Hiver
Publié le 22 janvier 2019
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Ciel de neige
Ouate grisée
Les arbres dépouillés
Attendent
Le ciel bas
S'appesantit
Edredon moelleux
Silence ...
Et le premier flocon danse
Voltige et se pose
Un autre, et dix, et cent, et mille,
Et c'est l'apothéose
Le ballet de millions
De ballerines, de papillons
Et le silence s'épaissit
Se molletonne
Si profond qu'il résonne
Et qu'on croirait entendre la respiration
Du moindre cristal de cette neige qui moutonne
Laine immaculée qui transforme
Chaque buisson en brebis
Chaque sapin en bonhomme
Et chaque branche noire se double
De son négatif de blancheur....
Plus de chemin, plus d'allée
La grand-route s'en est allée
Vers un ailleurs de fin du monde
Et la lumière blonde
Perce tout juste les nuées
De ma fenêtre qui s'embue
Je vois à peine le bout de ma rue
L'église s'endort sous son capuchon
Les maisons
Se recroquevillent et ferment
Les volets de leurs yeux
Et les fermes
Au loin sont noyées dans les cieux
Gris gris infiniment
Infini en gris et blanc
Ouate grisée
Les arbres dépouillés
Attendent
Le ciel bas
S'appesantit
Edredon moelleux
Silence ...
Et le premier flocon danse
Voltige et se pose
Un autre, et dix, et cent, et mille,
Et c'est l'apothéose
Le ballet de millions
De ballerines, de papillons
Et le silence s'épaissit
Se molletonne
Si profond qu'il résonne
Et qu'on croirait entendre la respiration
Du moindre cristal de cette neige qui moutonne
Laine immaculée qui transforme
Chaque buisson en brebis
Chaque sapin en bonhomme
Et chaque branche noire se double
De son négatif de blancheur....
Plus de chemin, plus d'allée
La grand-route s'en est allée
Vers un ailleurs de fin du monde
Et la lumière blonde
Perce tout juste les nuées
De ma fenêtre qui s'embue
Je vois à peine le bout de ma rue
L'église s'endort sous son capuchon
Les maisons
Se recroquevillent et ferment
Les volets de leurs yeux
Et les fermes
Au loin sont noyées dans les cieux
Gris gris infiniment
Infini en gris et blanc