ADIEU TRISTE MOIS DE JUIN
Juin quel joli mois et pourtant malgré quelques récidives méchantes de froid
parfois de giboulées sauvages, de pluies abondantes la partie semblait gagnée,
Cette récidive devait définitivement rendre l'âme, comme il savait qu'il n'allait pas
être regretté, avec toute la douleur que ses crues ont causées, le repoussant
dans une obscure caverne d'oubli.
Le mauvais temps s'en est allé, comme une bonne farce qui vient de ce jouée.
La nature reprend ses droits.Il y a dans l'air comme un parfum de vacances,
un air de liberté comme une promesse chaude et jouée d'avance.
Les projets fleurissent et avec eux une dose de courage afflue pour adoucir
le temps qui reste avant les grands départs de la folle ruée vers le sable blond
des plages, le ventre vert de la mer et l'azur infini des cieux.
File file jusque dans les villes, les merles lancent leurs trilles savantes drôles
et raffinées.
Bientôt les martinets qui ont choisi la ville vont venir dessiner des figures
géométriques dans le ciel clair annoncé,
enfin l'été sera bientôt la.