Voici une très belle poésie de notre ordissinaute Oderay. Nous apprécions énormément sa plume s'une sensibilité rare, et vous ?

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Voici une très belle poésie de notre ordissinaute Oderay. Nous apprécions énormément sa plume s'une sensibilité rare, et vous ?

Ecrit par l'Ordissinaute oderay

Toujours la même ville,

      les mêmes gens indifférents,

      qui promènent leur mine,

      rue du club des adhérents ;


      Au carrefour des paumés,

      jusqu'au rond-point des oubliés,

      circulez, rien à voir,

      jusqu'au feu vert de l'espoir.


       Partir pour un univers,

       où les liens, loin du pervers,

       seraient plus purs, plus tendres,

        avec l'amour à revendre ;


       Où les pierres des prisons,

       seraient pierres des chemins ;

       où les morts, à l'horizon,

       parleraient à nos cœurs chagrins ;


       Où le temps toujours serein,

       permettrait aux chiens demain,

       de "mettre le nez dehors"

        sans mouiller notre décor.


        Partir, au loin s'évanouir...

        Mais de quel amour se dessaisir ?

        À force de survivre,

        Tous les rêves vont mourir...


       Oderay