RÉflexions
Publié le 19 mai 2019
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RÉFLEXIONS
Mon âme nostalgique conduit mes pas dans les chemins creux
de notre bocage,où le calme qui règne conduit à la méditation.
Du bout de ma badine, je fauche une herbe qui cache à mes yeux
une simple fleur des champs. Le Printemps est une belle saison.
Il n’y fait point très chaud, plus très froid, la nature se réveille
après la léthargie de l’hiver. Solitaire et pensif, j’écoute mille
bruits
un oiseau qui fait des vocalises, le merle qui chante dans les treilles
l’écureuil curieux qui me regarde, le lapin qui apeuré s’ enfuit.
Le petit étang qui ferme le chemin est ce matin, remplit de vie
je m’approche à pas de loup pour ne rien effrayer, et je vois
les canards qui tels des plongeurs affamés, courent et crient.
Les poissons les narguent, sautent tel un ruissellement de soie.
Pourquoi faut-il que par ce vaste monde des hommes fous
au lieu de s’aimer, pensent à se détruire. Cette idée me poursuit
je cherche à comprendre comment et pourquoi dans des trous
innommables,on a couché, fauché, tant et tant de jeunes vies.
Leur seul péché c’était d’être différents. Si c’est là une raison
à leurs yeux suffisante pour justifier cette hécatombe atroce
ce qu’ils appellent dans leurs délires sanglants, une purification,
alors,c’est sur, rien ne va plus, ce sont des bêtes féroces.
Que m’importe à moi, que l’autre soit chrétien ou musulman
quand blessés, mutilés, ils souffrent, où est la différence ?
N’ont ils pas, avec toutes leurs misères, la même couleur de sang.
Ce dont souffre aujourd’hui le monde c’est de l’indifférence.
On pourra me donner cent et mille raisons, jamais je ne croirais
qu’au nom d’une idéologie, les autres doivent être malheureux.
La vie est si courte, elle est faite pour l’amour la joie et je sais
qu’un jour, les démons exorcisés, nous nous verront avec d’autres yeux.
Maurice Masson
Mon âme nostalgique conduit mes pas dans les chemins creux
de notre bocage,où le calme qui règne conduit à la méditation.
Du bout de ma badine, je fauche une herbe qui cache à mes yeux
une simple fleur des champs. Le Printemps est une belle saison.
Il n’y fait point très chaud, plus très froid, la nature se réveille
après la léthargie de l’hiver. Solitaire et pensif, j’écoute mille
bruits
un oiseau qui fait des vocalises, le merle qui chante dans les treilles
l’écureuil curieux qui me regarde, le lapin qui apeuré s’ enfuit.
Le petit étang qui ferme le chemin est ce matin, remplit de vie
je m’approche à pas de loup pour ne rien effrayer, et je vois
les canards qui tels des plongeurs affamés, courent et crient.
Les poissons les narguent, sautent tel un ruissellement de soie.
Pourquoi faut-il que par ce vaste monde des hommes fous
au lieu de s’aimer, pensent à se détruire. Cette idée me poursuit
je cherche à comprendre comment et pourquoi dans des trous
innommables,on a couché, fauché, tant et tant de jeunes vies.
Leur seul péché c’était d’être différents. Si c’est là une raison
à leurs yeux suffisante pour justifier cette hécatombe atroce
ce qu’ils appellent dans leurs délires sanglants, une purification,
alors,c’est sur, rien ne va plus, ce sont des bêtes féroces.
Que m’importe à moi, que l’autre soit chrétien ou musulman
quand blessés, mutilés, ils souffrent, où est la différence ?
N’ont ils pas, avec toutes leurs misères, la même couleur de sang.
Ce dont souffre aujourd’hui le monde c’est de l’indifférence.
On pourra me donner cent et mille raisons, jamais je ne croirais
qu’au nom d’une idéologie, les autres doivent être malheureux.
La vie est si courte, elle est faite pour l’amour la joie et je sais
qu’un jour, les démons exorcisés, nous nous verront avec d’autres yeux.
Maurice Masson