NOIR... c'est... NOIR (il y a encore l'espoir)
Publié le 4 décembre 2018
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Avant de vous offrir mon texte "FOL-DINGO" je me dois de vous livrer, quelques citations de:
Léopold Sédar Sengor (1906-2001)
Poète, écrivain, homme d'état français puis sénégalais.
Premier président de la république du Sénégal (1960-1980 )
Premier africain a siéger sous la coupole de l'académie française, portant bicorne,habit vert, cape, épée à la main.
°°°°°°°°°°°°°°°°°
J'ai révé d'un monde de soleil dans la fraternité de mes frères aux yeux bleus.
Les racistes, sont des gens qui se trompent de colère.
Penser et agir par nous mêmes, en Nègres... accéder à la modernité, sans piétiner notre authenticité.
Au contraire de l'Européen classique, le Négro-Africain, ne se distingue pas de l'objet, il ne le tient pas à distance, il ne le regarde pas: il le touche, il le palpe, il le sent.
Le poème n'est accompli, que s'il se fait chant, paroles et musique en même temps.
La poésie ne doit pas périr, car alors, où serait l'espoir du monde ?
Cher frère blanc,
Quand je suis né, j'étais noir
Quand j'ai grandi, j'étais noir.
Quand je suis au soleil, je suis noir.
Quand je suis malade, je suis noir.
Quand je mourrais, je serai noir.
Tandis que toi homme blanc:
Quand tu es né, tu étais rose.
Quand tu as grandi, tu étais blanc.
Quand tu vas au soleil, tu es rouge.
Quand tu as froid, tu es bleu.
Quand tu as peur, tu es vert.
Quand tu es malade, tu es jaune.
Quand tu mourras, tu seras gris.
Alors de nous deux, qui est l'homme de couleur ?
°°°°°°°°°°°°°°
A moi maintenant, humblement.
Le heurtoir de la porte du manoir, abritant une toile de Renoir, est peint en noir.
Un grand noir, y œuvre au noir, en qualité de vigile, son œil noir et sa personne imposante entièrement revêtue de noir , dissuaderaient tout individu ayant de noirs desseins quant-au Renoir.
Par une nuit noire, notre cerbère, broie du noir; après s' être servi un petit noir, son humeur noire se dissipe, lui permettant une réflexion nette, expurgée du noir.
Ce "taf" au noir l'indispose, il souhaiterait le quitter, mais il pressent que de gros nuages noirs, pertuberaient son existence.
Que faire ? Perdu dans ses cogitations, il remarque sur la haie vive, un bel oiseau, noir de jais aux reflets bleus.
Cela lui remet en mémoire, le souvenir d'une proposition qu'un oiseleur d'origine pied-noir, dépassé par le succès de son commerce, lui avait faite, à savoir: Le seconder, moyennant un salaire déclaré, convenable.
Fébrilement, il allume son smartphone dont l'écran noir s'éclaire.
IL appelle la personne concernée, qui lui confirme que l'offre tient toujours.
Fou de joie, il débouche une bouteille de pineau noir, boit au goulot, jusqu'à devenir noir... curieux un noir qui se noircit.
Le lendemain, dégrisé, il aborde le maître des lieux, l'informe de sa décision de le quitter sur le champ.
Cet "aristo" dédaigneux, part d'un grand éclat de rire moqueur.
- « Mossieu fait de l'humour noir ! où irais-tu ? de quoi vivrais-tu ?»
- « Ceci est mon affaire Monsieur »
Séance tenante, il fait son baluchon, et à pieds, s'en va rejoindre son nouvel employeur.
Son horizon se dégage, s'annonçant moins noir. Une bouffée de bonheur le submerge.
Mais, il sera dit que ce pauvre hère, soit poursuivi par la malchance.
Chemin faisant, il croise la route d'un groupuscule de "blousons noirs" racistes, qui l'attaquent avec violence.
Notre personnage, fort comme un turc, saisi d'une colère noire qui décuple son énergie, se défend comme un beau diable, tant et si bien, qu'il met la bande en fuite.
Il en gardera tout de même un œil au beurre noir; maigre consolation, moins apparent sur du noir.
Arrivé à destination, il comprend qu'un drame s'est produit.
Son nouvel employeur, a les yeux cernés de noir, un crêpe noir, sur le revers de son veston.
Cet homme porte le deuil de son épouse.
Notre héros d'ébène a retrouvé sourire et joie de vivre, d'autant qu'une jolie métisse, un perle noire, employée du magasin, ne lui est pas indifférente. La réciprocité semblant opérer, l'avenir en bleu en rose, le fait rêver.
En outre, tous ces oiseaux aux plumages chamarrés lui rappellent , son Afrique noire natale.
Sur ce happy-end, nous allons clore ici ce polar, digne de la collection :
"Roman Noir.
°°°°°°°°°°°°°°°°
THE-END
C.L. 11/ 2018
Léopold Sédar Sengor (1906-2001)
Poète, écrivain, homme d'état français puis sénégalais.
Premier président de la république du Sénégal (1960-1980 )
Premier africain a siéger sous la coupole de l'académie française, portant bicorne,habit vert, cape, épée à la main.
°°°°°°°°°°°°°°°°°
J'ai révé d'un monde de soleil dans la fraternité de mes frères aux yeux bleus.
Les racistes, sont des gens qui se trompent de colère.
Penser et agir par nous mêmes, en Nègres... accéder à la modernité, sans piétiner notre authenticité.
Au contraire de l'Européen classique, le Négro-Africain, ne se distingue pas de l'objet, il ne le tient pas à distance, il ne le regarde pas: il le touche, il le palpe, il le sent.
Le poème n'est accompli, que s'il se fait chant, paroles et musique en même temps.
La poésie ne doit pas périr, car alors, où serait l'espoir du monde ?
Cher frère blanc,
Quand je suis né, j'étais noir
Quand j'ai grandi, j'étais noir.
Quand je suis au soleil, je suis noir.
Quand je suis malade, je suis noir.
Quand je mourrais, je serai noir.
Tandis que toi homme blanc:
Quand tu es né, tu étais rose.
Quand tu as grandi, tu étais blanc.
Quand tu vas au soleil, tu es rouge.
Quand tu as froid, tu es bleu.
Quand tu as peur, tu es vert.
Quand tu es malade, tu es jaune.
Quand tu mourras, tu seras gris.
Alors de nous deux, qui est l'homme de couleur ?
°°°°°°°°°°°°°°
A moi maintenant, humblement.
Le heurtoir de la porte du manoir, abritant une toile de Renoir, est peint en noir.
Un grand noir, y œuvre au noir, en qualité de vigile, son œil noir et sa personne imposante entièrement revêtue de noir , dissuaderaient tout individu ayant de noirs desseins quant-au Renoir.
Par une nuit noire, notre cerbère, broie du noir; après s' être servi un petit noir, son humeur noire se dissipe, lui permettant une réflexion nette, expurgée du noir.
Ce "taf" au noir l'indispose, il souhaiterait le quitter, mais il pressent que de gros nuages noirs, pertuberaient son existence.
Que faire ? Perdu dans ses cogitations, il remarque sur la haie vive, un bel oiseau, noir de jais aux reflets bleus.
Cela lui remet en mémoire, le souvenir d'une proposition qu'un oiseleur d'origine pied-noir, dépassé par le succès de son commerce, lui avait faite, à savoir: Le seconder, moyennant un salaire déclaré, convenable.
Fébrilement, il allume son smartphone dont l'écran noir s'éclaire.
IL appelle la personne concernée, qui lui confirme que l'offre tient toujours.
Fou de joie, il débouche une bouteille de pineau noir, boit au goulot, jusqu'à devenir noir... curieux un noir qui se noircit.
Le lendemain, dégrisé, il aborde le maître des lieux, l'informe de sa décision de le quitter sur le champ.
Cet "aristo" dédaigneux, part d'un grand éclat de rire moqueur.
- « Mossieu fait de l'humour noir ! où irais-tu ? de quoi vivrais-tu ?»
- « Ceci est mon affaire Monsieur »
Séance tenante, il fait son baluchon, et à pieds, s'en va rejoindre son nouvel employeur.
Son horizon se dégage, s'annonçant moins noir. Une bouffée de bonheur le submerge.
Mais, il sera dit que ce pauvre hère, soit poursuivi par la malchance.
Chemin faisant, il croise la route d'un groupuscule de "blousons noirs" racistes, qui l'attaquent avec violence.
Notre personnage, fort comme un turc, saisi d'une colère noire qui décuple son énergie, se défend comme un beau diable, tant et si bien, qu'il met la bande en fuite.
Il en gardera tout de même un œil au beurre noir; maigre consolation, moins apparent sur du noir.
Arrivé à destination, il comprend qu'un drame s'est produit.
Son nouvel employeur, a les yeux cernés de noir, un crêpe noir, sur le revers de son veston.
Cet homme porte le deuil de son épouse.
Notre héros d'ébène a retrouvé sourire et joie de vivre, d'autant qu'une jolie métisse, un perle noire, employée du magasin, ne lui est pas indifférente. La réciprocité semblant opérer, l'avenir en bleu en rose, le fait rêver.
En outre, tous ces oiseaux aux plumages chamarrés lui rappellent , son Afrique noire natale.
Sur ce happy-end, nous allons clore ici ce polar, digne de la collection :
"Roman Noir.
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THE-END
C.L. 11/ 2018