La farce aux marrons

 

Aux lueurs d'un pâle soleil,
le jour renaît à la lumière,
Eclairant nos chimères,
filles de l'imaginaire,

Où le monde assujetti,
Aux rêveries de tromperies,
Par les bateleurs d'utopiques,
Gobe promesses magiques…..

le jour se lève  sur l'errance,
De notre destin en balance :
Vieillir sans pécule ?
Rouler sans véhicule ?

Santé en veilleuse ?
Porte-feuille en détresse,
Dortoirs à la belle étoile,
Violence sur la toile,

Et dans les rues pas sûres.
Chacun à sa mesure,
Quand la vie devient dure,
Choisit sa  couleur de peinture,

Noire ,les rares vendredi,
jaune,les fréquents samedi.
Blanche,  pour( l'éventuelle )espérance,
qu'un jour les armes blanches,

Ne servent qu'au découpage,
De la dinde sans âge,,
Sans être les dindons,
De la farce aux marrons.

Bon réveillon !
Oderay