À ma femme
Publié le 14 décembre 2019
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Il est simple d'écrire à qui me sait l'aimer,
Combien mon cœur est pris par delà les tourments
Que me cause l'amour senti en ces moments
Où je veux l'embrasser.
Je sais que ma mutine saura reconnaître
La foi qu'en ingénu je dépose à ses pieds
Ouvrant mon âme à nue. Aujourd'hui il me sied
De comparaître
Alors comme au jour fou de la simple naissance
De la passion d'amour que j'ai vu naître en moi
Irrémédiablement je m'empli de l'émoi
En époux... À outrance
Immortelle névrose à parure apaisante,
Mon velours ouatiné, mon envie frémissante,
Pour m'entrer dans le cœur ton feu sût me saisir,
Pour ne plus en sortir.
Eblouissant mon air, amie mystérieuse !
De ta prunelle autant sublime que rieuse,
Lançant des matins bleus, car tu es là, toujours
Sur le gris de mes jours.
Ô Thérèse qui m’offre une coupe d’aurore !
Ô ma sève ! ô ma source inaltérable encore !
Comment te dire assez depuis le premier jour,
Les mots de mon amour ?
Combien mon cœur est pris par delà les tourments
Que me cause l'amour senti en ces moments
Où je veux l'embrasser.
Je sais que ma mutine saura reconnaître
La foi qu'en ingénu je dépose à ses pieds
Ouvrant mon âme à nue. Aujourd'hui il me sied
De comparaître
Alors comme au jour fou de la simple naissance
De la passion d'amour que j'ai vu naître en moi
Irrémédiablement je m'empli de l'émoi
En époux... À outrance
Immortelle névrose à parure apaisante,
Mon velours ouatiné, mon envie frémissante,
Pour m'entrer dans le cœur ton feu sût me saisir,
Pour ne plus en sortir.
Eblouissant mon air, amie mystérieuse !
De ta prunelle autant sublime que rieuse,
Lançant des matins bleus, car tu es là, toujours
Sur le gris de mes jours.
Ô Thérèse qui m’offre une coupe d’aurore !
Ô ma sève ! ô ma source inaltérable encore !
Comment te dire assez depuis le premier jour,
Les mots de mon amour ?