La tendresse

 La tendresse
C’est une fleur cueillie matin
Que l’on dépose avec douceur,
Sur le cœur d’un enfant chagrin
Pour consoler ses moindres pleurs.
C’est la caresse d’une mère,
Qui console des peurs d’enfant,
Une parole familière
Pour soulager tous les tourments.

La tendresse
C’est un rire clair, cristallin
Qui ensoleille tous vos jours,
C’est un chant aux mille refrains
D’un très joyeux et gai troubadour.
Quand vient le soir, tout doucement,
Vous chuchotant des mots d’amour,
Timidement ou claironnant
«Toi rien qu’à moi et pour toujours»

La tendresse
C’est être entre des bras blottie
Et y rester de longs moments
En écoutant la mélodie
Que l’on vous chante tendrement !
C’est être deux, chemin faisant
Dans la tristesse ou la gaieté
Et refaire encore le serment :
Tout pardonner, encore s’aimer.

La tendresse
Sans aucun cri, ni larmoiement,
Quand le déclin arrive un jour,
Le cœur empli de sentiments,
On peut encore parler d’amour !
À chaque heure, à chaque instant,
Attentionnés, dans la vieillesse,
En gestes lents de vieux amants,
Douce, douce est la tendresse.

Agate/LnG/2011