DEUX POÈMES POUR LES ORDISSINAUTES : OÙ L'ON A VU LE JOUR ; PAR LA MAIN
Publié le 4 février 2016
(440 lectures)
OÙ L'ON A VU LE JOUR
Comme nous sommes venus,
Nous repartirons tout nus,
Ne devant rien espérer,
De la moindre parcelle
Ne pouvant nous emparer,
C'est la loi éternelle,
Qui ne permet de retenir
De notre singulier parcours
Où l'on a vu le jour,
Aucun de nos souvenirs.
?PAR LA MAIN
Comme deux points éloignés
Se rapprochent en tréma,
Changeant ainsi la consonance,
Nos deux êtres séparés,
Retrouveront après l'absence,
Tout le charme et la joie
De se tenir par la main,
Formant ainsi le trait d'union
Qui, dans notre chemin
Et de toutes nos émotions,
A été le lien précieux
Et le secours bienheureux.