Contes pour petits et grands...
Publié le 19 octobre 2021
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L'ILE AUX SENTIMENTS
Il était une fois, une île où tous les différents Sentiments
vivaient :
le Bonheur, la Tristesse, le Savoir, ainsi que tous les autres,
l'Amour y compris.
Un jour, on annonça aux Sentiments que l'île allait couler.
Ils préparèrent donc tous leurs bateaux et partirent.

Quand l'île fut sur le point de sombrer, l'Amour décida d'appeler à l'aide.
La Richesse passait à côté de l'Amour dans un luxueux bateau.
L'Amour lui dit : "Richesse, peux-tu m'emmener ?"

L'Amour decida alors de demander à l'Orgueil, qui passait aussi dans un magnifique vaisseau :
"Orgueil, aide-moi je t'en prie !"

La Tristesse étant à côté, l'Amour lui demanda :
"Tristesse, laisse-moi venir avec toi."


l'appeler !
Soudain, une voix dit : "Viens Amour, je te prends avec moi."
C’était un vieillard qui avait parlé.
L'Amour se sentit si reconnaissant et plein de joie qu'il en oublia de demander son nom au vieillard.
Lorsqu'ils arrivèrent sur la terre ferme, le vieillard s'en alla.


"Le Temps ?", s'interrogea l'Amour. "Mais pourquoi le Temps m'a-t-il aidé ?"
Le Savoir, sourit plein de sagesse, et répondit :
"C'est parce que seul le Temps est capable de comprendre combien l'Amour est important dans la
Vie."
- ( D'après un conte de Lila Khaled (conteuse pour 'petites et
grandes oreilles )(internet )
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2/..
LA ROSE
– Je t’aime, dit le Petit Prince.
– Moi aussi je te veux, dit la rose.
– Ce n’est pas pareil…, répondit le Petit Prince.
Vouloir, c’est prendre possession de quelque chose, de
quelqu’un.
C’est chercher chez les autres ce qui peut remplir nos besoins
personnels d’affection, de compagnie…
Vouloir, c’est chercher à faire nôtre ce qui ne nous appartient
pas, c’est s’approprier ou désirer quelque chose pour nous
combler, parce qu’à un moment donné, quelque chose nous manque.
Aimer, c’est désirer le meilleur pour l’autre, même s’il a des
aspirations différentes des nôtres.
Aimer, c’est permettre à l’autre d’être heureux, même si son
chemin est différent du mien.
C’est un sentiment désintéressé qui naît d’un don de soi, c’est
se donner entièrement à partir de notre coeur.
Quand on aime, on donne sans rien demander en échange, pour le
simple et pur plaisir de donner.
Mais il est aussi certain que ce don, ce don de soi,
complètement désintéressé, ne se fait que quand on connaît.
Nous ne pouvons aimer que ce que nous connaissons, parce
qu’aimer veut dire se jeter dans le vide, faire confiance à la
vie et à l’âme.
L’âme ne s’achète, ni se vend.
Et connaître, c’est justement tout savoir de toi, de tes joies,
de ta paix, mais aussi de tes contrariétés, de tes luttes, de
tes erreurs.
Parce que l’amour transcende les disputes, la lutte et les
erreurs, l’amour, ce n’est pas uniquement pour les moments de
joie.
Aimer, c’est la confiance absolue que, quoi qu’il se passe, tu
seras toujours là.
Non parce que tu me dois quelque chose, non par possession
égoïste, mais juste être là, en compagnie silencieuse.
Aimer, c’est savoir que le temps n’y changera rien, ni les
tempêtes, ni mes hivers.
Aimer, c’est donner à l’autre une place dans mon coeur pour
qu’il y reste comme un père, une mère, un fils, un ami, et
savoir que dans son coeur à lui, il y a une place pour moi.
Donner de l’amour ne vide pas l’amour, au contraire, il
l’augmente.
La manière de donner autant d’amour, c’est d’ouvrir son coeur et
de se laisser aimer.
– J’ai compris, dit la rose.
– Ne cherche pas à comprendre l’amour, vis-le, dit le Petit Prince.
( Texte écrit, d’après le livre « Le petit prince » d’Antoine de Saint-Exupéry, )
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3/
le soleil et le vent
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Un jour, le Soleil et le Vent argumentaient au sujet de leur force mutuelle.
Qui était le plus fort ?
Loin plus bas, ils virent un homme qui marchait le long de la
route.
Il portait un lourd manteau.
- « Faisons un concours pour voir qui d’entre nous peut enlever
le manteau de cet homme » dit le Soleil.
- « Cela sera très simple pour moi » dit le Vent avec
vantardise.
Il souffla tellement fort que la poussière et les feuilles
remplirent l’air.
Les arbres commencèrent à se balancer.
Mais plus le Vent soufflait, plus l’homme resserrait son manteau
avec force.
Éventuellement, le Vent abandonna la partie, épuisé.
Alors le Soleil sortit de derrière un nuage et commença à
sourire.
Pendant que le Soleil brillait de plus en plus, l’air devint
plus chaud.
L’Homme lentement devint plus confortable et déboutonna son
manteau.
Éventuellement, il eut tellement chaud qu’il décida d’enlever
son manteau et de se reposer sous l’ombre d’un arbre.
- « Comment as-tu fais cela ? » demanda le Vent ?
- « J’ai éclairé son chemin », répliqua le Soleil, « et par la
gentillesse, j’ai obtenu ce que je voulais. »
Cité dans Paul Blenkiron, "Stories and Analogies in Cognitive
Behaviour Therapy" (2010), Wiley-Blackwell, A. John Wiley &
Sons, Ltd, Publication, New York
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4/...le flocon de neige
Une mésange s'adresse à une colombe :
- Dis-moi, quel est le poids d'un flocon de neige ?
Et la mésange de répondre :
- Ça ne pèse pas, ça pèse moins que rien.
- Attends, ma colombe, je vais te raconter une histoire.
L'autre jour, j'étais sur la branche d'un sapin quand il a commencé à neiger. Tout doucement.
Une petite neige tranquille, pas méchante, sans bruit et sans
tempête.
Comme je n'avais rien de mieux à faire, je me suis mise à
compter les flocons qui tombaient sur la branche où je me
trouvais.
J'en ai compté 751 972.
Oui, je commençais à avoir mal aux yeux et ça s'embrouillait un
peu dans ma tête, mais je me rappelle bien : 751 972. Oui, c'est
ça.
Et quand le 751 973ème flocon est tombé sur la branche, même si
ça ne pèse pas, même si c'est rien, moins que rien comme tu le
dis, eh! bien, figure-toi que la branche s'est cassée.
La colombe se mit à réfléchir.
Peut-être ne manque-t-il finalement que le geste d'une personne
pour que le monde bascule, pour que bien des choses changent et
pour que les gens vivent mieux.
En lisant cela, vous vous posez peut-être la question :
« Et moi, qu'est-ce que je fais dans tout ça?
Quel poids a ma présence dans telle ou telle activité ?
À quoi ça va servir de m'engager plus ?"
Ce ne sera qu'une goutte d'eau face à une mer de besoins, ce ne
sera qu'une prière, qu'un mot d'encouragement, qu'une présence
discrète. »
Pensez à ce 751 973ème flocon. C'est lui qui a tout changé !
Chaque chose prise isolément a un poids bien dérisoire, mais l'accumulation de tous nos gestes de considération peut faire bouger pas mal de choses.
BONNE JOURNÉE ,, en espérant que cela vous a plu.....

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