Jeunesse contre vieillesse
Publié le 1 septembre 2021
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À l'âge où se meurt la vieillesse de ma jeunesse,
Naît la jeunesse de ma vieillesse.
C'est alors que se meurent mes envies de jeunesse,
Et naissent mes ennuis de vieillesse.
Là, subissant les affres de cette infamie.
Comme Don Diégue, humilé je crie mon désespoir :
« Vieillesse, serais-tu vraiment mon ennemie ,
Toi qui de ma jeunesse triomphe sans gloire ? »
Cependant que, malicieuses, des douleurs m'affligent,
De mille maux souffrant, je succombe, miséreux.
À l' usage d'une canne, la marche m'oblige,
Derrière d'affreuses lunettes se meurent mes yeux.
Sinueuses d'affreuses rides émanent.
Du fauteuil au lit, plus que vivre, je survie,
En Maudissant le sort qui sur moi s'acharne.
M’humiliant dans cette triste fin de vie.
Qu'à la jeunesse, la vieillesse ait laissé la vigueur,
D’aucuns s'en contenteront, puisqu'ainsi va la vie...
Qu'à la vieillesse, la jeunesse ait laissée les douleurs,
Mais...
Est-ce là l'héritage de toute une vie ?
Naît la jeunesse de ma vieillesse.
C'est alors que se meurent mes envies de jeunesse,
Et naissent mes ennuis de vieillesse.
Là, subissant les affres de cette infamie.
Comme Don Diégue, humilé je crie mon désespoir :
« Vieillesse, serais-tu vraiment mon ennemie ,
Toi qui de ma jeunesse triomphe sans gloire ? »
Cependant que, malicieuses, des douleurs m'affligent,
De mille maux souffrant, je succombe, miséreux.
À l' usage d'une canne, la marche m'oblige,
Derrière d'affreuses lunettes se meurent mes yeux.
Sinueuses d'affreuses rides émanent.
Du fauteuil au lit, plus que vivre, je survie,
En Maudissant le sort qui sur moi s'acharne.
M’humiliant dans cette triste fin de vie.
Qu'à la jeunesse, la vieillesse ait laissé la vigueur,
D’aucuns s'en contenteront, puisqu'ainsi va la vie...
Qu'à la vieillesse, la jeunesse ait laissée les douleurs,
Mais...
Est-ce là l'héritage de toute une vie ?