CE LAPIN MANGE UNE BANANE POUR LA PREMIERE FOIS AMUSANT
Le monde n’est pas prêt à essayer de nouvelles choses, en particulier lorsqu’il s’agit de nourriture. Personnellement, j’adore développer mon palais et tester de nouveaux aliments. Les chances que j’aime quelque chose de nouveau sont plutôt élevées, étant donné que j’adore manger. J’aurais pensé que les animaux étaient encore plus disposés à essayer de nouvelles choses que les humains. Mon chien et mon cochon d’Inde mangeraient à peu près tout si je les laissais faire. Cet adorable petit lapin goûte une banane pour la première fois, et il est plutôt évident qu’il adore vraiment ça?! Sa façon de la manger va vous faire fondre. Il tient la banane entre ses pattes avant et la dévore tandis que ses oreilles sont en arrière. Je ne pense pas qu’on puisse trouver plus mignon qu’un petit lapin mangeant une banane?! Regardez à quel point il est adorable dans la vidéo ci-dessous. Et préparez-vous à fondre?!
Interview : trois bonnes raisons de sauver les primates. Les primates rassemblent de nombreux singes ainsi que de petits mammifères. Menacées par la chasse et le changement de leur habitat, certaines espèces sont aujourd’hui en voie de disparition. Futura-Sciences a rencontré Annette Lanjouw, primatologue, lors de son allocution à TEDxCannes afin qu’elle nous parle de leur protection.
Vous allez trouver dans le commerce bon nombre de nourriture pour oiseaux sauvage, ça va du mélange de graines à la boule de suif ou de saindoux mais vous pouvez aussi fabriquer vos boules de saindoux vous-même.
En faisant fondre un bloc de saindoux dans une casserole,y ajouter un mélange de graines ou rien que des graines de tournesol pendant qu’il est encore mou, mélanger et ensuite le verser dans, par exemple un petit pot de yahourt ou de danette par exemple, démouler une fois le saindoux refroidi et durci et placer dans de petits présentoirs à l’abri de la pluie et de la neige. Il est facile de fabriquer soi-même ces petits abris, quelques morceaux de planche et un morceau d'éternit (sans amiante) feront l'affaire.
Vous pouvez aussi le verser directement dans une coupelle peu profonde ou dans une barquette en aluminium et présenter le tout dans une mangeoire à plateau. Ne pas oublier qu’il n’y a pas de produit conservateur dans ce type de préparation, donc ne pas en disposer trop à la fois pour éviter la pourriture. Congeler le surplus et distribuer au fur et à mesure. Une mangeoire adéquate Le saindoux est une excellente source de calories pour aider les oiseaux à mieux survivre aux longues nuits glaciales. Il est surtout apprécié par les pics, mésanges, sitelles,grimpereaux, troglodytes, merles, grives, étourneaux.
Les noix, noisettes et cacahuètes. Toutes les sortes de noix, noisettes, arachides sont très appréciées par les oiseaux, la provision disparaît vite de vos mangeoires car ils vont les cacher ailleurs en prévision de jours plus difficiles. Les noix de coco sont coupées en deux et suspendues pour en faire le régal des mésanges et pics. Appréciées des geai des chênes, sitelles, mésanges, chardonnerets, sizerins, étourneaux, tarins, pinsons etc…
Le Maïs. Le maïs est apprécié de presque tous les oiseaux, il peut être présenté en épi, égrené ou concassé. Le maïs égrené sera servi à même le sol, ne pas le mettre dans des distributeurs ils s’obstrueraient très vite. Il vaut mieux réserver le maïs concassé pour vos distributeurs. Tous les oiseaux viendront manger votre maïs, qu’il soit en mangeoire couverte ou en distributeurs.
Le tournesol. Une mangeoire qui se respecte ne saurait se passer de tournesol, c’est l’aliment de base. C’est la graine la plus nutritive que l’on puisse offrir aux oiseaux. Il est inutile d’énumérer les espèces d’oiseaux qui en mangent, ils en mangent presque tous, le tournesol est consommé en plus grande quantité que n’importe quelle autre graine.
Le tournesol strié Le tournesol strié convient à la plupart des oiseaux qui ont un bec puissant. Le tournesol noir Les petites graines de tournesol noir conviennent aux oiseaux au bec faible. sera préféré donc d’une plus grande variété d’oiseaux.
On peut mettre le tournesol dans les distributeurs, les mangeoires couvertes et à même le sol pour certaines espèces qui préfèrent manger au sol. Le millet. Le millet possède une haute teneur en amidon, est une bonne source de vitamines et de minéraux. Il est généralement présent dans les mélanges de graines, on distingue : Le millet blanc qui est considéré comme une friandise par un grand nombre d’oiseaux et Le millet rouge qui est aussi un aliment de base pour tous les oiseaux. Le chardon. Le chardon est le bonbon des chardonnerets ! Comme il est très léger et volatile, il est préférable de le servir dans les mangeoires spécialement conçues pour servir les graines de chardon une à la fois. Certains distributeurs ont des petits orifices par lesquels les fines graines ne savent passer qu’une par une. Vous trouverez des graines de chardons importées d’Afrique. Le chardon est riche en huiles végétales. Les graines de niger. Les graines de niger viennent de la plante Guizotia abyssinica, ou Guizotia oléifère. Ces graines fines ont une haute teneur en huile et sont surtout destinées aux chardonnerets et aux tarins. Il vaut mieux utiliser les graines de niger dans une mangeoire spéciale, des petits orifices empêchent la dispersion des graines. Divers Le gras de jambon coupé en petits morceaux conviendra très bien aussi mais j'insiste sur le découpage car de trop gros morceaux pourraient étouffer certains petits oiseux trop gourmands. Vous pouvez aussi demander à votre boucher du lard gras non salé ou simplement la graisse de viande qu'ils enlève au découpage, la faire fondre et ajouter des graines de la même manière qu'avec le saindoux.
Les singes pourraient disparaître d’ici 25 ans Des gorilles aux gibbons, environ 60% des primates, les plus proches parents biologiques de l’homme dans le monde animal, sont menacés d’extinction en raison de la dévastation résultant des activités humaines, révèle une recherche alarmante. «Ce qui est inquiétant c’est qu’environ 60% des espèces de primates sont désormais menacées de disparaître et que quelque 75% voient leurs populations décliner», résument les 31 primatologues dont les travaux analysant chaque espèce connue sont parus mercredi dans la dernière édition de la revue américaine Science Advances. « La vérité, c’est que nous sommes à un moment critique pour un grand nombre de ces créatures », juge Paul Garber, professeur d’anthropologie à l’Université d’Illinois, principal co-auteur avec Alejandro Estrada, de l’université nationale autonome de Mexico. Pas plus de trente ans. Plusieurs espèces de lémuriens et de singes comme les lémuriens catta à queue annelée, les colobes rouges Udzungwa, les singes à nez retroussé, les semnopithèques à tête blanche et les gorilles de Grauer, ont des populations très réduites de seulement quelques milliers d’individus. Pour les gibbons d’Hainan, espèce de singe de Chine, il n’en reste pas plus de trente, selon cette étude. L’orang-outang de Sumatra est une autre espèce de primates en danger extrême de disparaître après avoir perdu 60% de son habitat entre 1985 et 2007, précise le professeur Garber. Ensemble de menacesCes espèces sont confrontées à un ensemble de menaces dont la chasse, le commerce illégal d’animaux de compagnie et la perte de leur habitat, les humains continuant de couper des arbres dans les forêts tropicales, de construire des routes et d’exploiter des mines, déplore-t-il. Toutes ces activités sont menées « d’une manière inutilement destructrice et non-durable », ajoute le professeur Barber. « Ces primates survivent dans les forêts de pays comme la Chine, Madagascar, l’Indonésie, la Tanzanie et la République démocratique du Congo (RDC) », précise-t-il. Priorité mondiale« Tristement, au cours des 25 prochaines années, un grand nombre de ces espèces de primates disparaîtront à moins que nous ne fassions de leur préservation, une priorité mondiale », plaide ce primatologue. Seulement quatre pays, le Brésil, l’Indonésie, Madagascar et la RDC, abritent les deux-tiers de toutes les espèces de primates que compte la planète. Cespays sont de ce fait des cibles évidentes pour mettre en œuvre des mesures pour arrêter, voire peut-être même inverser le phénomène d’extinction des primates. Menaces La perte d’habitat de ces animaux est souvent lié à des taux élevés de croissance démographique et à la pauvreté des populations vivant à proximité, expliquent les auteurs de l’étude. « S’attaquer à la pauvreté locale et réduire la croissance de la population sont des composants indispensables pour la préservation des primates », explique le professeur Garber. « Développer des économies fondées sur la conservation des forêts et des primates qui y vivent tout en augmentant les possibilités d’éducation des femmes des populations locales seraient des mesures qui commenceraient à répondre à certaines des plus grandes menaces à la survie des primates », estime-t-il. L’agriculture est la plus grande menace humaine pour l’habitat des primates, selon ces chercheurs. « Les pratiques agricoles sont perturbatrices et détruisent des habitats vitaux de 76% de toutes les espèces de primates sur la Terre », précise le professeur Garber.Il cite en particulier la production d’huile de palme, de soja et de caoutchouc ainsi que l’exploitation forestière et l’élevage qui ont entraîné la destruction de plusieurs millions d’hectares de forêts. L’exploitation minière et le forage pétrolier entre autres viennent s’ajouter à la longue liste des activités destructrices des forêts dans le monde et desprimates qui y vivent, précise l’étude. Une dernière chance« Il nous reste une dernière chance de fortement réduire voire éliminer les menaces humaines à la survie des primates et de leur habitat en mettant en œuvre des mesures de conservation et en rendant le monde conscient deleur situation désespérée », plaident ces primatologues. Il est évident ici que une fois de plus, c'est le comportement du prédateur qu'est l'être humain qui est à l'origine de la disparition progressive de la pluspart des espèces animales vivant sur cette planèteet ce, aussi bien sur terre que sur mer ainsi que dans les airs. La déforestation massive doit absolument prendre fin car c'est ainsi que l'on détruit le cadre même de vie de nos amies les bêtes....Si elles sont vraiment nos amies, traitons-les donc en tant que telles . BON WEEKEND Pierre
Quand vous commencez à nourrir les oiseaux sauvages vous ne devez pas l’interrompre,vous signez une sorte de contrat moral avec eux,les oiseaux vont prendre l’habitude de venir se nourrir chez vous dès qu’ils auront découvert tout ce qu’ils peuvent manger sans faire trop d’efforts.
Par temps de gel, les oiseaux fournissent des efforts considérables pour trouver à manger et trouver une mangeoire vide les obligerait à chercher ailleurs, ce qui pourrait leur être fatal.
Si vous commencez, vous devez continuer jusqu’au printemps.
Pourquoi les nourrir ?
La nature, en temps ordinaire, procure aux oiseaux toute la nourriture dont ils ont besoin et ce n’est pas le froid leur plus grand ennemi mais plutôt le manque de nourriture. Quand la neige recouvre le sol et les arbres, nos amis se trouvent en période de diète et le taux de mortalité est élevé si cette période se prolonge. De même qu’un sol dur et gelé les empêche d’attraper les vers qui ont trouvé refuge dans les profondeurs de la terre. L’énergie qu’ils dépensent pour trouver leur nourriture (quand ils en trouvent) est considérable et n’est pas compensée par leurs maigres repas. Les jours très courts et les longues nuits d’hiver ne laissent que peu d’heures à nos oiseaux pour trouver tout ce dont ils ont besoin. C’est alors que l’homme peut intervenir en les aidant par un apport de nourriture et les mangeoires deviennent des maisons d’hôte précieux pour nos petits volatiles. Nos petits quitteront leur environnement naturel pour se rapprocher de nos habitations et vous pourrez constater certaines espèces rares se mettre à fréquenter votre jardin.
Par grand froid, certains oiseaux peuvent, sur une nuit perdre jusqu’à 10% de leur poids et parfois plus, ils doivent donc absolument trouver de la nourriture pendant les courtes journées d’hiver pour compenser cette perte de poids. C’est cette nourriture qui leur permettra de garder leur chaleur pour lutter contre le froid. Si nos amis ne trouvent pas suffisamment à manger il mourront de froid à courte échéance.
Les mésanges, les roitelets, les rouge-gorge et tous les petits oiseaux comme les troglodytes sont des espèces particulièrement fragiles, comme vous l’avez compris, c’est le manque de nourriture qui tue et non le froid. Je le dis encore une fois, ce serait dramatique pour eux si vous deviez interrompre leur nourrissage en pleine période de froid car ils se livreraient à une lutte sans merci pour la maigre pitance que la nature leur offre en cette période.
Ce sont les plus petits oiseaux qui ont besoin de grandes quantités de nourriture, un rouge-gorge par exemple doit manger l’équivalent d’un quart de son poids corporel s’il veut survivre, un troglodyte doit manger continuellement, 90% des oiseaux de cette espèce peuvent disparaître lors d’hiver particulièrement froids .
La raison de cette mortalité au froid est liée à une surface corporelle proportionnellement plus grande chez les petits oiseaux. Comme les déperditions de chaleur se font plus rapidement, ils doivent donc manger proportionnellement beaucoup plus. Les oiseaux doivent maintenir une température corporelle qui se situe entre 40 et 44,4° C. C'est la température la plus élevée de toutes les espèces animales. Les passereaux doivent manger vite et beaucoup s'ils veulent maintenir cette température corporelle et survivre en hiver. C'est pourquoi manger continuellement est pour les petits oiseaux, une question de survie.
Quand les nourrir ?
Débutez le nourrissage avec l’arrivée des premiers gels selon la région où vous habitez, entre fin octobre et fin novembre et quand le temps se radoucit au environ du printemps, diminuez petit à petit les rations pour arrêter définitivement quand la température permet la germination des plantes.
Surtout évitez une suralimentation,ne les gavez pas, vous allez augmenter le nombre de visiteurs de votre mangeoire et ainsi augmenter le risque de maladies telles que la salmonellose et (ou) de la tuberculose, maladies infectieuses et fréquentes chez les oiseaux de nos jardins. Nous devons les aider mais pas les rendre tributaires des mangeoires, ils doivent conserver l’instinct de recherche de nourriture.
Encore quelques conseils : Avant le début de la saison,ettoyer la mangeoire à l’eau chaude savonneuse mais aussi au printemps.
Vérifier chaque jour la propreté t nettoyer pour éviter l’accumulation de déjections ou d’aliments moisis. Vous écarterez ainsi les risques de salmonellose fatale à nos amis.
La mangeoire doit se trouver en hauteur (1,50m) éloignée des arbres ou points hauts d’abris de jardin par exemple, les chats et autres prédateurs y ont leurs postes de guet. Pas trop près de la maison mais quand même assez près pour que vous sachiez les observer dans un endroit de préférence à l’abri du vent du nord et ensoleillé de préférence (oui je sais ce n’est pas toujours facile).
Ravitailler la mangeoire à heure régulière, le matin le plus tôt possible et en fin d’après midi si c’est nécessaire, vous verrez qu’ils peuvent vider une mangeoire sur une matinée certains jours de grands froids. N’oubliez pas de parsemer le sol de graines car certains oiseaux préfèrent se nourrir sur le plancher des vaches.
Et l’eau ... La nourriture que vous allez leur donner est riche en graisse mais contient très peu d’eau, nos amis ont besoin de beaucoup d’eau.
Vous pouvez installer un écipient assez plat et peu profond et le remplir d’eau tiède, le remplir ou changer l’eau deux fois par jour, il est important que ce récipient soit et reste propre, encore une fois pour éviter les maladies.
Ne jamais ajouter de sel ou ’alcool ou de glycérine comme j’entends parfois et évidemment jamais d’antigel, c’est pour les moteurs et non pour les oiseaux.
J’ai la chance de posséder un petit étang et j’ai aménagé un petit espace où nos amis savent se désaltérer sans prendre de risques, une ou deux grosses pierres affleurantes font souvent l’affaire.
Les principaux oiseaux qui visiteront vos mangeoires.
Réseaux électriques : les écureuils font plus de dégâts que les cybercriminels.
Par Marc Zaffagni, Futura
Un expert en sécurité s'est amusé à recenser le nombre de coupures de courant provoquées suite aux dégradations commises par des animaux. Bilan, les écureuils font le plus de dégâts sur les infrastructures électriques. Une démonstration censée relativiser le pouvoir de nuisance des cybercriminels dans ce domaine.
Vous souvenez-vous de Stuxnet, le redoutable malware codéveloppé par la NSA (États-Unis) et l'armée israélienne pour s'attaquer aux centrifugeuses iraniennes d'enrichissement d'uranium ? À ce jour, il s'agit du seul cas publiquement connu de cyberattaque contre des infrastructures d'énergie. Malgré cela, des informations anxiogènes évoquant la possibilité de cyberattaques contre des réseaux électriques, hydrauliques, des centrales nucléaires, circulent régulièrement sur la Toile. Chris Thomas, expert pour la société Tenable (sécurité informatique pour les entreprises), a choisi une approche décalée pour tenter de relativiser l'ampleur de la menace. Il a entrepris de recenser à l'échelle mondiale le nombre de dégradations commises par des animaux sur des réseaux électriques ayant entrainé des coupures de courant. 1.748 incidents imputables à des animaux Baptisé Cyber Squirrel 1, son projet comptabilise à ce jour à ce jour 1.748 incidents imputables à des animaux. Le site s'appuie sur des articles de presse évoquant ces faits. Les écureuils (squirrel en anglais) totalisent le plus grand nombre de dégâts, devant les oiseaux, les serpents, les ratons laveurs, les rats et les martres. En France, le site Cyber Squirrel 1 répertorie quatre « attaques » ayant entrainé des coupures de courant imputées à un corbeau, un écureuil, une limace et un oiseau. Bilan, selon Chris Thomas, nos amis les bêtes seraient à l'heure actuelle bien plus dangereux pour nos installations électriques que d'obscurs piratesrêvant de semer le chaos. Même si la menace n'est tout de même pas à prendre à la légère, un regard décalé et humoristique ne fait pas de mal, histoire de ne pas céder à une cyber paranoïa...
Le monde n’est pas prêt à essayer de nouvelles choses, en particulier lorsqu’il s’agit de nourriture. Personnellement, j’adore développer mon palais et tester de nouveaux aliments. Les chances que j’aime quelque chose de nouveau sont plutôt élevées, étant donné que j’adore manger.
J’aurais pensé que les animaux étaient encore plus disposés à essayer de nouvelles choses que les humains.
Mon chien et mon cochon d’Inde mangeraient à peu près tout si je les laissais faire. Cet adorable petit lapin goûte une banane pour la
première fois, et il est plutôt évident qu’il adore vraiment ça?! Sa façon de la manger va vous faire fondre. Il tient la banane entre ses
pattes avant et la dévore tandis que ses oreilles sont en arrière.
Je ne pense pas qu’on puisse trouver plus mignon qu’un petit lapin mangeant une banane?! Regardez à quel point il est adorable dans la
vidéo ci-dessous. Et préparez-vous à fondre?!
Par Xavier Demeersman.
Combien de singes restera-t-il sur notre planète d’ici 2060 ? Une vaste étude dirigée par 31 primatologues indique que 60 % des espèces pourraient avoir disparu si rien n’est fait pour freiner la destruction de leurs habitats, entre autres causes. Leur cousin, Homo sapiens, est le principal responsable des extinctions qui les menace.
À quoi ressemblera le monde de demain ? Le rythme auquel disparaissent aujourd'hui les espèces animales et végétales atteindrait entre huit et cent fois le taux d'extinction habituel. Il correspondrait alors à celui d'une extinction de masse, selon une étude publiée en juin 2015.
D'après une analyse réalisée par 31 primatologues, dont les résultats sont publiés dans Science Advances, nos proches cousins les singes sont particulièrement exposés et risquent tout bonnement de disparaître. 75 % d'entre eux sont en déclin et si rien n'est fait, ces scientifiques estiment que 60 % des 504 espèces se seront éteintes d'ici 25 à 50 ans. Pour les grands singes, la situation est déjà très préoccupante, selon le rapport de l'UICN de septembre 2016, quatre des six espèces sont au bord de l’extinction.
Dégradation et fragmentation de leurs habitatsLes causes sont multiples et l'Homme en est le dénominateur commun. Comme pour l'ensemble du monde vivant terrestre, la première d'entre elles estla perte des habitats. La demande exponentielle de ressources alimentaires conduit à la déforestation massive des lieux de vie de la plupart des singes. Ceux-ci se répartissent pour les deux tiers dans des espaces longtemps dominés par des forêts équatoriales : Brésil, Indonésie, Madagascar et République démocratique du Congo. Toutes les grandes forêts y sont aujourd'hui en recul (deux millions de kilomètres carrés de moins en 20 ans), brûlées, lacérées et fragmentées par les constructions de routes, de barrages, par des mines, des forages pétroliers, etc. (pas moins de 25 millions de kilomètres de routes devraient être réalisés d'ici 2050 d'après les projections).
Un des exemples les plus dévastateurs est celui des plantations géantes de palmiers à huile,
en Indonésie. Les orangs-outans y ont perdu 60 % de leur territoire.
Devenus indésirables, ils sont souvent pourchassés et même empoisonnés.
Les centres accueillant les orphelins se multiplient. Une situation que connaissent très bien les gibbons à joues pâles et les gibbons de Hainan, en Chine, sous la pression des plantations de caoutchouc.
© Tim Laman, 2016 Wildlife Photographer of the Year
Dans la forêt de Bornéo, qui se réduit comme peau de chagrin au profit de l’industrie de l’huile de palme, un jeune mâle orang-outan vient faire ses courses.
Aucune extinction au cours du XXe sièclePour Paul Garber, professeur d'anthropologie à l'université de l'Illinois et coauteur de ces recherches, « c'est la onzième heure pour beaucoup de ces créatures. Plusieurs espèces, comme le lémur à queue annelée, le colobe rouge d'Udzungwa, en Tanzanie, le rhinopithèque brun ou le gorille de Grauer, ne comptent plus que quelques milliers d'individus. Dans le cas du gibbon de Hainan, en Chine, il reste même moins de trente animaux».
Le braconnage, pratiqué dans plusieurs États, est une autre cause de la chute des effectifs. Entre 2005 et 2014, il a abouti à 450.000 individus capturés et vendus et à 11.000 tués et concerne aujourd'hui 60 % des espèces. Sans oublier le changement climatique, autre responsable de la dégradation de leur environnement.
Deux points positifs sont à noter tout de même. « L'ordre des primates n'a connu aucune extinction au cours du XXe siècle, relève Russell A. Mittermeier, de l'UICN et coauteur. Mais ces actions sont aujourd'hui insuffisantes. » Il y a aussi la population des gorilles de montagne qui est en hausse, notamment grâce aux efforts des autorités locales et des scientifiques.
Dans certaines régions, l'Homme prend en effet conscience de l'urgence de la situation. Dans leur étude, les 31 chercheurs rappellent l'importance du rôle joué par les singes dans les forêts. Sans eux et sans les services rendus par tant d'autres espèces, elles aussi en danger, l'écosystème s'écroulerait. Alors, quel monde voulons-nous pour demain ?
Interview : trois bonnes raisons de sauver les primates.
Les primates rassemblent de nombreux singes ainsi que de petits mammifères.
Menacées par la chasse et le changement de leur habitat, certaines espèces sont aujourd’hui en voie de disparition. Futura-Sciences a rencontré Annette Lanjouw, primatologue, lors de son allocution à TEDxCannes afin qu’elle nous parle de leur protection.
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En faisant fondre un bloc de saindoux dans une casserole,y ajouter un mélange de graines ou rien que des graines de tournesol pendant qu’il est encore mou, mélanger et ensuite le verser dans, par exemple un petit pot de yahourt ou de danette par exemple, démouler une fois le saindoux refroidi et durci et placer dans de petits présentoirs à l’abri de la pluie et de la neige. Il est facile de fabriquer soi-même ces petits abris, quelques morceaux de planche et un morceau d'éternit (sans amiante) feront l'affaire.
Vous pouvez aussi le verser directement dans une coupelle peu profonde ou dans une barquette en aluminium et présenter le tout dans une mangeoire à plateau.
Ne pas oublier qu’il n’y a pas de produit conservateur dans ce type de préparation, donc ne pas en disposer trop à la fois pour éviter la pourriture. Congeler le surplus et distribuer au fur et à mesure.
Le saindoux est une excellente source de calories pour aider les oiseaux à mieux survivre aux longues nuits glaciales.
Il est surtout apprécié par les pics, mésanges, sitelles,grimpereaux, troglodytes, merles, grives, étourneaux.
Toutes les sortes de noix, noisettes, arachides sont très appréciées par les oiseaux, la provision disparaît vite de vos mangeoires
car ils vont les cacher ailleurs en prévision de jours plus difficiles.
Les noix de coco sont coupées en deux et suspendues pour en faire le régal des mésanges et pics.
Appréciées des geai des chênes, sitelles, mésanges, chardonnerets, sizerins, étourneaux, tarins, pinsons etc…
Le maïs est apprécié de presque tous les oiseaux, il peut être présenté en épi, égrené ou concassé.
Le maïs égrené sera servi à même le sol, ne pas le mettre dans des distributeurs ils s’obstrueraient très vite. Il vaut mieux réserver le maïs concassé pour vos distributeurs.
Tous les oiseaux viendront manger votre maïs, qu’il soit en mangeoire couverte ou en distributeurs.
Une mangeoire qui se respecte ne saurait se passer de tournesol, c’est l’aliment de base. C’est la graine la plus nutritive que l’on puisse offrir aux oiseaux.
Il est inutile d’énumérer les espèces d’oiseaux qui en mangent, ils en mangent presque tous, le tournesol est consommé en plus grande quantité que n’importe quelle autre graine.
Le tournesol strié
Le tournesol strié convient à la plupart des oiseaux qui ont un bec puissant.
Le tournesol noir
Les petites graines de tournesol noir conviennent aux oiseaux au bec faible. sera préféré donc d’une plus grande variété d’oiseaux.
On peut mettre le tournesol dans les distributeurs, les mangeoires couvertes et à même le sol pour certaines espèces qui préfèrent manger au sol.
Le millet possède une haute teneur en amidon, est une bonne source de vitamines et de minéraux. Il est généralement présent dans les mélanges de graines, on distingue :
Le millet blanc qui est considéré comme une friandise par un grand nombre d’oiseaux et
Le millet rouge qui est aussi un aliment de base pour tous les oiseaux.
Le chardon est le bonbon des chardonnerets !
Comme il est très léger et volatile, il est préférable de le servir dans les mangeoires spécialement conçues pour servir les graines de chardon une à la fois. Certains distributeurs ont des petits orifices par lesquels les fines graines ne savent passer qu’une par une.
Vous trouverez des graines de chardons importées d’Afrique.
Le chardon est riche en huiles végétales.
Les graines de niger viennent de la plante Guizotia abyssinica, ou Guizotia oléifère. Ces graines fines ont une haute teneur en huile et sont surtout destinées aux chardonnerets et aux tarins. Il vaut mieux utiliser les graines de niger dans une mangeoire spéciale, des petits orifices empêchent la dispersion des graines.
Le gras de jambon coupé en petits morceaux conviendra très bien aussi mais j'insiste sur le découpage car de trop gros morceaux
pourraient étouffer certains petits oiseux trop gourmands.
Vous pouvez aussi demander à votre boucher du lard gras non salé ou simplement la graisse de viande qu'ils enlève au découpage, la faire fondre et ajouter des graines de la même manière qu'avec le saindoux.
Les singes pourraient disparaître d’ici 25 ans
Des gorilles aux gibbons, environ 60% des primates, les plus proches parents biologiques de l’homme dans le monde animal, sont menacés d’extinction en raison de la dévastation résultant des activités humaines, révèle une recherche alarmante. «Ce qui est inquiétant c’est qu’environ 60% des espèces de primates sont désormais menacées de disparaître et que quelque 75% voient leurs populations décliner», résument les 31 primatologues dont les travaux analysant chaque espèce connue sont parus mercredi dans la dernière édition de la revue américaine Science Advances.
« La vérité, c’est que nous sommes à un moment critique pour un grand nombre de ces créatures », juge Paul Garber, professeur d’anthropologie à l’Université d’Illinois, principal co-auteur avec Alejandro Estrada, de l’université nationale autonome de Mexico.
Pas plus de trente ans.
Plusieurs espèces de lémuriens et de singes comme les lémuriens catta à queue annelée, les colobes rouges Udzungwa, les singes à nez retroussé, les semnopithèques à tête blanche et les gorilles de Grauer, ont des populations très réduites de seulement quelques milliers d’individus.
Pour les gibbons d’Hainan, espèce de singe de Chine, il n’en reste pas plus de trente, selon cette étude.
L’orang-outang de Sumatra est une autre espèce de primates en danger extrême de disparaître après avoir perdu 60% de son habitat entre 1985 et 2007, précise le professeur Garber.
Ensemble de menaces Ces espèces sont confrontées à un ensemble de menaces dont la chasse, le commerce illégal d’animaux de compagnie et la perte de leur habitat, les humains continuant de couper des arbres dans les forêts tropicales, de construire des routes et d’exploiter des mines, déplore-t-il. Toutes ces activités sont menées « d’une manière inutilement destructrice et non-durable », ajoute le professeur Barber. « Ces primates survivent dans les forêts de pays comme la Chine, Madagascar, l’Indonésie, la Tanzanie et la République démocratique du Congo (RDC) », précise-t-il.
Priorité mondiale « Tristement, au cours des 25 prochaines années, un grand nombre de ces espèces de primates disparaîtront à moins que nous ne fassions de leur préservation, une priorité mondiale », plaide ce primatologue.
Seulement quatre pays, le Brésil, l’Indonésie, Madagascar et la RDC, abritent les deux-tiers de toutes les espèces de primates que compte la planète. Cespays sont de ce fait des cibles évidentes pour mettre en œuvre des mesures pour arrêter, voire peut-être même inverser le phénomène d’extinction des primates.
Menaces
La perte d’habitat de ces animaux est souvent lié à des taux élevés de croissance démographique et à la pauvreté des populations vivant à proximité, expliquent les auteurs de l’étude.
« S’attaquer à la pauvreté locale et réduire la croissance de la population sont des composants indispensables pour la préservation des primates », explique le professeur Garber.
« Développer des économies fondées sur la conservation des forêts et des primates qui y vivent tout en augmentant les possibilités d’éducation des femmes des populations locales seraient des mesures qui commenceraient à répondre à certaines des plus grandes menaces à la survie des primates », estime-t-il.
L’agriculture est la plus grande menace humaine pour l’habitat des primates, selon ces chercheurs. « Les pratiques agricoles sont perturbatrices et détruisent des habitats vitaux de 76% de toutes les espèces de primates sur la Terre », précise le professeur Garber.Il cite en particulier la production d’huile de palme, de soja et de caoutchouc ainsi que l’exploitation forestière et l’élevage qui ont entraîné la destruction de plusieurs millions d’hectares de forêts.
L’exploitation minière et le forage pétrolier entre autres viennent s’ajouter à la longue liste des activités destructrices des forêts dans le monde et desprimates qui y vivent, précise l’étude.
Une dernière chance « Il nous reste une dernière chance de fortement réduire voire éliminer les menaces humaines à la survie des primates et de leur habitat en mettant en œuvre des mesures de conservation et en rendant le monde conscient deleur situation désespérée », plaident ces primatologues.
Il est évident ici que une fois de plus, c'est le comportement du prédateur qu'est l'être humain qui est à l'origine de la disparition progressive de la pluspart des espèces animales vivant sur cette planèteet ce, aussi bien sur terre que sur mer ainsi que dans les airs.
La déforestation massive doit absolument prendre fin car c'est ainsi que l'on détruit le cadre même de vie de nos amies les bêtes....Si elles sont vraiment nos amies, traitons-les donc en tant que telles .
BON WEEKEND
Pierre
A savoir avant de commencer le nourrissage :
Quand vous commencez à nourrir les oiseaux sauvages vous ne devez pas l’interrompre,vous signez une sorte de contrat moral avec eux,les oiseaux vont prendre l’habitude de venir se nourrir chez vous dès qu’ils auront découvert tout ce qu’ils peuvent manger sans faire trop d’efforts.
Par temps de gel, les oiseaux fournissent des efforts considérables pour trouver à manger et trouver une mangeoire vide les obligerait à chercher ailleurs, ce qui pourrait leur être fatal.
Si vous commencez, vous devez continuer jusqu’au printemps.
Pourquoi les nourrir ?
La nature, en temps ordinaire, procure aux oiseaux toute la nourriture dont ils ont besoin et ce n’est pas le froid leur plus grand ennemi mais plutôt le manque de nourriture.
Quand la neige recouvre le sol et les arbres, nos amis se trouvent en période de diète et le taux de mortalité est élevé si cette période se prolonge. De même qu’un sol dur et gelé les empêche d’attraper les vers qui ont trouvé refuge dans les profondeurs de la terre. L’énergie qu’ils dépensent pour trouver leur nourriture (quand ils en trouvent) est considérable et n’est pas compensée par leurs maigres repas.
Les jours très courts et les longues nuits d’hiver ne laissent que peu d’heures à nos oiseaux pour trouver tout ce dont ils ont besoin. C’est alors que l’homme peut intervenir en les aidant par un apport de nourriture et les mangeoires deviennent des maisons
d’hôte précieux pour nos petits volatiles. Nos petits quitteront leur environnement naturel pour se rapprocher de nos habitations et vous pourrez constater certaines espèces rares se mettre à fréquenter votre jardin.
Par grand froid, certains oiseaux peuvent, sur une nuit perdre jusqu’à 10% de leur poids et parfois plus, ils doivent donc absolument trouver de la nourriture pendant les courtes journées d’hiver pour compenser cette perte de poids. C’est cette nourriture
qui leur permettra de garder leur chaleur pour lutter contre le froid. Si nos amis ne trouvent pas suffisamment à manger il mourront de froid à courte échéance.
Les mésanges, les roitelets, les rouge-gorge et tous les petits oiseaux comme les troglodytes sont des espèces particulièrement fragiles, comme vous l’avez compris, c’est le manque de nourriture qui tue et non le froid. Je le dis encore une fois, ce serait dramatique pour eux si vous deviez interrompre leur nourrissage en pleine période de froid car ils se livreraient à une lutte sans merci pour la maigre pitance que la nature leur offre en cette période.
Ce sont les plus petits oiseaux qui ont besoin de grandes quantités de nourriture, un rouge-gorge par exemple doit manger l’équivalent d’un quart de son poids corporel s’il veut survivre, un troglodyte doit manger continuellement, 90% des oiseaux de
cette espèce peuvent disparaître lors d’hiver particulièrement froids
.
La raison de cette mortalité au froid est liée à une surface corporelle proportionnellement plus grande chez les petits oiseaux.
Comme les déperditions de chaleur se font plus rapidement, ils doivent donc manger proportionnellement beaucoup plus. Les oiseaux doivent maintenir une température corporelle qui se situe entre 40 et 44,4° C. C'est la température la plus élevée de toutes les espèces animales.
Les passereaux doivent manger vite et beaucoup s'ils veulent maintenir cette température corporelle et survivre en hiver. C'est pourquoi manger continuellement est pour les petits oiseaux, une question de survie.
Quand les nourrir ?
Débutez le nourrissage avec l’arrivée des premiers gels selon la région où vous habitez, entre fin octobre et fin novembre et quand le temps se radoucit au environ du printemps, diminuez petit à petit les rations pour arrêter définitivement quand la température permet la germination des plantes.
Surtout évitez une suralimentation,ne les gavez pas, vous allez augmenter le nombre de visiteurs de votre mangeoire et ainsi augmenter le risque de maladies telles que la salmonellose et (ou) de la tuberculose, maladies infectieuses et fréquentes chez les
oiseaux de nos jardins. Nous devons les aider mais pas les rendre tributaires des mangeoires, ils doivent conserver l’instinct de recherche de nourriture.
Encore quelques conseils :
Pas trop près de la maison mais quand même assez près pour que vous sachiez les observer dans un endroit de préférence à l’abri du vent du nord et ensoleillé de préférence (oui je sais ce n’est pas toujours facile).
Et l’eau ...
La nourriture que vous allez leur donner est riche en graisse mais contient très peu d’eau, nos amis ont besoin de beaucoup d’eau.
J’ai la chance de posséder un petit étang et j’ai aménagé un petit espace où nos amis savent se désaltérer sans prendre de risques, une ou deux grosses pierres affleurantes font souvent l’affaire.
Les principaux oiseaux qui visiteront vos mangeoires.
Par Marc Zaffagni, Futura
Un expert en sécurité s'est amusé à recenser le nombre de coupures de courant provoquées suite aux dégradations commises par des animaux.
Bilan, les écureuils font le plus de dégâts sur les infrastructures électriques. Une démonstration censée relativiser le pouvoir de nuisance
des cybercriminels dans ce domaine.
Vous souvenez-vous de Stuxnet, le redoutable malware codéveloppé par la NSA (États-Unis) et l'armée israélienne pour s'attaquer aux centrifugeuses iraniennes d'enrichissement d'uranium ? À ce jour, il s'agit du seul cas publiquement connu de cyberattaque contre des infrastructures d'énergie. Malgré cela, des informations anxiogènes évoquant la possibilité de cyberattaques contre des réseaux électriques, hydrauliques, des centrales nucléaires, circulent régulièrement sur la Toile.
Chris Thomas, expert pour la société Tenable (sécurité informatique pour les entreprises), a choisi une approche décalée pour tenter de relativiser l'ampleur de la menace. Il a entrepris de recenser à l'échelle mondiale le nombre de dégradations commises par des animaux sur des réseaux électriques ayant entrainé des coupures de courant.
1.748 incidents imputables à des animaux Baptisé Cyber Squirrel 1, son projet comptabilise à ce jour à ce jour 1.748 incidents imputables à des animaux. Le site s'appuie sur des articles de presse évoquant ces faits. Les écureuils (squirrel en anglais) totalisent le plus grand nombre de dégâts, devant les oiseaux, les serpents, les ratons laveurs, les rats et les martres. En France, le site Cyber Squirrel 1 répertorie quatre « attaques » ayant entrainé des coupures de courant imputées à un corbeau, un écureuil, une limace et un oiseau.
Bilan, selon Chris Thomas, nos amis les bêtes seraient à l'heure actuelle bien plus dangereux pour nos installations électriques que d'obscurs piratesrêvant de semer le chaos. Même si la menace n'est tout de même pas à prendre à la légère, un regard décalé et humoristique ne fait pas de mal, histoire de ne pas céder à une cyber paranoïa...