Souvenirs de jeunesse n°2
Publié le 31 janvier 2018
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Les soirées près de la cheminée, les histoires et les contes de feux follets.
Le soir, le vieillard nous contait sa jeunesse,
La procession de la vierge MARIE portée sur les épaules des fermiers, le 15 Août.
Les foires et les marchés tous les mois dans le bourg, les camelots avec les bonnes affaires.
Le retour de la foire un peu gris parfois où il dormait dans la grange.
Le ramassage des pommes de terre, la cueillette des rosés, du cresson,
Le ramassage des châtaignes, des mûres, des pommes.
Étendre la lessive sur l'herbe verte dans les prés, les veillées de l'hiver devant la cheminée,
Le jour où l'on tue le cochon,
la marmite dans la cheminée pour la cuisson du boudin, le four à pain allumé pour les terrines de charcuteries.
Que de travail pour faire tous cela.
La fête du cochon, le jour du sacrifice, les couteaux affûtés, les grandes casses pour cuire le boudin.
Nous avons épluché les oignons à faire pleurer un âne, coupé tout le gras avec de la viande pour mélanger au sang de porc, préparé le thym et le laurier, le gros sel, le poivre et la goutte de campagne. Cela sentait bon. Ensuite nous passions les oignons et les couennes de la viande dans le hachoir pour entonner les andouilles et les saucisses. Puis nous les pendions au
plafond de la grange pour qu'elles s'égouttent.
Quand la casse du boudin était cuite, on l'enfilait dans les boyaux nettoyés qui étaient dans le gros sel en l'enroulant pour
le remettre à cuire dans la casse.
Ensuite on préparait les jambons pour les mettre dans des caisses en bois recouvert de gros sel.
Dans la semaine, nous avions préparé les volailles plumées puis vidées pour les faire
cuire au four à pain avec les terrines. Ensuite les desserts : tartes et autres, la crème à la vanille et aux œufs en neige parsemés de graines de caramel coulé à la pincette et
chauffé dans la cheminée.
Les grosses pommes de terre accompagnaient les viandes.
Les voisins venus nous aider mangeaient avec nous. À la fin du repas, les accordéons sortaient des sacoches et nos fermiers nous faisaient danser en chantant une partie
de la nuit. Nous étions si heureux dans nos campagnes à cette époque malgré le dur labeur de nos fermiers. L'amour du beau travail nous unissait...
La suite un autre jour.. .Je vous raconterai tout ce que l'on faisait à la main en ce temps là...
JOSIANE
Le soir, le vieillard nous contait sa jeunesse,
La procession de la vierge MARIE portée sur les épaules des fermiers, le 15 Août.
Les foires et les marchés tous les mois dans le bourg, les camelots avec les bonnes affaires.
Le retour de la foire un peu gris parfois où il dormait dans la grange.
Le ramassage des pommes de terre, la cueillette des rosés, du cresson,
Le ramassage des châtaignes, des mûres, des pommes.
Étendre la lessive sur l'herbe verte dans les prés, les veillées de l'hiver devant la cheminée,
Le jour où l'on tue le cochon,
la marmite dans la cheminée pour la cuisson du boudin, le four à pain allumé pour les terrines de charcuteries.
Que de travail pour faire tous cela.
La fête du cochon, le jour du sacrifice, les couteaux affûtés, les grandes casses pour cuire le boudin.
Nous avons épluché les oignons à faire pleurer un âne, coupé tout le gras avec de la viande pour mélanger au sang de porc, préparé le thym et le laurier, le gros sel, le poivre et la goutte de campagne. Cela sentait bon. Ensuite nous passions les oignons et les couennes de la viande dans le hachoir pour entonner les andouilles et les saucisses. Puis nous les pendions au
plafond de la grange pour qu'elles s'égouttent.
Quand la casse du boudin était cuite, on l'enfilait dans les boyaux nettoyés qui étaient dans le gros sel en l'enroulant pour
le remettre à cuire dans la casse.
Ensuite on préparait les jambons pour les mettre dans des caisses en bois recouvert de gros sel.
Dans la semaine, nous avions préparé les volailles plumées puis vidées pour les faire
cuire au four à pain avec les terrines. Ensuite les desserts : tartes et autres, la crème à la vanille et aux œufs en neige parsemés de graines de caramel coulé à la pincette et
chauffé dans la cheminée.
Les grosses pommes de terre accompagnaient les viandes.
Les voisins venus nous aider mangeaient avec nous. À la fin du repas, les accordéons sortaient des sacoches et nos fermiers nous faisaient danser en chantant une partie
de la nuit. Nous étions si heureux dans nos campagnes à cette époque malgré le dur labeur de nos fermiers. L'amour du beau travail nous unissait...
La suite un autre jour.. .Je vous raconterai tout ce que l'on faisait à la main en ce temps là...
JOSIANE