*** A l'auberge du coq d'or *** (1 ére version ).
Publié le 10 décembre 2020
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C’est dans cette rue, douce Mélodie
Qu’un matin à l’instar de ma balade,
Voilée dans l’ombre d’un doux paradis
Je découvris l’auberge des Troubades.
L’aubergiste au ventre bien bedonnant,
Tablier blanc et toque en arquelinade

Semblait être un homme contusionnant
Dans son royaume de belle parade.
Accueil chaleureux et belles courbettes.
J’aurai cru être dans ma verte campagne
Á cueillir et conter jolie fleurette
Á une belle rose en douce champagne.
Sur les tables trônaient des belles fleurs.
Aux murs étaient accrochés des tableaux.
Aux fenêtres, des rideaux de couleurs.
Et sur les tablettes, des bibelots.
N’était point le luxe des restaurants,
Des gîtes étoilés cités dans les guides.
Il y régnait une ambiance d’enfant,
Que seuls ces endroits cosys sont languides.
Au fond de la salle, une cheminée.
La marmite accrochée à la crémaillère
Sur un brasier aux sarments biens dorés,
Mijotait dans, une soupe fermière.
Il s’exhalait un fumet excitant
C’était une musique une berceuse
De tout sont galant, vous enveloppant
Dans le tourbillon d’une cajoleuse.
C’était l’envol hors des sentiers battus !
Et, voilà la maîtresse de maison,
La matrone a la coiffure velue
Tout sourire en sa tenue mi-saison.
Une félicité au regard charmeur
Qui vous envouterait sans fuite aucune.
Si, par mégarde vous êtes frimeur.
Ses attraits vous dénuderez sans lune.
Se pavoisant en un air aguichant
Bon monsieur sans semblant tournait la tête.
Allait à sa marmite, mijotant,
Humer la belle cuisson pour la fête.
Ainsi fut belle cette apparition
Cette aventure aux mille mansuétudes
Qui resteront sans malversation
Dans ces enchanteresses zénitudes.
Partir à l’aventure sans ballot
Sans jamais regarder le passé fuyant
Continuer son chemin au doux galop
Et découvrir son bonheur attrayant.
Être où ne pas être un globe-trotter
Si l’engouement est au bout du chemin
Embrassez la splendeur en triomphateur
Flattez la belle d’un revers de main.
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Photo Pixabay