*** Balade Landaise ***
Publié le 1 juillet 2020
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Lors de nos balades printanières
Non loin des caminos de Compostelle
On y croisait des belles demoiselles
Vêtues en de belles jupes dentellières.
Dans ces pinèdes aux essences envoûtantes,
Ce furent des baignades romanesques.
L’aventure dans les vagues est tentante.
Vagues vertes dans les nuées d’arabesques.
Forêt silencieuse qui se réveille
Qu’il est doux de déguster ton silence,
Loin de la vie, près de l’océan vermeil.
D’ouïr le chant des douces complaisances.
Humer dès le réveil ton goût résine,
Répandant ton jeune parfum d’océan
Dans cette forêt ayant pris racine.
Le pâtre endormi, au repos de l’élan.
Dans la fraîcheur des bois longeant la route
L’on tisse sa toile d’argent ou d’or.
Dans ce voyage, nous sommes à l’écoute
Des rêves de sérénité de Flore.
Les grains sableux au soleil sont des étoiles.
Dans l’ombrage d’un soupir printanier,
Nous entendîmes le chant des cent voiles.
Rituels saisonniers des festivaliers.
Texte protégé. Gérard Hicés.