Le petit elfe

Ecrit par l'Ordissinaute Madame X


Le petit elfe était si triste, il ne voulait pas encore
cette nuit de Noël ne pas avoir un bon feu de cheminée
pour se réchauffer, ce froid glacial dans son arbre creux ne
lui suffisait plus, il fallait qu’il trouve un abri bien chaud pour
cette nuit de Noël.

Il eut cette idée saugrenue de se faire enfin voir par cette
petite fille qu’il apercevait chaque jour sur le petit sentier, il
allait s’allonger sur le chemin.

Il entendit ces pas et se précipita au-devant d’elle, il
s’allongea et attendit.

Son petit coeur battait à tout rompre et si d’aventure elle ne
le voyait pas et si son pied l’écrasait, il était si
minuscule et puis il était en train de désobéir
à ses parents qui lui avaient pourtant toujours dit de ne
jamais se faire voir par les humains.

Tantpis, se dit-il, autant mourir de cette façon que de froid, il
n’entendait plus le pas de la fillette et osa ouvrir un oeil et là,
il vit le visage de la fillette au dessus de lui, elle le regardait
hébétée et en peu apeurée, elle sursauta
en le voyant la regarder et eut un recul, il lui parla doucement pour
la rassurer, elle se pencha alors et le souleva de sa main, il
sentait son souffle qui déjà le réchauffait, du
bout de son doigt elle lui caressa avec tendresse le visage et lui
demanda s’il n’était pas un mirage, non, je suis bien un
petit elf de la forêt, elle failli le noyer, une larme venait
de couler sur son visage.

Marie n’avait pas eu la chance de naître dans une famille aisée
et la pauvreté de sa famille faisait qu’elle n’avait pas
de Noël, le petit Elfe savait tout cela, ils savent tous les
petits Elfes.

Elle n’avait pour tout cadeau du père Noël qu’une orange
et une bougie qui lui réchauffait le coeur, elle pouvait le
soir de Noël lire ce vieux livre que la famille devait avoir
depuis des siècles, elle y voyait des miracles, elle y voyait
de l’amour, elle y voyait tant de choses dans ce livre qu’elle ne
voyait pas ici-bas.

Avait-elle enfin rencontrer un des ces miracles tant expliquer
dans ce grandlivre que sa mère appelait, la bible?

Le petit Elfe lui demanda de l’emmener dans son foyer, il avait si
froid, elle accepta, pour une fois qu’elle avait un ami elle
n’allait pas le laisser là sur ce sentier. Le trajet lui
sembla bien court, il faut dire qu’elle avait de grandes jambes,
contrairement à lui et quand par hasard il allait se promener
près de la maison de Marie il faisait avec ses
petites jambes, une bien longue marche.

Un intérieur bien chiche, une table en bois et deux bancs de bois
dans une cuisine bien sombre, une grande cheminée trônait
dans la pièce sombre, nul feu à l’intérieur,
il faisait presque aussi froid que dans son arbre. Il demanda à
Marie pourquoi on ne faisait pas de feu dans cette grande
cheminée, elle lui expliqua que son père était
mort et depuis plus de feu dans la cheminée, sa maman n’avait
pas la force de faire le bois pour alimenter le feu, elle n’avait
pas non plus d’argent pour en acheter, le petit Elfe lui demanda
alors de le ramener à son arbre, il venait d’avoir une idée.

Il entreprit de parler de son aventure, sachant bien que ses
parents allaient certainement le punir, il devait faire quelque chose
pour que cette famille ait le feu dans la cheminée, à
son grand étonnement ses parents le félicitèrent
d’avoir tant de coeur.

Depuis cette nuit-là, la neige tombe sur les sapins de la forêt
des elfes, alourdissant les arbres qui se penchent pour mieux se
laisser couper par les petits Elfes qui offrent du bois aux familles
pauvres qui n’ont pas de feu dans leur cheminée, depuis
cette nuit-là, Marie a de vrais Noëls, les Elfes sont
devenus les aides du père Noël et ils déposent
devant chaque porte un jouet pour les enfants qui sans eux ne
connaîtraient jamais le bonheur d’ouvrir un paquet en cette
merveilleuse nuit de Noël.

Eux, si petits, ont pu faire le bonheur des enfants pauvres, alors nous
qui sommes si grands et si puissants, pourquoi en cette nuit de Noël
ne pouvons-nous pas faire en sorte que chaque enfant sur cette terre
ait le bonheur de chiffonner un papier de lumière pour y
découvrir un jouet, la plus belle des récompenses est
finalement pour nous, qui avons la chance de voir leurs yeux briller
de mille étoiles de leur joie d’enfant.

Allez nombreux dans chaque ville remplir la hotte géante
du père Noël et si d’aventure vous n’avez pas un
petit jouet de votre enfant à y mettre à l’intérieur,
je suis certaine que si vous demandez à vos petits, s’ils
sont prêts à sacrifier un petit cadeau pour l’offrir à
des enfants pauvres, vous serez étonné de leur réponse,
ils vous répondront, oui, sans hésitation.

 
 
 


<!--
@page { size: 8.27in 11.69in; margin: 0.79in }
P { margin-bottom: 0.08in }
-->
Lepetit elfe était si triste, il ne voulait pas encore
cette nuit de Noël ne pas avoir un bon feu de cheminée
pour se réchauffer, ce froid glacial dans son arbre creux ne
lui suffisait plus, il fallait qu’il trouve un abri bien chaud pour
cette nuit de Noël.

Ileut cette idée saugrenue de se faire enfin voir par cette
petite fille qu’il apercevait chaque jour sur le petit sentier, il
allait s’allonger sur le chemin.

Ilentendit ces pas et se précipita au-devant d’elle, il
s’allongea et attendit.

Sonpetit coeur battait à tout rompre et si d’aventure elle ne
le voyait pas et si son pied l’écrasait, il était si
minuscule et puis il était en train de désobéir
à ses parents qui lui avaient pourtant toujours dit de ne
jamais se faire voir par les humains.

Tantpis, se dit-il, autant mourir de cette façon que de froid, il
n’entendait plus le pas de la fillette et osa ouvrir un oeil et là,
il vit le visage de la fillette au dessus de lui, elle le regardait
hébétée et en peu apeurée, elle sursauta
en le voyant la regarder et eut un recul, il lui parla doucement pour
la rassurer, elle se pencha alors et le souleva de sa main, il
sentait son souffle qui déjà le réchauffait, du
bout de son doigt elle lui caressa avec tendresse le visage et lui
demanda s’il n’était pas un mirage, non, je suis bien un
petit elf de la forêt, elle failli le noyer, une larme venait
de couler sur son visage.

Marien’avait pas eu la chance de naître dans une famille aisée
et la pauvreté de sa famille faisait qu’elle n’avait pas
de Noël, le petit Elfe savait tout cela, ils savent tous les
petits Elfes.

Ellen’avait pour tout cadeau du père Noël qu’une orange
et une bougie qui lui réchauffait le coeur, elle pouvait le
soir de Noël lire ce vieux livre que la famille devait avoir
depuis des siècles, elle y voyait des miracles, elle y voyait
de l’amour, elle y voyait tant de choses dans ce livre qu’elle ne
voyait pas ici-bas.

Avait-elleenfin rencontrer un des ces miracles tant expliquer dans ce grand
livre que sa mère appelait, la bible?

Lepetit Elfe lui demanda de l’emmener dans son foyer, il avait si
froid, elle accepta, pour une fois qu’elle avait un ami elle
n’allait pas le laisser là sur ce sentier. Le trajet lui
sembla bien court, il faut dire qu’elle avait de grandes jambes,
contrairement à lui et quand par hasard il allait se promener
près de la maison de Marie il faisait avec ses
petites jambes, une bien longue marche.

Unintérieur bien chiche, une table en bois et deux bancs de bois
dans une cuisine bien sombre, une grande cheminée trônait
dans la pièce sombre, nul feu à l’intérieur,
il faisait presque aussi froid que dans son arbre. Il demanda à
Marie pourquoi on ne faisait pas de feu dans cette grande
cheminée, elle lui expliqua que son père était
mort et depuis plus de feu dans la cheminée, sa maman n’avait
pas la force de faire le bois pour alimenter le feu, elle n’avait
pas non plus d’argent pour en acheter, le petit Elfe lui demanda
alors de le ramener à son arbre, il venait d’avoir une idée.

Ilentreprit de parler de son aventure, sachant bien que ses
parents allaient certainement le punir, il devait faire quelque chose
pour que cette famille ait le feu dans la cheminée, à
son grand étonnement ses parents le félicitèrent
d’avoir tant de coeur.

Depuiscette nuit-là, la neige tombe sur les sapins de la forêt
des elfes, alourdissant les arbres qui se penchent pour mieux se
laisser couper par les petits Elfes qui offrent du bois aux familles
pauvres qui n’ont pas de feu dans leur cheminée, depuis
cette nuit-là, Marie a de vrais Noëls, les Elfes sont
devenus les aides du père Noël et ils déposent
devant chaque porte un jouet pour les enfants qui sans eux ne
connaîtraient jamais le bonheur d’ouvrir un paquet en cette
merveilleuse nuit de Noël.

Eux,si petits, ont pu faire le bonheur des enfants pauvres, alors nous
qui sommes si grands et si puissants, pourquoi en cette nuit de Noël
ne pouvons-nous pas faire en sorte que chaque enfant sur cette terre
ait le bonheur de chiffonner un papier de lumière pour y
découvrir un jouet, la plus belle des récompenses est
finalement pour nous, qui avons la chance de voir leurs yeux briller
de mille étoiles de leur joie d’enfant.

Allez nombreux dans chaque ville remplir la hotte géante
du père Noël et si d’aventure vous n’avez pas un
petit jouet de votre enfant à y mettre à l’intérieur,
je suis certaine que si vous demandez à vos petits, s’ils
sont prêts à sacrifier un petit cadeau pour l’offrir à
des enfants pauvres, vous serez étonné de leur réponse,
ils vous répondront, oui, sans hésitation.