Vive la Vie
Publié le 26 février 2021
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La vie n'est qu'une ombre passant un moment sur la scène des jours.
Quelle performance que de réussir à donner assez d'ampleur à cette ombre pour transformer le quotidien monotone en journées attrayantes.
Notre société moderne évolue trop rapidement, secouée de mouvements imprévisibles, d'actions impulsives, c'est un curieux mélange de violence et de calme qui ne nous permet pas de vivre en toute quiétude. Il faut
s'adapter autant que possible aux remous suscités par ce monde en effervescence; on tombe, chute après chute on se relève, on panse ses blessures, vaille que vaille, courageusement on poursuit son chemin.
Je pense aux déshérités, aux handicapés pour qui les temps sont de plus en plus difficiles. Non la vie n'est pas "un long fleuve tranquille" ! C'est le parcours du combattant qui avance coûte que coûte, de chausse-trappes en chausse-trappes, écrasé par le poids de son barda, soutenu par l'espoir d'arriver indemne à son cantonnement.
Je fais partie des chanceux ayant suffisamment de ressources pour vivre décemment, sans tendre la main.
Arrivée au terme de ma vie, quand sonnera l'heure du grand départ j'aimerai reposer au milieu des fleurs, bercée par le frou-frou des insectes, les chants d'oiseaux et les trilles des rossignols. Mais peut-être n'est-ce qu'un espoir un peu fou ?
Paule Husson
Quelle performance que de réussir à donner assez d'ampleur à cette ombre pour transformer le quotidien monotone en journées attrayantes.
Notre société moderne évolue trop rapidement, secouée de mouvements imprévisibles, d'actions impulsives, c'est un curieux mélange de violence et de calme qui ne nous permet pas de vivre en toute quiétude. Il faut
s'adapter autant que possible aux remous suscités par ce monde en effervescence; on tombe, chute après chute on se relève, on panse ses blessures, vaille que vaille, courageusement on poursuit son chemin.
Je pense aux déshérités, aux handicapés pour qui les temps sont de plus en plus difficiles. Non la vie n'est pas "un long fleuve tranquille" ! C'est le parcours du combattant qui avance coûte que coûte, de chausse-trappes en chausse-trappes, écrasé par le poids de son barda, soutenu par l'espoir d'arriver indemne à son cantonnement.
Je fais partie des chanceux ayant suffisamment de ressources pour vivre décemment, sans tendre la main.
Arrivée au terme de ma vie, quand sonnera l'heure du grand départ j'aimerai reposer au milieu des fleurs, bercée par le frou-frou des insectes, les chants d'oiseaux et les trilles des rossignols. Mais peut-être n'est-ce qu'un espoir un peu fou ?
Paule Husson