Le feu de l'été
Publié le 7 juillet 2017
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Dans les vapeurs cuivrées, de ce brûlant été,
dés l'aube, nous aimions longtemps cheminer,
nous grisant des parfums des hautes graminées,
cueillant la joie fleurie sur l'océan des blés,
des grains dorés des raisins de la treille,
picorant les fruits gorgés de soleil,
disputés aux oiseaux innombrables,
lançant vers le ciel, leurs trilles intarissables.
Feu de l'été, splendeur joyeuse intouchable,
feu si tendre des parades nuptiales,
feu même de la mer, irisée de soleil,
tu nous tannes le cuir, et nous brûles les ailes.
Feu des saisons, des amours courtes de l'été,
dans nos cœurs fatigués, tu fais ressusciter
les heures enflammées des cendres du passé,
dans la fluorescente lumière de l'été.
Oderay
dés l'aube, nous aimions longtemps cheminer,
nous grisant des parfums des hautes graminées,
cueillant la joie fleurie sur l'océan des blés,
des grains dorés des raisins de la treille,
picorant les fruits gorgés de soleil,
disputés aux oiseaux innombrables,
lançant vers le ciel, leurs trilles intarissables.
Feu de l'été, splendeur joyeuse intouchable,
feu si tendre des parades nuptiales,
feu même de la mer, irisée de soleil,
tu nous tannes le cuir, et nous brûles les ailes.
Feu des saisons, des amours courtes de l'été,
dans nos cœurs fatigués, tu fais ressusciter
les heures enflammées des cendres du passé,
dans la fluorescente lumière de l'été.
Oderay