la misère
Publié le 19 juin 2017
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Il est assis par terre
Et il tend la main
Pour lui c'est la misère
La peur du lendemain.
ll dit "j'ai faim" tu passes
Tu n'as pas regardé
Sa maigreur ni sa crasse.
Tu t'éloignes pressé.
Dans la grande surface
Honteux tu es rentré
Mais la honte s'efface
Tu l'as vite oubliée.
Dans ton caddy s'entasse
Un tas de provisions
Avec ardeur tu chasses
Offres et promotions.
Dieu que la vie est chère
Diras-tu mécontent
À la jeune caissière
Qui travaille à mi-temps
Avec un beau sourire
Elle dira : c'est vrai !
En te cachant le pire
À quoi ça servirait ?
Son contrat se termine
Demain, plus de travail
L'avenir lui dessine
un noir épouvantail.
Elle a vu la misère
Dans les yeux du mendiant
Et si son cœur se serre
C'est pour ce qui l'attend
Le chômage, les dettes
Peut-être l'expulsion,
Le regard qui rejette
Et nulle compassion
Sais-tu ce qu'elle pense ?
C'est que demain sans doute
Avec indifférence
Tu croiseras sa route.
Toujours assis par terre
Las de quêter en vain
Dehors le pauvre hère
Laisse tomber sa main.

NB.
Ce n'est pas moi l'auteur de ce très beau texte, c'est ANNE-MARIE LE JEUNE
Grand merci à vous de tout cœur, j'aurai aimé écrire ce texte si poignant qui résume
si bien la réalité de nos jours.
Chacun de nous fait ce qu'il peut avec ses moyens, mais peut-on accueillir chez
nous la misère du monde alors que la misère en France est si grande ?
Mamybleue
Et il tend la main
Pour lui c'est la misère
La peur du lendemain.
ll dit "j'ai faim" tu passes
Tu n'as pas regardé
Sa maigreur ni sa crasse.
Tu t'éloignes pressé.
Dans la grande surface
Honteux tu es rentré
Mais la honte s'efface
Tu l'as vite oubliée.
Dans ton caddy s'entasse
Un tas de provisions
Avec ardeur tu chasses
Offres et promotions.
Dieu que la vie est chère
Diras-tu mécontent
À la jeune caissière
Qui travaille à mi-temps
Avec un beau sourire
Elle dira : c'est vrai !
En te cachant le pire
À quoi ça servirait ?
Son contrat se termine
Demain, plus de travail
L'avenir lui dessine
un noir épouvantail.
Elle a vu la misère
Dans les yeux du mendiant
Et si son cœur se serre
C'est pour ce qui l'attend
Le chômage, les dettes
Peut-être l'expulsion,
Le regard qui rejette
Et nulle compassion
Sais-tu ce qu'elle pense ?
C'est que demain sans doute
Avec indifférence
Tu croiseras sa route.
Toujours assis par terre
Las de quêter en vain
Dehors le pauvre hère
Laisse tomber sa main.



NB.
Ce n'est pas moi l'auteur de ce très beau texte, c'est ANNE-MARIE LE JEUNE
Grand merci à vous de tout cœur, j'aurai aimé écrire ce texte si poignant qui résume
si bien la réalité de nos jours.
Chacun de nous fait ce qu'il peut avec ses moyens, mais peut-on accueillir chez
nous la misère du monde alors que la misère en France est si grande ?
Mamybleue