Notre ordissinaute Oderay nous a écrit un poème sur l'absence d'un proche, les sentiments rejaillissent, les souvenirs défilent...

Héritage d'absence...

Notre ordissinaute Oderay nous a écrit un poème sur l'absence d'un proche, les sentiments rejaillissent, les souvenirs défilent...

Ecrit par l'Ordissinaute oderay

Comme murmure d'un ruisseau,
Comme le vent dans les roseaux,
Comme son d'un cristal brisé,
Comme soupir de pleur, étouffé,
en moi, ton absence à résonné;
déjà, par un parfum, révélée,
celui, d'une fleur, échappée,
au vase bleuté du passé.

J'ai beau lever le voile,
de la frontière, qui sépare,
les beaux jours de la rose,
à tes paupières, à jamais closes,
la nuit, sans lune, me renvoie,
l'image, des jours, d'autrefois,
où nous étions complices,
unis, dans les pleurs et les rires,
comme les dix doigts de la main,
s'enchaînent, sur des lendemains.

Des humains, tu soignais l'âme,
et moi, du corps, les naufrages:
un pôle de santé, de joies,
humour, poésies et fantaisies
nous liant, comme bague au doigt.
Mais, nos chemins, se sont quittés,
avec ton souffle, à la PITIÉ.

Comme un sanglot, de violoncelle,
glisse à l'archet de la mémoire,:
"IL N'Y AURAIT PAS D'ARC EN CIEL,
SI NOS YEUX, N'AVAIENT PAS DE LARMES".

Comme un héritage, d'absence,
je retrouve, ta présence,
en écrivant, des poèmes,
pour faire revivre, l'âme,
DU CHER POÈTE QUE, TU ÉTAIS....

Oderay
Août 2013