Le mystère de l’éclaircissement du ciel européen sans doute résolu.
Evolution moyenne du rayonnement solaire reçu en surface (W/m²/décade) entre 1980 et 2012, simulée en incluant ou non la diminution des aérosols sulfatés Depuis le débuts des années 1980, la surface de l’Europe et celle de la Méditerranée reçoivent une quantité d’énergie solaire bien supérieure à celle des décennies précédentes. Des chercheurs du Groupe d’étude de l’atmosphère météorologique (GAME-CNRM, Météo-France / CNRS) et du Laboratoire d’aérologie (LA/OMP, UPS / CNRS) se sont penchés sur les causes et les conséquences de ce phénomène appelé « éclaircissement » ou « brightening ». D’après les scientifiques, la variation de la nébulosité atmosphérique, à savoir le taux d’humidité dans l’air et la couverture nuageuse, ne peut à elle seule expliquer l’ampleur du phénomène. L’hypothèse étudiée par les auteurs de l’étude est la diminution des concentrations atmosphériques des aérosols sulfatés. Les aérosols sulfatés sont, soit d’origine humaine via la combustion du charbon, les transports…, soit d’origine naturelle via les éruptions volcaniques, le phytoplancton… Ils ont, entres autres, comme propriété de renvoyer dans toutes les directions le rayonnement solaire et notamment vers l’arrière effectuant ainsi une sorte d’effet miroir. La conclusion de l’étude démontre que « la prise en compte de la diminution des aérosols sulfatés conduit à une augmentation plus importante du rayonnement solaire reçu en surface, et ce quelles que soient les conditions nuageuses, et permet de mieux reproduire à la fois la structure spatiale et l’intensité du brightening observé en Europe ». D’après les scientifiques, ces aérosols sont de très loin ceux qui dispersent le plus le rayonnement solaire. Ainsi, d’après l’étude, la diminution des aérosols sulfatés serait responsable de 81 % ( à plus ou moins 16 % près) de l’éclaircissement de la surface de notre continent. Cette diminution aurait contribué à près du quart de l’augmentation des températures de surface de l’Europe et de la mer Méditerranée sur les trois dernières décennies. Moralité, les efforts de lutte contre la pollution atmosphérique, telle que celle des centrales à charbon ou même celle des transports contribuent à une meilleure respiration, mais d’un autre côté favorise l’élévation des températures de nos régions.
il existe des éoliennes individuelles qui ne prennent pas plus de place que nos vieilles cheminées, leurs pales forment un cylindre et s'écartent de l'axe centrale dès qu'il y a du vent. Si les maisons individuelles étaient autonomes en énergie, il en faudrait beaucoup moins pour les utilisations publiques ou collectives. Une maison peut fonctionner en 12 volts, on peut y installer une éolienne, des panneaux solaires, de l'énergie géothermique, il y a une quantité de possibilités diverses et variées, et c'est dans la diversité que l'on est assuré d'avoir une bonne constante. On peut baisser considérablement nos besoins énergétiques. Et on peut passer l'hiver dans des pays chauds, en colocation............qui vient passer l'hiver avec moi en Martinique ?
Bonjour Jade,merci pour vos arguments,chacun les siens.Pour compléter mon point de vue je préfèrerais qu'on mette en place des éoliennes fonctionnant avec les marées.Pensons surtout à faire des économies d'énergie (isolation des batiments en particulier)c'est là que se trouvent les meilleurs moyens pour réussir notre autonomie énergétique.Kénavo.
Le bruit : On entend souvent dire : les éoliennes sont bruyantes ! Au pied d’une éolienne, le niveau sonore est équivalent à celui qu’il y a à l’intérieur d’une voiture. Ce sont des niveaux sonores qui n’empêchent pas de tenir une conversation. Au pied d’une éolienne c’est, le plus souvent, le bruit du vent qui est plus dérangeant que le bruit de l’éolienne elle-même. (j'ai vérifié par moi-même !).
Environnement : Les sociétés de développement des parcs éoliens font toutes appel à des paysagistes qualifiés.
Oiseaux On entend parfois dire que : “Les éoliennes sont de vrais hachoirs à oiseaux.” Le taux de mortalité des oiseaux est très faible, rien à voir avec celle liée à la circulation routière, aux lignes électriques, aux baies vitrées, à la chasse, aux pesticides et insecticides, aux marées noires ou à la disparition des milieux favorables aux oiseaux. Une ligne électrique haute tension tue plusieurs dizaines d’oiseaux par kilomètre et par an (en France il y'a 100 000 km de ligne électrique !). La chasse est quant à elle responsable de la mortalité de plusieurs millions d’oiseaux chaque année. La mortalité par éolienne est quand à elle de varie de 0 à 40 individus par an pour les oiseaux et les chauves-souris. Les oiseaux, possèdent un sens de la vue très développé ce qui leur permet d'éviter les éoliennes. Ce changement de trajectoire à l’approche des éoliennes est observé couramment par les ornithologues.
Production : Si la production d’une éolienne est effectivement variable, elle est prévisible à l'échelle annuelle et cela change tout ! Elle est également prévisible deux à trois jours à l’avance, par interprétation des données météorologiques. Cette prévision est encore plus fiable quelques heures à l’avance. Lorsque des éoliennes sont arrêtées ou fonctionnent au ralenti dans un parc donné, d'autres fonctionnent et il y a compensation. Plus généralement on parle de "foisonnement". Pratiquement, il n’y a pas de panne de vent à l’échelle de toute une région, et encore moins d’un pays comme la France.
Voir le Fichier : Lecoffre_fort_du_monde_incroyable_3.pps
En souhaitant qu'il reste quelques humains pour en profiter si.....
Le mystère de l’éclaircissement du ciel européen sans doute résolu.
Evolution moyenne du rayonnement solaire reçu en surface (W/m²/décade) entre 1980 et 2012, simulée en incluant ou non la diminution des aérosols sulfatés
Depuis le débuts des années 1980, la surface de l’Europe et celle de la Méditerranée reçoivent une quantité d’énergie
solaire bien supérieure à celle des décennies précédentes. Des
chercheurs du Groupe d’étude de l’atmosphère météorologique (GAME-CNRM,
Météo-France / CNRS) et du Laboratoire d’aérologie (LA/OMP, UPS / CNRS) se sont penchés sur les causes et les conséquences de ce phénomène
appelé « éclaircissement » ou « brightening ». D’après les
scientifiques, la variation de la nébulosité atmosphérique, à savoir le
taux d’humidité dans l’air et la couverture nuageuse, ne peut à elle
seule expliquer l’ampleur du phénomène.
L’hypothèse étudiée par les auteurs de l’étude est la diminution des concentrations atmosphériques des aérosols sulfatés. Les aérosols sulfatés sont, soit d’origine humaine via la combustion du charbon, les
transports…, soit d’origine naturelle via les éruptions volcaniques, le
phytoplancton… Ils ont, entres autres, comme propriété de renvoyer dans
toutes les directions le rayonnement solaire et notamment vers l’arrière effectuant ainsi une sorte d’effet miroir. La conclusion de
l’étude démontre que « la prise en compte de la diminution des aérosols sulfatés conduit à une augmentation plus importante du rayonnement solaire reçu en surface, et ce quelles que soient les conditions nuageuses, et
permet de mieux reproduire à la fois la structure spatiale et
l’intensité du brightening observé en Europe ». D’après les
scientifiques, ces aérosols sont de très loin ceux qui dispersent le
plus le rayonnement solaire.
Ainsi, d’après l’étude, la diminution des aérosols sulfatés serait responsable de 81 % ( à plus ou moins 16 % près) de
l’éclaircissement de la surface de notre continent. Cette diminution
aurait contribué à près du quart de l’augmentation des températures de
surface de l’Europe et de la mer Méditerranée sur les trois dernières
décennies.
Moralité, les efforts de lutte contre la pollution atmosphérique, telle que celle des centrales à charbon ou même celle des
transports contribuent à une meilleure respiration, mais d’un autre
côté favorise l’élévation des températures de nos régions.
Balouk,merci pour la correction
Si les maisons individuelles étaient autonomes en énergie, il en faudrait beaucoup moins pour les utilisations publiques ou collectives.
Une maison peut fonctionner en 12 volts, on peut y installer une éolienne, des panneaux solaires, de l'énergie géothermique, il y a une quantité de possibilités diverses et variées, et c'est dans la diversité que l'on est assuré d'avoir une bonne constante.
On peut baisser considérablement nos besoins énergétiques.
Et on peut passer l'hiver dans des pays chauds, en colocation............qui vient passer l'hiver avec moi en Martinique ?
IDÉES REÇUES SUR LES ÉOLIENNES
Le bruit :
On entend souvent dire : les éoliennes sont bruyantes ! Au pied d’une éolienne, le
niveau sonore est équivalent à celui qu’il y a à
l’intérieur d’une voiture. Ce sont des niveaux sonores qui
n’empêchent pas de tenir une conversation. Au pied d’une
éolienne c’est, le plus souvent, le bruit du vent qui est
plus dérangeant que le bruit de l’éolienne elle-même.
(j'ai vérifié par moi-même !).
Environnement :
Les sociétés de développement des parcs éoliens font toutes appel à
des paysagistes qualifiés.
Oiseaux
On entend parfois dire que : “Les éoliennes sont de vrais hachoirs à oiseaux.” Le taux de mortalité des
oiseaux est très faible, rien à voir avec celle liée
à la circulation routière, aux lignes électriques,
aux baies vitrées, à la chasse, aux pesticides et
insecticides, aux marées noires ou à la disparition des
milieux favorables aux oiseaux.
Une ligne électrique haute tension tue plusieurs dizaines d’oiseaux par kilomètre et par an (en France il y'a 100 000
km de ligne électrique !). La chasse est quant à elle
responsable de la mortalité de plusieurs millions d’oiseaux
chaque année. La mortalité par éolienne est
quand à elle de varie de 0 à 40 individus par an pour
les oiseaux et les chauves-souris.
Les oiseaux, possèdent un sens de la vue très développé ce qui leur permet d'éviter les
éoliennes. Ce changement de trajectoire à l’approche
des éoliennes est observé couramment par les
ornithologues.
Production :
Si la production d’une éolienne est effectivement variable, elle est prévisible à l'échelle
annuelle et cela change tout ! Elle est également prévisible
deux à trois jours à l’avance, par interprétation
des données météorologiques. Cette prévision
est encore plus fiable quelques heures à l’avance. Lorsque
des éoliennes sont arrêtées ou fonctionnent au
ralenti dans un parc donné, d'autres fonctionnent et il y a
compensation. Plus généralement on parle de
"foisonnement". Pratiquement, il n’y a pas de panne de
vent à l’échelle de toute une région, et
encore moins d’un pays comme la France.