Sans titre 2
Publié le 2 mai 2017
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Un tremblement, frisson, s'est emparé de moi
Et la trouble émotion que je perçois de toi
s'étale entre nous deux comme un tissu de soie.
Je n'ai plus de secret ; toi tu n'as plus de voix.
Tu hésites et, je crois, tires les rênes à toi
Pendant que sur l'espace de la soie déroulée
Je m'agenouille et vois dans le fond de tes yeux
Un bonheur en effroi qui ne peut pas chanter.
Je m'approche : tu fuis ; quand tu reviens, je dors
Et si tes pas, muets, sont comme des épées,
C'est que je ne dors pas si fort que tu le crois.
Pourtant je rêve en moi, et si tu n'es pas là
je sais que c'est à lui que je dois ce dessein
Que tu forges céans pour enchaîner ta joie,
Marcher sur le tissu, revenir en deçà,
Et mesurer ton être à l'aune de mon pas.
Le vide se remplit quand s'engouffre le vent
Qui pousse les pollens et les engoulevents...
Et la trouble émotion que je perçois de toi
s'étale entre nous deux comme un tissu de soie.
Je n'ai plus de secret ; toi tu n'as plus de voix.
Tu hésites et, je crois, tires les rênes à toi
Pendant que sur l'espace de la soie déroulée
Je m'agenouille et vois dans le fond de tes yeux
Un bonheur en effroi qui ne peut pas chanter.
Je m'approche : tu fuis ; quand tu reviens, je dors
Et si tes pas, muets, sont comme des épées,
C'est que je ne dors pas si fort que tu le crois.
Pourtant je rêve en moi, et si tu n'es pas là
je sais que c'est à lui que je dois ce dessein
Que tu forges céans pour enchaîner ta joie,
Marcher sur le tissu, revenir en deçà,
Et mesurer ton être à l'aune de mon pas.
Le vide se remplit quand s'engouffre le vent
Qui pousse les pollens et les engoulevents...