PETITE ROBE NOIRE“2”

Ecrit par l'Ordissinaute Vivi

j'ai déjà publié une poésie sur la petite robe noire, je m'étais inspirée d'un texte que j'avais écrit sur Coco Chanel “ source internet” aujourd'hui je vous propose l'intégralité du texte.

Un petit atelier dix huit rue de la paix, ou jadis j'ai appris un très joli métier.
Apprentie à quinze ans , alors que la rue s'enflamme, l'objet de mes désirs, la “petite robe noire ”
Quand les soixante-huitards, vont battre le pavé, moi je rêve de mode et de grands couturiers
.
De cet objet de luxe je m'étais entichée, comme de la grande dame qui l'avait inventé.
Orpheline de sa mère, délaissée par son père, d'une abbaye austère, elle fût pensionnaire.
Ces années de rigueur marquent profondément, la petite couturière déjà au grand talent.
Gabrielle Chanel, en future styliste, s'inspire forcément de l'endroit sobre et triste.
Déjà naissent en ce lieu ses futures créations, son fabuleux destin, une vie de passions.
Éprise de liberté, elle va s'essayer, à l'art du music-hall devant des officiers,
Le surnom de “ Coco
” dont ils vont l'affubler, deviendra un grand nom de luxe et de beauté.
Puis un jour le destin lui a donné des ailes, le génie bienveillant à caressé ses doigts,
Elle va libérer par son esprit rebelle, en bravant tous les codes qui ne feront plus loi,
Les dictacts de la mode qu'elle va aérer, par son inspiration et sa simplicité,
Pour faire un beau dessin, la célèbre gravure, de la “ petite robe noire, ”
portant sa signature.
Virtuose de la mode, elle donne la mesure, c'est la grande aventure de la haute couture.
Elle fera swinguer les lames de ses ciseaux, ne perdant pas de vue ses sublimes chapeaux.
Les corps, de leurs corsets, elle va libeérer, frous-frous et crinolines elle fera valser.
Dans les coupons de soie et de crêpe de chine, le style coco chanel a taillé son estime,
Le culot de la dame qui ose s'imposer, verra sur les podiums et les parquets cirés
,
Son modèle charmant, qui sûrement demain, fera oublier que noir, est couleur du chagrin
Tel l'aigle à l'œil “rubis ” sa griffe est posée, bijou sur un habit pour nous faire briller,
Tansportées par l'oiseau dans un cadre d'évasion, ces dames vont s'enivrer, de luxe à foison.
Le charme, le romantisme, dans des lignes épurées, côtoient délicatesse et vent de légèreté,
Les perles, le glamour, séduisent le gotha, les stars et les vedettes, légendes du cinéma.
Chanel fera rimer aux notes d'élégance, un parfum printannier, son numéro de chance,
La fragrance transportée jusqu'au cœur de son lit, Marylin dénudée se voilera la nuit.
Même la “  môme piaf
” , fragile, mais douée, de la “ p'tite robe noire ” sur scène s'est habillée,
Embarquant avec elle, milliers d'admirateurs et les gens de la rue ont eu droit au bonheur.
Cette petite robe tendrement convoitée, que j'espère à tout prix pouvoir me procurer,
Comme un objet précieux, j'en rêve, je le veux, dans mon dressing de chêne tout aussi valeureux.
Mademoiselle, j'aimerai vous dire, que durant des années, j'ai admiré votre œuvre et combien j'ai rêvé,
De porter cette robe, de vôtre nom griffée, mais hélas bien trop chère pour mon porte-monnaie.
La nuit la belle étoile qui brille au firmament, semble comme accrochée à de longs fils d'argent,
Par magie invisible, flotte votre mémoire et l'envie du chef-d'œuvre de la “ petite robe noire.
Si l'envie est “peché, ”
serais-je pardonnée, par votre âme endormie depuis bien des années,
Vous l'immense poétesse de bure et de chiffons, nous retrouverons nous à la résurrection. !!!!!!!!!!!