Oiseau libre
Publié le 16 avril 2018
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Oiseau libre cherche oiseau libre pour voler ensemble.
Des vents nous ont poussés ça et là depuis des lustres,
Depuis une éternité peut être.
Autant que la mémoire fonctionne plein pot, je me souviens
De ce chemin retour d’école qui traversait l’automne,
Comme un épais tapis de feuilles jaunies, rougies,
Craquantes de rouille, crissantes de plaisir,
Soulevées dans nos gambades joyeusement libérées
Du pupitre et du vert tableau.
La tartine du goûter est transformée en clope
Fumée de visage en mirage, de train en carrefour, de rue en ruelle,
En de longues et nocturnes déambulations bruyantes
Philo-politico-mystico triturations comico-tragico sérieuses
Et « enthousiatement » fébriles de révolutions à accomplir.
A venir dans la tête, les mains prêtes à bondir,
Les corps s’essayent à l’autre inter-changeant l’espace des rôles,
Qui frôlent la geôle sinon la tôle
Froissée dans les passages étriqués.
Fumées de rêves, cauchemars de ville branchée mental,
Polluée culture plastique « fashion », pompée boulot,
Sucée impôts et ça t’éjecte, sac sur le dos
En quête d’ailleurs plutôt à l’Est
Car pour du sens, c’est moins bien à l’Ouest.
Des chemins millénaires, de Terre poussière chauffée,
soulevée, piétinée, adorée, traversée,
Découvrent et déroulent un temps nouveau très vieux vivant
Qui pénètre dans l’être sans paraître te fais renaître
Dans la beauté du monde.
Montagnes vertigineuses d’imposante grandeur
Contemplent la distance, toute.
Jungles sèches et grises ou jungles vertement bruyamment bruissantes
Titillent l’âme des sens à vifs
Et s’encastrent au fond, tout.
Des eaux vives toujours moirées du ciel, des bleus, des gris,
Tentent l’échappée lointaine,
D’autres passivement contenues rouge, marron, jaune ou vertes
S’impatientent mollement d’une attente d’aubaine.
Aussi posé en carré immobile
Le chemin s’enfonce en spirale intérieure
Profondeur d’ouverture au voyage unique,
La chair-corps se modifie
La responsabilité du partage s’intensifie.
Pas de temps à perdre le besoin d’expérimenter
Autrement c’est maintenant, entreprenant
Dans la matière création tout azimut,
Dedans dehors, seule, avec toi, avec nous, ils, nous, toi, elles, vous,
Tu, je, moi, nous, vous, tu moi,
Tu m’as tué je me tus.
Autrement encore les mains cherchent leurs propres cheminements
D’apprentissage, vagabondage, massage, partage
D’être bien guérisseur ici et là,
Pratiques qui donnent et offrent jusqu’aux rivages
De mers et d’océans inconnus à traverser.
Interlude d’une autre grandeur que l’immensité vague salée
Appelant encore plus l’humble voyageur à la profondeur
Horizontale du monde sans reproche et sans peur
Jusqu’à la cale sèche de la barque à nouveau échouée
sur terre des siennes, conquêtes nouvelles.
L’exploration artistico prétention soulève
Patouille cuisine, couleurs bonheur, barbouille bidouille
Ça marche au cœur mais patine dans le réel rebelle
Des salles de vente, d’expo bidon d’artistes dindons,
Stock scotché en cartons.
Plus fluide la danse, légère la chance,
Finie prudence il y a urgence.
Son tour de piste salut l’artiste qui cherche complice
Pour cheminer en saltimbanque,
Toucher les nues, niquer les banques,
Sur les sentiers ou dans les rues
Sourires bien francs, libre penseur
Sifflets soleil ou pluie d’ « applause »
Instants offerts, partages donnés
Et surtout, surtout au cœur battant.
Oiseau libre cherche oiseau libre pour voler.
Peut être depuis une éternité
Les vent nous ont poussés ....
Des vents nous ont poussés ça et là depuis des lustres,
Depuis une éternité peut être.
Autant que la mémoire fonctionne plein pot, je me souviens
De ce chemin retour d’école qui traversait l’automne,
Comme un épais tapis de feuilles jaunies, rougies,
Craquantes de rouille, crissantes de plaisir,
Soulevées dans nos gambades joyeusement libérées
Du pupitre et du vert tableau.
La tartine du goûter est transformée en clope
Fumée de visage en mirage, de train en carrefour, de rue en ruelle,
En de longues et nocturnes déambulations bruyantes
Philo-politico-mystico triturations comico-tragico sérieuses
Et « enthousiatement » fébriles de révolutions à accomplir.
A venir dans la tête, les mains prêtes à bondir,
Les corps s’essayent à l’autre inter-changeant l’espace des rôles,
Qui frôlent la geôle sinon la tôle
Froissée dans les passages étriqués.
Fumées de rêves, cauchemars de ville branchée mental,
Polluée culture plastique « fashion », pompée boulot,
Sucée impôts et ça t’éjecte, sac sur le dos
En quête d’ailleurs plutôt à l’Est
Car pour du sens, c’est moins bien à l’Ouest.
Des chemins millénaires, de Terre poussière chauffée,
soulevée, piétinée, adorée, traversée,
Découvrent et déroulent un temps nouveau très vieux vivant
Qui pénètre dans l’être sans paraître te fais renaître
Dans la beauté du monde.
Montagnes vertigineuses d’imposante grandeur
Contemplent la distance, toute.
Jungles sèches et grises ou jungles vertement bruyamment bruissantes
Titillent l’âme des sens à vifs
Et s’encastrent au fond, tout.
Des eaux vives toujours moirées du ciel, des bleus, des gris,
Tentent l’échappée lointaine,
D’autres passivement contenues rouge, marron, jaune ou vertes
S’impatientent mollement d’une attente d’aubaine.
Aussi posé en carré immobile
Le chemin s’enfonce en spirale intérieure
Profondeur d’ouverture au voyage unique,
La chair-corps se modifie
La responsabilité du partage s’intensifie.
Pas de temps à perdre le besoin d’expérimenter
Autrement c’est maintenant, entreprenant
Dans la matière création tout azimut,
Dedans dehors, seule, avec toi, avec nous, ils, nous, toi, elles, vous,
Tu, je, moi, nous, vous, tu moi,
Tu m’as tué je me tus.
Autrement encore les mains cherchent leurs propres cheminements
D’apprentissage, vagabondage, massage, partage
D’être bien guérisseur ici et là,
Pratiques qui donnent et offrent jusqu’aux rivages
De mers et d’océans inconnus à traverser.
Interlude d’une autre grandeur que l’immensité vague salée
Appelant encore plus l’humble voyageur à la profondeur
Horizontale du monde sans reproche et sans peur
Jusqu’à la cale sèche de la barque à nouveau échouée
sur terre des siennes, conquêtes nouvelles.
L’exploration artistico prétention soulève
Patouille cuisine, couleurs bonheur, barbouille bidouille
Ça marche au cœur mais patine dans le réel rebelle
Des salles de vente, d’expo bidon d’artistes dindons,
Stock scotché en cartons.
Plus fluide la danse, légère la chance,
Finie prudence il y a urgence.
Son tour de piste salut l’artiste qui cherche complice
Pour cheminer en saltimbanque,
Toucher les nues, niquer les banques,
Sur les sentiers ou dans les rues
Sourires bien francs, libre penseur
Sifflets soleil ou pluie d’ « applause »
Instants offerts, partages donnés
Et surtout, surtout au cœur battant.
Oiseau libre cherche oiseau libre pour voler.
Peut être depuis une éternité
Les vent nous ont poussés ....