La complainte du vent
Publié le 20 mai 2018
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Le vent éveilleur de l'aurore,
S'en va poursuivre les nuages,
Sous le regard des étoiles,
Aux quatre coins de l'espace.
Invisible il prend les rênes
D'un monde en extension,
Inscrit dans les constellations,
Tout en soufflant la complainte,
De l'homme en quête dans l'azur
D'une réponse à sa mesure ;
Fleurs d'éther et sulfures,
Usure, pleurs et blessures.
A quoi bon gagner la lune
S'il lui faut perdre la terre,
Avec son beau chant de l'âme,
celui du cygne en nocturne.
Sur l'épaule de l'Infini,
la nuit enfin s'est endormie,
Bercée par le vent de l'oubli
Aux sources vives de la Vie.
Oderay
(pentecôte 2018)
S'en va poursuivre les nuages,
Sous le regard des étoiles,
Aux quatre coins de l'espace.
Invisible il prend les rênes
D'un monde en extension,
Inscrit dans les constellations,
Tout en soufflant la complainte,
De l'homme en quête dans l'azur
D'une réponse à sa mesure ;
Fleurs d'éther et sulfures,
Usure, pleurs et blessures.
A quoi bon gagner la lune
S'il lui faut perdre la terre,
Avec son beau chant de l'âme,
celui du cygne en nocturne.
Sur l'épaule de l'Infini,
la nuit enfin s'est endormie,
Bercée par le vent de l'oubli
Aux sources vives de la Vie.
Oderay
(pentecôte 2018)