Mémorable printemps silencieux !
Publié le 19 avril 2020
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Printemps silencieux
le temps se penche à mon balcon,
Il pleut l'ennui sur les maisons…
Mais le printemps ne le sait pas :
Le soleil dore son aura !
Jamais mémoire de printemps,
n'avait vu les hommes bannis,
De la terre souveraine,
Où la nature devient reine.
Se sont tus les bruits de l'humain,
La vie d'hier n'existe plus,
Et pour que revive demain,
Cloîtrés, Masqués fuyons l'intrus.
Moqueur, le merle de sa branche,
S'envole où bon lui semble,
Et moi, je montre patte blanche
Pour sortir, ou sanction, l'on tremble.
Sans jardinier, le haut gazon
Cache et froisse les jupons
Des coquelicots de saison,
Rougissants déjà en boutons.
Sans coiffeur dans les salons,
On se crêpe le chignon
A la barbe de sauvageon,
Du compagnon, à la maison.
Au coin ,le cerisier en fleurs,
Orgie de blanc sur fond, ciel bleu,
Répand ses flocons, ils meurent
En touchant le tapis herbeux,
Toutes couleurs confondues
le coeur du monde ne bat plus,
pauvres et riches éperdus,
Touchent le fond du jamais vu.
Sous l'édredon de mes rêves,
J'étouffe les idées noires
Pour ne point ôter l'espoir,
Garantissant un jour la trêve,
Car nos soignants sont au combat,
Admirables, jusqu'au trépas,
Ils vaincront le Corona,
mais le printemps ne le sait pas.
Oderay
avril 2020
le temps se penche à mon balcon,
Il pleut l'ennui sur les maisons…
Mais le printemps ne le sait pas :
Le soleil dore son aura !
Jamais mémoire de printemps,
n'avait vu les hommes bannis,
De la terre souveraine,
Où la nature devient reine.
Se sont tus les bruits de l'humain,
La vie d'hier n'existe plus,
Et pour que revive demain,
Cloîtrés, Masqués fuyons l'intrus.
Moqueur, le merle de sa branche,
S'envole où bon lui semble,
Et moi, je montre patte blanche
Pour sortir, ou sanction, l'on tremble.
Sans jardinier, le haut gazon
Cache et froisse les jupons
Des coquelicots de saison,
Rougissants déjà en boutons.
Sans coiffeur dans les salons,
On se crêpe le chignon
A la barbe de sauvageon,
Du compagnon, à la maison.
Au coin ,le cerisier en fleurs,
Orgie de blanc sur fond, ciel bleu,
Répand ses flocons, ils meurent
En touchant le tapis herbeux,
Toutes couleurs confondues
le coeur du monde ne bat plus,
pauvres et riches éperdus,
Touchent le fond du jamais vu.
Sous l'édredon de mes rêves,
J'étouffe les idées noires
Pour ne point ôter l'espoir,
Garantissant un jour la trêve,
Car nos soignants sont au combat,
Admirables, jusqu'au trépas,
Ils vaincront le Corona,
mais le printemps ne le sait pas.
Oderay
avril 2020