Jean-Sébastien Bach
Le clavier tempère au flot de tes doigts
Dix ballerines aux saxes pareilles
As-tu donc reçu le don d'émerveille
Et la pesanteur du temps s'ensommeille
Quand elle est bercée de la grâce en toi
Poussières d'astre égarées dans le vide
Nous aurons raison des peurs amassées
La beauté fascine un ange blessé
Les sphinx de la mort bientôt vont passer
Portant la lumière en sa chrysalide
Une procession se joue du réel
Longues aubes magnifiant l'épure
De variations en enluminures
Dans les chants passent émois et brisures
Les voix unies dévoileront le ciel
Les bourgeons chatoient peignant l'infini
Les vallées d'ombre ont oublié leurs larmes
Les conquérants ont renié leurs armes
Les oiseaux du ciel en joyeux vacarme
A Gennesareth bâtissent leurs nids
Le clavier est chaud du flot de tes doigts
L'harmonie est d'ombre et je m'ensommeille
La danse allemande a clos ses merveilles
la nuit a reflets de la grâce en toi.
Poème écrit par mon père,Jean.