Suite des vacances de Fifine, histoire vraie deuxième partie
Publié le 29 août 2018
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Les vacances sont terminées,
Loin, derrière nous la méditerranée.
Le ciel n'est plus aussi bleu,
Ni le soleil aussi ardent :
Voici Fifine en banlieue
Et dans notre appartement.
Tout est nouveau pour elle,
la moquette a remplacé l'herbe,
le minuscule et ridicule balcon
Ignore lesfrondaisons à l'horizon.
Notre invitée explore les lieux,
Sous notre regard anxieux.
Les corniches des armoires
lui servent d'observatoire.
L'immense bibliothèque,
Et mes auteurs de référence,
Se voient bientôt gratifiés,
De signatures personnalisées…
Le téléphone retient son attention :
Perchée sur mon épaule
Elle se mêle à la communication
Avec des coa coa sonores
A l'autre bout du fil, mes amis sont surpris
Et se demandent avec raison
Ce que j'ai encore ramené à la maison…
Car il faut voir le logis...
Des bruissements d'ailes emplissent l'espace,
prolongeant la chanson de l'été.
On est heureux, fermant les yeux sur demain…
Pourtant il faut solutionner :
Déjà la nuit sur le balcon,
Fifine joue du clairon
avec ses coa coa qui agacent
et réveillent les voisins peu amènes.
AH ! Que n'avais-je maison et jardinet
pour abriter et protéger ce petit être cher !
A défaut, nous louâmes un jardin ouvrier,
A quelques km de notre cité…
Avec un abri spacieux, fenêtres ouvertes,
entouré de parcelles cultivées.
(de quoi faire son petit marché)…modeste...
C'était encore le bel été,
La saison des haricots verts à ramasser
Accroché à mon dos, l'oiseau surprenait les voisins
Oubliant un instant leur courroux pour de petits larcins…
A ma voix elle accourait, devant eux médusés.
Mais le soir venu, il fallait se séparer, rêvant aux retrouvaillles.
Hélas ! Vint la mauvaise saison et les afflictions de taille :
Une terrible maladie, longue durée, s'installa au foyer,
M'y trouvant malgré moi, à plein temps consignée...
Et Fifine se mit à déprimer,
quand ma voix ne lui parvint plus que trop rarement... Il lui fallait de la compagnie, ne pas la laisser mourir
Alors un proche ?? Croyant bien faire sans m'avertir
La plaça chez un fermier (éloigné) recueillant les volatiles.
Je ne l'ai jamais revue… ni réussi à savoir où elle était…
Sans doute avec ses semblables m'avait-elle oubliée.
Ce récit, m'a beaucoup remuée et attristée..
Un jour, un oiseau sur mon épaule se posa
Un jour, le bonheur de l'aile m'effleura…
A ce jour le chagrin fidèle est toujours là....
Oderay
Loin, derrière nous la méditerranée.
Le ciel n'est plus aussi bleu,
Ni le soleil aussi ardent :
Voici Fifine en banlieue
Et dans notre appartement.
Tout est nouveau pour elle,
la moquette a remplacé l'herbe,
le minuscule et ridicule balcon
Ignore lesfrondaisons à l'horizon.
Notre invitée explore les lieux,
Sous notre regard anxieux.
Les corniches des armoires
lui servent d'observatoire.
L'immense bibliothèque,
Et mes auteurs de référence,
Se voient bientôt gratifiés,
De signatures personnalisées…
Le téléphone retient son attention :
Perchée sur mon épaule
Elle se mêle à la communication
Avec des coa coa sonores
A l'autre bout du fil, mes amis sont surpris
Et se demandent avec raison
Ce que j'ai encore ramené à la maison…
Car il faut voir le logis...
Des bruissements d'ailes emplissent l'espace,
prolongeant la chanson de l'été.
On est heureux, fermant les yeux sur demain…
Pourtant il faut solutionner :
Déjà la nuit sur le balcon,
Fifine joue du clairon
avec ses coa coa qui agacent
et réveillent les voisins peu amènes.
AH ! Que n'avais-je maison et jardinet
pour abriter et protéger ce petit être cher !
A défaut, nous louâmes un jardin ouvrier,
A quelques km de notre cité…
Avec un abri spacieux, fenêtres ouvertes,
entouré de parcelles cultivées.
(de quoi faire son petit marché)…modeste...
C'était encore le bel été,
La saison des haricots verts à ramasser
Accroché à mon dos, l'oiseau surprenait les voisins
Oubliant un instant leur courroux pour de petits larcins…
A ma voix elle accourait, devant eux médusés.
Mais le soir venu, il fallait se séparer, rêvant aux retrouvaillles.
Hélas ! Vint la mauvaise saison et les afflictions de taille :
Une terrible maladie, longue durée, s'installa au foyer,
M'y trouvant malgré moi, à plein temps consignée...
Et Fifine se mit à déprimer,
quand ma voix ne lui parvint plus que trop rarement... Il lui fallait de la compagnie, ne pas la laisser mourir
Alors un proche ?? Croyant bien faire sans m'avertir
La plaça chez un fermier (éloigné) recueillant les volatiles.
Je ne l'ai jamais revue… ni réussi à savoir où elle était…
Sans doute avec ses semblables m'avait-elle oubliée.
Ce récit, m'a beaucoup remuée et attristée..
Un jour, un oiseau sur mon épaule se posa
Un jour, le bonheur de l'aile m'effleura…
A ce jour le chagrin fidèle est toujours là....
Oderay