encore du "pas tout neuf", en attendant que je renouvelle le stock !

Berceuse

encore du "pas tout neuf", en attendant que je renouvelle le stock !

Ecrit par l'Ordissinaute Michèle Eyriès

Tu as mal, mon Ailé, mon Aimé
Et c'est mon cœur qui souffre
Tu pleures et c'est mon cœur
Qui se noie dans tes larmes
Et ta main que tu caches
Parce qu'elle tremble un peu
Ta main d'enfant ou presque
Ta main d'adolescent
Je voudrais la tenir au tendre creux des miennes
Et l'y garder au doux
Et tes yeux cernés d'ombre aux paupières de Sienne
Je voudrais y poser les lèvres de l'oubli
Pour que nulle jamais n'y griffe de chagrin
Que nulle autre que moi
N'y allume de joie

 Car moi seule
Je sais que mon Ailé est chasseur d'absolu
Qu'il s'est brûlé les yeux aux néons du manège
Et qu'il faudra longtemps à son regard perdu
Pour se tourner enfin vers les seules étoiles
Où il lira nos noms à jamais confondus.

Dors, mon Ailé, mon Aimé,
Dors puisque je te veille;
Je serai là à ton réveil.