La course du temps.

Ecrit par l'Ordissinaute oderay


S'est fait attendre le printemps ;
Comme un oiseau de passage,
Il nous frôle un instant,
Et disparaît volage.

Fleurs de mai ne durent guère,
Ni leur parfum éphémère,
Un tour de piste, et puis s'en vont,
Sans promesses ... refleuriront… ?.

Dans la prairie du temps qui court,
L'herbe de notre esprit se noue,
Enracinée dans l'amour,
Au lien du vent libre et fou.

Sans y penser, notre coeur bat,
Son horloge s'arrêtera,
Dans l'inhumaine immensité,
Rejoindre les siècles passés.

Au loin les hautes montagnes,
à l'horizon font barrage,
Mais rien n'arrêtera le temps
Ruban de l'éternel présent.

Oderay