Délirons ensemble ... ce n'est pas encore "frappé d'impôts"

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Délirons ensemble ... ce n'est pas encore "frappé d'impôts"

Ecrit par l'Ordissinaute Claudlo - 1

Mon amie Paulette est une indolente impénitente, passant ses journées au lit, ce qui lui provoque des escarres.
Son médecin lui prescrit l'usage de l' escarpolette... ça va de soi!

Il est vrai, pour sa défense que Paulette, travaille de nuit, en qualité d'effeuilleuse au Moulin Rouge.

L'âge avançant, par tous les saints, elle sait que ses seins ne tiendront plus longtemps.
Elle envisage une reconversion; pourquoi pas écailleuse ? Quand on lui demande la raison de ce choix, elle reste fermée comme une huître.

En attendant elle se fie au destin en effeuillant ... la marguerite.

Sur son lieu de travail, elle rencontre un beau jeune homme, qui la trouble.
Elle ose un "à peu près" pour rompre la glace: "- Ça va t'y ou ça va t'y pas ?"
Sa froideur la glace: "- Erreur mademoiselle, moi c'est ZAVATTA, clown descendant de mon célèbre grand-père "
Comme il se la pète pense-t-elle, je vais lui péter le nez il sera rouge sans besoin d'accessoire.
Ses pensées deviennent sombres, elle les eussent préférées colorées à l'image des pensées dans sa jardinière.

Mon amie Paulette est adorable, elle avait une idole : le chanteur RINALDI. Avec son groupe, ils avaient créé un "tube" : "Paulette...Paulette... c'est la reine des popiettes..."
Quand il est mort, elle a pleuré toutes les larmes de son corps, il faut avouer aussi, que son cor au pied, lui faisait atrocement mal !
Ceci dit, on n'allait quand-même pas sonner du cor pour la mort d'un Charlot.


Par contre elle déteste Guy Bedos, ils ne se connaissent pas, alors pourquoi diable, répète t'il sans cesse "- J'aime pas Paulette".

Il y a quelques mois, Paulette, vient me voir la mine défaite:
"je n'y comprends rien ! le DRH m'a convoquée... il m'a dit: "vous êtes remerciée". J'étais contente, jusqu'à ce qu'il me précise, que j'étais "jetée". Me voila sans boulot, on me remercie et on me licencie: tu comprends toi ? Comment vais-je faire maintenant pour m'en sortir ? Je ne sais rien faire d'autre que me déshabiller, j'en ai marre ! qu'ils aillent tous se rhabiller ces "coincés"."

Il faut absolument que je décoince mon amie, que je la rassure, qu'elle n'ait plus d'assurances à payer, de loyer et autres charges, que je la décharge de cette charge.
Je lui propose d'habiter chez moi, habiter sans doute par un élan du coeur; ce qui gonfle le sien, son habitation, ne sera plus un souci, et les soucis, même en jardinière elle n'en veut pas.

Il faut que je précise, que Paulette et moi, nous nous connaissons depuis les bancs de la
maternelle.
J'ai été plus que fraternel avec elle, disons plutôt paternel, la sachant naïve, j'ai toujours veillé sur elle. 

Paulette est une gentille, l'adage dit que "gentil n'a qu'un oeil" pourtant mon amie a ses deux yeux, très beaux qui plus est.
Vous l'imaginez avec un oeil de verre, comment ferait-elle le matin au lever pour retrouver ses pantoufles de vair.

Paulette vit à présent chez moi, et n'en partira plus.
Ses effeuillages, me sont strictement réservés.

Sous les jupons de ma Paulette, sous ses vêtements légers, moi j'ai trouvé, le corps d'une reine et moi je l'ai gardé...
merci Mr Brassens

     
                                              C.L le 25/06/2018