*** Son ombre ***
Publié le 9 février 2021
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Sur les rives vertes de la Dordogne
Je n’irai plus pêcher le saumon
L’anguille filera belle et tranquille.
Et cool ! Je filerai sur la presqu’île.
Et dans le bleu du ciel, le soleil brille
L’artifice doré n’est pas brindille.
Et sur cet élégant panache d’or,
La belle câline la passiflore.
Soyez la bienvenue la merveilleuse
Vous, qui silencieuse, étiez gambilleuse
Dans vos ornières paisibles d’amour
Exaltante aux soupirs de désamours.
Dans cet enchanteresse mélodieuse
La belle fut joliesse et chamailleuse
Amenant en solitaire son ombre,
Secrète, aux mielleuses d’une pénombre.
Où sont donc nos ivresses passagères
Dans ses vénustés qui nous escortèrent ?
En ces courses folles dans la pampa
Où nous dansions autour d’un catalpa.
Vous fûtes longtemps lointaine, rêveuse,
Étiez portée par un nuage ; verveuse,
Dans vos matins d’amour d’été triomphants.
Mes souvenirs sont des nuits d’oliphants.
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