Une nouvelle poésie de notre ordissinaute Oderay.

Le cadre du temps

Une nouvelle poésie de notre ordissinaute Oderay.

Ecrit par l'Ordissinaute oderay


 Dans le cadre du temps

j'ai vainement cherché

parmi les éléments,

un visage d'humanité…


le vent dans son monologue,

à travers l'écho des lointains,

m'a renvoyé la plainte,

de sa solitude... longue…



Alors, pour se consoler,

Il soulève les jupons

de ces dames, très fâchées ;

 Il décoiffe les maisons…



Courbe les lavandes en fleurs,

ride la pièce d'eau, en pleurs

gonfle la voile des bateaux,

et soupire dans les roseaux ;



Vent méchant ou aquilin

avec tes ritournelles,

tu fais tourner les ailes

de nos bons vieux moulins

.
Les nuages amoncelés,

en moutons noirs, courroucés,

s'apprêtent à déverser

colère ou sanglots liquéfiés.


L'orage a tonitrué,

grosse caisse orchestrée,

zébrant de flèches enflammées,

son ciel-de-lit étoilé

.


De la grande bleue déchaînée,

vient mourir, l'écume blanche,

sur le sable blond des plages,

par les goélands désertées.



Qui de la terre ou des mers,

nous ouvrira la porte,

au seuil de la planète

aux fleurs d'espace et d'éther...



À l'horizon du réel,

j'ai regardé vers le ciel,

il m'a souri, dans l'arc-en ciel ;

allumant au cœur, un soleil.


Oderay