Il était une fois... Montrouge
Publié le 16 mai 2017
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Il était une fois... Montrouge. De Rubéo Monte àOrdissimo. (1ère partie, Rubéo Monte)
Le nom de Montrouge apparaît pour la première fois en 1194 sous la forme latine "Rubeo Monte".
Toutefois, l’origine du nom divise les historiens, certains affirment que ce nom viendrait d'un seigneur du XIe siècle, Guy le Rouge, du fait de sa chevelure et sa barbe rousse ; d'autres, que ce nom serait dû au sous-sol de Montrouge, qui est argileux et rougeâtre.
Les premiers Montrougiens étaient cultivateurs, bûcherons, paysans ; ce n'est qu'au XIVème siècle qu'apparaissent les moulins, ainsi que le métier de minotier
(meunier).
Du XIIIème au XVIème siècle, Montrouge n'était qu'un hameau, domaine seigneurial ecclésiastique, dont Robert de Montrouge, vassal de Philippe-Auguste, en était l'un des premiersrégents.
Au XVIIIème siècle, Montrouge comptait deux châteaux : l’un, construit au XVIIème siècle, à proximité de l'avenue de la République - à l’époque, avenue du Château - il était entouré d’un parc qui s'étendait jusqu'à Bagneux et Arcueil.
Le second château, construit par le duc de La Vallière - petit-neveu de Louise de La Vallière - était érigé à
l’emplacement de l’actuel hôtel de ville.
Quelques châtelains célèbres vécurent à Montrouge, tel le marquis de Châteauneuf de l'Ausbépine, Garde des sceaux de Louis XIII, ou le comte de Guerchy, ambassadeur de France sous Louis V.
Un an avant la révolution (1789/1799) - sous la présidence de la comtesse de Guerchy - eut lieu le 4 mars 1788 la première assemblée municipale de Montrouge, chargée de rédiger un cahier de doléances à présenter aux États Généraux.
Deux ans plus tard, Montrouge créait son premier blason dont la devise «Lexet rex » ("La loi et le roi"), fut remplacée en 1887 par «Lexet patria » (La loi et la patrie).
Cette même année, Montrouge élisait son premier maire, François Ory, maître carrier de profession. Ce métier, déjà présent à Montrouge sous l’Ancien Régime, fera vivre les Montrougiens pendant 300 ans. C'est parce que le sous-sol parisien avait été abusivement utilisé qu'on creusa le sous-sol de Montrouge.
Mais les accidents provoqués par les éboulements de ces galeries accélérèrent leur fermeture au XIXème siècle.
Profitant de l’agrandissement territorial de 1875, gagnant ainsi quelques hectares sur les communes voisines, Montrouge devient une ville plus importante.
En 1893, Montrouge, en plein essor, construit sa nouvelle mairie.
Les dons et legs contribuèrent à cet essor, notamment celui de Madame
Madeleine Verdier, en 1874, qui légua à la ville un grand bâtiment,
qui deviendra l'Hospice Verdier de Montrouge.
(À suivre)
Le nom de Montrouge apparaît pour la première fois en 1194 sous la forme latine "Rubeo Monte".
Toutefois, l’origine du nom divise les historiens, certains affirment que ce nom viendrait d'un seigneur du XIe siècle, Guy le Rouge, du fait de sa chevelure et sa barbe rousse ; d'autres, que ce nom serait dû au sous-sol de Montrouge, qui est argileux et rougeâtre.
Les premiers Montrougiens étaient cultivateurs, bûcherons, paysans ; ce n'est qu'au XIVème siècle qu'apparaissent les moulins, ainsi que le métier de minotier
(meunier).
Du XIIIème au XVIème siècle, Montrouge n'était qu'un hameau, domaine seigneurial ecclésiastique, dont Robert de Montrouge, vassal de Philippe-Auguste, en était l'un des premiersrégents.
Au XVIIIème siècle, Montrouge comptait deux châteaux : l’un, construit au XVIIème siècle, à proximité de l'avenue de la République - à l’époque, avenue du Château - il était entouré d’un parc qui s'étendait jusqu'à Bagneux et Arcueil.
Le second château, construit par le duc de La Vallière - petit-neveu de Louise de La Vallière - était érigé à
l’emplacement de l’actuel hôtel de ville.
Quelques châtelains célèbres vécurent à Montrouge, tel le marquis de Châteauneuf de l'Ausbépine, Garde des sceaux de Louis XIII, ou le comte de Guerchy, ambassadeur de France sous Louis V.
Un an avant la révolution (1789/1799) - sous la présidence de la comtesse de Guerchy - eut lieu le 4 mars 1788 la première assemblée municipale de Montrouge, chargée de rédiger un cahier de doléances à présenter aux États Généraux.
Deux ans plus tard, Montrouge créait son premier blason dont la devise «Lexet rex » ("La loi et le roi"), fut remplacée en 1887 par «Lexet patria » (La loi et la patrie).
Cette même année, Montrouge élisait son premier maire, François Ory, maître carrier de profession. Ce métier, déjà présent à Montrouge sous l’Ancien Régime, fera vivre les Montrougiens pendant 300 ans. C'est parce que le sous-sol parisien avait été abusivement utilisé qu'on creusa le sous-sol de Montrouge.
Mais les accidents provoqués par les éboulements de ces galeries accélérèrent leur fermeture au XIXème siècle.
Profitant de l’agrandissement territorial de 1875, gagnant ainsi quelques hectares sur les communes voisines, Montrouge devient une ville plus importante.
En 1893, Montrouge, en plein essor, construit sa nouvelle mairie.
Les dons et legs contribuèrent à cet essor, notamment celui de Madame
Madeleine Verdier, en 1874, qui légua à la ville un grand bâtiment,
qui deviendra l'Hospice Verdier de Montrouge.
(À suivre)