Printemps sans masque.

Ecrit par l'Ordissinaute oderay

}PRINTEMPS SANS MASQUE.

L'hiver lentement se fane,
Empile dans sa caravane
Ses valises de froidure,
Et disparaît dans la nature.

Il croise le printemps fantasque,
Souriant entre deux bourrasques,
Frais dans son habit verdoyant,
Tout boutonné de fleurs des champs.

Aux arbres, il met bouquets fleuris,
Futurs fruits bleus de rêveries.
Il insuffle au chant de l'oiseau,
La note gaie du renouveau.

Tandis qu'en leur corset serré,
Éclatent les bourgeons rosés,
Sur les fleurs à peine écloses,
La vie ailée déjà se pose.

Quand  tout renaît à la lumière,
Se renouvelle l'éphémère,
Puissent  nos coeurs suivre l'appel,
De cet éveil universel.

Vous qui passez sur le chemin,
L'esprit soucieux, ou bien chagrin,
Ôtez vos masques un instant,
Pour le doux baiser du printemps.

Oderay