Vers l'infini...
T Comme la 20 ème lettre de l'alphabet qui dans l'espace Temps habite nos pensées....
H comme l'Hélianthe tordant sa tige pour suivre le soleil dont tu es l'image -
comme l'Handicap d'être séparé et où l'Horizon d'un moi provoque ce Heurt sans toi.
É comme l'Épilobe qui s'installe là où la brutalité de la vie semble avoir tout dévasté
afin d'égayer de sa fleur rose pourpre, l'annonce de la douceur du renouveau
possible et permettre à la lumière de poindre dans cette obscurité de souffrance....
R comme la Rose et son voile de velour dont on prend sur son cœur un de ses pétales
éclatants de blancheur afin que chante dans la nuit le doux parfum de ton livre de vie....
È comme l'Èbe pour la mer dont le mouvement de l'eau qui se retire, caresse le lagon
où la barque de ta vie s'est arrêtée près des flots désormais apaisés... où là-bas, au loin
l'océan rencontre enfin le ciel étoilé.
S Comme Souvenirs de ta présence dans cette absence où les textes de ta vie ont été
souvent si brillants qu'il suffit de les écouter.... de les lire ou de les avoir en pensées....
sans rien y ajouter....
E Comme l'Edelweiss qui projette ses étoiles d'argent dans ce moment de silence qui
subitement nous entoure.
Oui Thérèse tient ses beaux yeux pleins de lumière arrêtés sur vos yeux pleins de larmes.
Il reste de l'épouse, de la maman, de la mamy des neiges mais aussi de l'amie bien-aimée,
ce beau visage heureux maintenant transfiguré, n'ayant perdu dans le changement glorieux,
ni une délicatesse de son âme, ni une tendresse de son cœur, ni une préférence de son
de son amour donné, mais ayant au contraire dans ses profonds et doux sentiments grandie
de cent coudées.
Ton départ Thérèse est une montée éblouissante dans la lumière, vers cet infini où tout est
Amour et Paix, cet infini où tous ceux qui étaient bons deviennent sublimes.....,
Pierre et Monique.