Etayée volontairement de q.q.e.s expressions familières, pour concrétiser (un peu).

La bonne heure, pour le bonheur,

Etayée volontairement de q.q.e.s expressions familières, pour concrétiser (un peu).

Ecrit par l'Ordissinaute oderay



À trop fixer les aiguilles,
L'on oublie l'heure de vivre ;
À  trop rêver dans les nuages,
Part sans toi, le train du voyage.

À courir après la lune,
Chacun avec sa chacune,
Voit midi à quatorze heures,
Et passe à côté du bonheur.

Ne pas le chanter sur les toits,
Toujours garder son quant-à soi,
Pas de mine aux abois,
Coquetterie de bon aloi.

"Un de perdu,dix de trouvés"
Je sais un seul te suffirait,
Qui au premier ressemblerait,
En tous points, à son portrait.

Les couleurs de l'arc-en -ciel,
Brillent comme aux anciens jours,
De nos prétendues querelles,
Lors du tout premier amour……

Tournent trop vite les aiguilles
Au cadran de cette vie,
Sous le ciel qui réconcilie,
La terre et la fleur d'argile.

Oderay