Le roman des vieux amoureux

Sur un petit chemin de bruyères et genêts

Marchaient bien tendrement un couple d'amoureux

Et la main dans la main, en ce pays landais, 

Revivent silencieux, leur histoire à tous deux ;

Revivent silencieux, leur rencontre à tous deux.


C’était il y a longtemps, du temps de leur jeunesse,

Par un beau soir d’été, dans un bal de quartier

Elle lui était apparue, telle vivante déesse,

Il sut à cet instant qu’il allait l’épouser ; 

Elle sut à ce moment qu’ils allaient se marier.
 

Il avait remarqué sa brune chevelure,

Ses mains si raffinées et sa peau si nacrée,

Son regard lumineux et sa douce cambrure,

Lumière tamisée, il l’avait admirée ;

Lumière tamisée, elle en était charmée. 

Bien qu’étant tout timide, il l’avait invitée,

Séduit, heureux, conquis par l’allure élégante,

De ce précieux cadeau que la vie lui offrait,

Il lui tendit la main, une main bien tremblante ;

Elle lui donna sa main, pour une valse lente. 



Leur vie fut de labeur, de joie, parfois de larmes,

C’est à deux que toujours ils bravent les tourments,

De leur amour si fort, vainqueur de bien des drames,

Ils gardent au fond du cœur un bonheur rayonnant ;

Ils gardent amoureux, un trésor : leur roman.  



Agate LnG/18/01/2016 - Chanson