bestiaire pour les jours de cafard

Les lucioles ne sont pas une espèce en voie d'extinction.
Lorsqu'il attend la venue d'un petit, papa mille-pattes fait les cent pas.
Comme son père, le petit âne est têtu, à tout ce qu'on lui demande, obstinément il répond : "ah non".
Le jars ne fréquente pas les tribunaux, bien qu'il soit l'homme de l'oie par excellence.
Bébé kangourou connaît maman comme sa poche
Le dauphin ne sera jamais appelé araignée.
Les rainettes ont fait un cauchemar : elles se voient toutes pendues à un pommier.
Même puni, le petit dromadaire n'est jamais privé de désert.
A l'école des loups, l'enseignement commence toujours par la faim.
Même quand il prend du poids, le martin -pêcheur ne surveille pas sa ligne.
Les moutons insomniaques ne peuvent compter que sur eux-mêmes.
Loin des préoccupations terrestres, les sandres se recueillent.
A force de crier, la souris s'est enrouée. Juste pour le plaisir d'avoir un chat dans la gorge.
Les cygnes d'étang ne sont guère le reflet de l'époque où nous vivons.
Les pingouins ont cette chance de pouvoir se regarder tous les matins dans la glace.
Le marchand d'oiseaux avait beau chercher dans sa mémoire, ce perroquet ne lui disait rien.
Les années d'expériences ne profitent pas au cobaye.
Du 7e commandement "tu ne voleras point" la pie se moque doublement.
La carpe, de ses yeux sans expression, observe le silence.
Blotti au creux d'une lézarde de ma maison, le lézard au sang froid rêve du grand amour.
La girafe pense tout haut ce que d'autres diraient tout bas.
Après quelques années de vie commune, maître Rat doit se rendre à l'évidence : la rate se dilate.
Le ver à soie ne s'appartient plus.
Parmi tous les arbres du jardin, ce drôle d'oiseau de paradis a choisi de vivre dans le pêcher.
Malgré le froid polaire, l'ours blanc peut fondre à tout moment sur sa proie.
Méfions-nous du taon qui passe.