histoire vraie, les vacances de Fifine
Publié le 18 juillet 2020
(1791 lectures)
Lors de nos vacances d'été,
Près de la Méditerranée,
Un bel oiseau couleur fumée,
Vint un jour nous visiter.
Sur la caravane perché,
Il avait pris ses quartiers,
Comme pour mieux nous observer,
Ma famille et Touna mon chien colley.
Puis peu à peu, il s'enhardit,
Et des barrières il s'affranchit,
Pour s'inviter à notre table,
Perché sur un melon secourable.
Alors de prés je constatais,
Que notre "corneille" avait la patte cassée.
Une attelle j'improvisais,
Depuis "Fifine" ne voulait plus me quitter.
Elle partageait ma sieste
Sur mes genoux ou mon épaule,
A l'heure de la toilette
Fifine joueuse,et drôle....
Me dérobait ma brosse à dents
Et la transportait dans les airs,
Pour la remettre finalement,
Toujours, à l'endroit du larcin.
Les enfants s'amusaient en cachette,
A balader sur leur bicyclette
,Notre pensionnaire, trés fière!
Si bien qu'un jour,ils la semèrent.
En cette nuit d'orage, éclata la bagarre !
Et chacun, de chercher une lampe à la main
Le long du canal du midi,en vain….
Et ce fut mon mari, un bourru tendre
Qui dans la nuit, nul ne l'eut pensé
Ramena Fifine trempée !!.
Avec son trophée : l'oiseau,
Il fut pour moi, l'image du héros !
Arriva la fin des vacances...
Hélas en appartement, mini- terrasse,
Comment 'accueillir l'oiseau de l'espace ?
Pas question de mise en cage….
Nous décidâmes le coeur gros de lui laisser sa chance
Dans cette région, au doux climat, en liberté pour gage.
Mais Fifine,par ruse , dans les bagages
S'était cachée, derrière Touna ,l'amie de vacances.
Découverte....et,, tristes, sans elle , nous roulions déjà......,
Quand la voisine à grands signes,nous alerta: :
l'oiseau décidé à faire parti du voyage
S'était couché sur le toit sans ambages......
Alors désarmés, nous la logeâmes dans une boîte,
Entre les pattes de Touna qui la gratifia d'un coup de langue amicale.
A chaque aire de loisir, l'oiseau en faisait le tour de piste,
Sous l'oeil médusé des touristes,
Pour revenir à la hâte, dans sa boîte..de voyage.....,
Fifine s'était d'elle-même apprivoisée,
Et notre méridionale, devint banlieusarde......
(la suite serait trop longue à raconter)
Oderay