Le chevalier blanc
Publié le 19 mai 2019
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Le chevalier blanc
Voyez vous, Mesdames, si j’étais chevalier, je vous ferais la cour,
mais je ne suis qu’un poète vagabond qui ne parle que d’amour.
Je vous dirais, Mesdames,que dans les rosées du matin
ou les brumes du soir, loin de vous mon cœur est chagrin.
Je le sais bien, Mesdames,vous rêvez d’un beau Chevalier blanc
qui sur son grand destrier,vous enlèverait dans un ciel d’argent.
Mais je ne suis ,mesdames,qu’un pauvre poète à l’âme nostalgique,
qui ne rêve que de vous,et le rêve c’est tellement pratique
Il vous permet sans bourse délier, d’imaginer un monde merveilleux
où tous les hommes et les femmes seraient enfin heureux.
Comme vous le voyez,Mesdames, je ne suis pas à prendre au sérieux,
je ne dis que sottises, je ne suis tout au plus qu’un baladin joyeux
Mais les apparences cachent souvent beaucoup d’amertumes
et j’ai souvent,Mesdames, le cœur dans un manteau de brume.
La solitude ne convient ni aux poètes ni aux chevaliers blancs
et l’on est souvent triste, de savoir que personne ne vous attend.
Mais, Mesdames, je ne veux pas gâcher par ces propos désabusés
le sourire que je vois fleurir sur vos lèvres, il vaut bien mieux chanter
je ne sais même plus si je suis réveillé ou encore endormi,
je vous prie de m’en excuser, mais dehors il fait encore nuit.
Maurice Masson
Voyez vous, Mesdames, si j’étais chevalier, je vous ferais la cour,
mais je ne suis qu’un poète vagabond qui ne parle que d’amour.
Je vous dirais, Mesdames,que dans les rosées du matin
ou les brumes du soir, loin de vous mon cœur est chagrin.
Je le sais bien, Mesdames,vous rêvez d’un beau Chevalier blanc
qui sur son grand destrier,vous enlèverait dans un ciel d’argent.
Mais je ne suis ,mesdames,qu’un pauvre poète à l’âme nostalgique,
qui ne rêve que de vous,et le rêve c’est tellement pratique
Il vous permet sans bourse délier, d’imaginer un monde merveilleux
où tous les hommes et les femmes seraient enfin heureux.
Comme vous le voyez,Mesdames, je ne suis pas à prendre au sérieux,
je ne dis que sottises, je ne suis tout au plus qu’un baladin joyeux
Mais les apparences cachent souvent beaucoup d’amertumes
et j’ai souvent,Mesdames, le cœur dans un manteau de brume.
La solitude ne convient ni aux poètes ni aux chevaliers blancs
et l’on est souvent triste, de savoir que personne ne vous attend.
Mais, Mesdames, je ne veux pas gâcher par ces propos désabusés
le sourire que je vois fleurir sur vos lèvres, il vaut bien mieux chanter
je ne sais même plus si je suis réveillé ou encore endormi,
je vous prie de m’en excuser, mais dehors il fait encore nuit.
Maurice Masson