Il agirait sur le chat telle une thérapie. Antistress et antidouleur, il lui procurerait bien-être et sommeil, soignerait ses muscles et ses os… Mieux:le ronronnement aurait une action bienfaisante pour l’homme.Mais de quelle façon ? Etabli depuis juin 2015 dans une rue tranquille du XVe arrondissement de Paris, le Chat Mallow Café n’est pas un salon de thé comme les autres. Une douzaine de chats s’y faufilent entre les tasses, se frottent aux mollets des clients ou sommeillent sur des coussins. Ce jour-là, des étudiantes se sont réunies autour d’une table en forme de tête de matou. L’une d’elle, Aurélie, passe une main dans l’épaisse fourrure blanche de Jéricho, un british shorthair qui, ravi, ronronne à tout-va. «Ici, au bout d’un moment, je ne pense plus à rien, confie la jeune fille. À force de jouer avec les chats, de rire à leurs facéties et de les caresser, je lâche prise. Quand je sors, je suis de bonne humeur, comme regonflée !» A Tokyo, Paris ou New York, ce genre d’établissement fait florès. Tous vantent les bienfaits des félins et de leur relaxant ronron sur les humains. Ce doux son répétitif serait-il un médicament naturel, ou un placebo à la mode ? En sept questions, voici le point des connaissances actuelles.
Comment le ronronnement est-il produit ? Difficile de le dire, en l’état actuel de nos connaissances. Car si l’étude du comportement animal (l’éthologie)...est née dans les années 1950... Elle s’est d’abord focalisée sur les espèces sauvages, puis sur celles d’élevage, bétail et volailles. Ce n’est qu’au début de la décennie 1990, marquée par le «boom» des animaux de compagnie, que les scientifiques se sont intéressés à nos amis à quatre pattes. Ils découvrirent alors que le ronronnement est un murmure volontaire, que le chat émet la gueule ouverte ou fermée. Ils établirent aussi que la production de ce son n’est pas due à un organe particulier, mais qu’elle implique au moins le larynx (qui abriteles cordes vocales) et le diaphragme, ce muscle qui ferme le bas de la cage thoracique et qui expulse l’air des poumons. Les chercheurs crurent d’abord que le son provenait de la vibration des petits replis qui tapissent la muqueuse du larynx. Mais ils constatèrent que des matous pouvaient encore le déclencher après que cet organe leur avait été enlevé. Par la suite, leur attention se porta sur la chaîne hyoïde, une structure complexe située entre la langue et le larynx. Elle est composée de l’os hyoïde, qui flotte en travers de la gorge, et d’un faisceau de muscles et de ligaments qui relie celui-ci à divers éléments du squelette. Certains experts supposent que cette chaîne d’os et de muscles produirait le ronron-nement en vibrant, peut être sous l’action de l’air qui passe dansla gorge de l’animal lorsque celui-ci respire. Un peu comme le vent fait bruire une corde à linge tendue entre deux piquets. Par ailleurs, les différences de consistance entre la chaîne hyoïde des petits félins tels que le chat, et celle des grands félins tels que le lion, pourraient expliquer pourquoi les premiers ronronnent et les seconds rugissent. Une autre hypothèse implique la veine cave (celle qui transporte le sang entre les organes et le cœur), que certains muscles feraient «palpiter». Cette pulsation, accentuée dans les bronches, la trachée et les sinus du chat, engendrerait le «trémolo » du chat. Bref, le mécanisme de cette drôle de vocalise demeure une énigme.
Quels Sont Ses Effets Sur Le Félin ? Ils sont en premier lieu d’ordre psychique. Quelle que soit son origine, le ronronnement se traduit par une vibration. «Celle-ci est amplifiée dans les voies respiratoires de l’animal, et le fait résonner tout entier comme un instrument à cordes»...A révèlé le vétérinaire toulousain Jean-Yves Gauchet, auteur du livre Mon chat et moi, on se soigne. Notre petit compagnon fonctionnerait ainsi comme une guitare ou un violoncelle, dont la caisse de résonance serait son propre corps.Mieux : le volume de son thorax module la tonalité du son. Plus le matou est gros, plus celui-ci est grave, et vice versa, si bien que chaque ronron est différent. Tous, cependant, sont émis à de très basses fréquences, comprises entre 20 et140 Hertz (Hz), soit à peu près les mêmes que celles du ronflement humain (de 30 à 200 Hz). Or, ainsi que l’explique le docteur Jean-Marc Aimonetti, du Laboratoire de neurosciences intégratives et adaptatives de l’université d’Aix-Marseille...«Le chat, comme tous les mammifères, perçoit les basses fréquences grâce à des capteurs situés dans sa peau, appelés corpuscules de Pacini.Ces détecteurs transforment les vibrations félines en impulsions électriques et les transmettent au cerveau, lequel y répond en secrétant des endorphines ». Plus connus sous le nom populaire d’«hormones du bonheur », ces opiacés aux propriétés analgésiques semblables à celles de la morphine procurent unesensation de bien-être, de plaisir, voire d’euphorie, et atténuent la douleur. Nous-mêmes les produisons dans des moments d’efforts physiques, d’excitation intense et lors de l’orgasme. Chez le chat, ce mécanisme entraînerait également la sécrétion d’ocytocine, une substance qui favorise (entre autres) l’activité sexuelle et la confiance en soi...Et de sérotonine, qui améliore la qualité du sommeil et de l’humeur. Alors, les matous lanceraient-ils leur étrange vocalise pour se faire du bien ? Possible, car les chatons le font dès leur première tétée, un instant, pour eux, de félicité absolue. En sécurité, lovés contre leur mère qui elle-même ronronne, ils associent vite ce «trémolo » à l’allaitement et à la notion de plaisir, renforçant ainsi leur attachement à leur «maman». Les autres petits félins (guépard, puma, lynx…) en font autant au début de leur vie. Mais ce qui se passe ensuite est proprement stupéfiant...«À l’âge adulte, tous arrêtent de “vibrer”, même le chat de gouttière, révèle Thierry Bedossa, comportementaliste et vétérinaire à Neuilly.Seul celui qui vit avec l’homme perpétue cette action !» La démonstration vivante de cette bizarrerie se frotte aux jambes du praticien...«Quand Félix a débarqué chez moi, il venait de la rue et ne ronronnait pas. Mais au bout de quelques semaines, quand il s’est senti en confiance et dans un milieu familier...l a commencé à le faire… et n’a plus jamais cessé !»
Ce son Est-Il Émis Dans Des Circonstances Précises ? Tout à fait. Le chat domestique ne ronronne pas quand il est seul...Ni en présence d’un congénère ou de tout autre animal. Il ne le produit qu’en compagnie d’un humain. «Il communique avec nous, s’exclame Thierry Bedossa. J’ai la conviction quelorsqu’il éprouve du contentement, il veut que nous le sachions. Même si nous lui avons fabriqué le plus altéré des environnements – il est le plus souvent stérilisé, mange des croquettes, ne chasse plus, vit parfois en appartement... Il est capable de retrouver des sensations liées aux premiers jours de sa vie, synonymes de plaisir et de quiétude extrêmes.»D’une certaine façon, nous nous substituerions à sa mère en lui procurant gîte et couvert et en l’infantilisant. D’autant que l’ocytocine que son cerveau secrète alors favorise, chez les «mamans» chats, l’éjection du lait, suite à la tétée de leur bébé.Autrement dit, notre matou retomberait en enfance. Et il nous dirait, àtravers son «vibrato » : «Je suis petit, j’ai besoin d’être protégé.» Etrangement, ce son se manifeste aussi dans des situations de souffrance. Les chercheurs du Fauna Communications Research Institute (Caroline du Nord) l’ont établi, et les vétérinaires l’observent au quotidien. «Beaucoup de chats ronronnent lorsqu’ils sont stressés ou malades, raconte Thierry Bedossa. Mais aussi pendant un accouchement difficile, et même à l’agonie, dans l’heure qui précède la mort.» Amplifié par le stéthoscope, ce bruit de fond peut empêcher le médecin de discerner la respiration et les battements de cœur de l’animal qu’il ausculte. Au point qu’en 2014, une équipe de vétérinaires de l’université britannique de Cambridge a publié dans le Journal of Small Animal Practice un article très sérieux intitulé...«Comment empêcher les chats de ronronner en consultation ?». Explication : cette réaction permettrait aux matous de secréter des endorphines qui atténueraient leur angoisse et leur douleur.
Serait-ce, Pour L’animal, Un Moyen De Se Soigner ? Incroyable, mais (peut-être) vrai ! Il semblerait que ses vibrations l’aideraient à réparer ses tissus lésés...Muscles, tendons, articulations ou os fracturé. Plusieurs études scientiques en ont fait le constat, sans pour autant l’expliquer. Thierry Bedossa les résume ainsi... «Les chats se rétablissent bien plus vite et avec moins de séquelles que les chiens, par exemple.» Les Anglo-Saxons appellent ce mécanisme «high rise syndrome» («syndrome de la chute haute»). Il a été mentionné pour la première fois en 1976 par le Dr Robinson, unvétérinaire du Memorial Hospital de New York, qui traitait chaque annéequelque cent cinquante félins auteurs d’une «cascade» involontaire depuis un lieu très élevé. Puis en 1987, le Dr Wayne O. Whitney en fit l’objet d’une publication dans le Journal of the American Veterinary Medical Association. Après avoir examiné 132 «chats volants», ce chercheur a établi qu’un matou qui tombe d’une hauteur moyenne d’un cinquième étage a 90 % de chances de s’en sortir vivant et de guérir de ses éventuelles blessures. Ce «Miracle» Serait Dû, Entre Autres, À Son Ossature...Particulièrement résistante, que le ronron conforterait encore. Syndrome ou pas, nos compagnons préférés ne contractent, d’une façon générale, que très peu de fractures. Beaucoup moins que les chiens, mais aussi que les lions ou les tigres, c’est-à-dire des félins… qui ne ronronnent pas. Un autre argument en faveur d’un effet réel de cette vibration sur ce genre de lésions. Même le cancer des os serait concerné. Chez le chien, il est très agressif, et nécessite une opération chirurgicale suivie d’une chimiothérapie. Chez le chat, en revanche, il est rare, et bénin dans un tiers des cas, et si tumeur il y a, elle n’est guère virulente. «L’ostéoporose, la perte de masse osseuse qui touche toutes les femelles de mammifères à la ménopause..Affecte très peu cette espèce en comparaison des autres», note encore Thierry Bedossa. Finalement, tout se passe comme si le ronronnement agissait sur le tissu osseux de l’animal : Pour en fabriquer, en prévenir la disparition ou le préserver des maladies. Par quelles actions physiologiques ? Le mystère reste entier.
Le Ronronnement A-T-Il Les Mêmes Effets Sur L’homme. Il semble bien, à en croire le Dr Jean Marc Aimonetti... «Comme celle du chat, notre peau contient des corpuscules de Pacini. Et ces récepteurs captent pareillement les vibrations du ronronnement.Il n’y a donc aucune raison pour qu’elles ne déclenchent pas dans notrecerveau la production d’endorphines, d’ocytocine et de sérotonine, avec les mêmes effets bienfaisants sur notre psychisme. Outre, ces basses fréquences sont les seules qui traversent le ventre de la femme enceinte et le placenta, si bien que le bébé les perçoit. » On peut ainsi penser que le ronron du chat évoque chez l’homme adulte cette période de bonheur total qu’il a vécue in utero, ou d’agréables sensations de son enfance avec, à la clé, un sentiment de sérénité. «Ce son jouerait un peu le rôle de la madeleine de Proust, sauf, bien sûr, si vous restez traumatisé par un matou qui vous a griffé quand vous aviez 6 ans», plaisante le scientifique. Même raisonnement pour l’action réparatrice des vibrations félines sur nos tissus osseux ou musculaires. Certes, les effets des très basses fréquences sur l’homme sont avérés. Les kinésithérapeutes et les médecins du sport s’en servent avec succès...Pour consolider des fractures ou traiter des arthroses et des tendinites. Nul ne connaît le processus, probablement hormonal, qui permet de tels résultats. Et prouver que le ronron nous soigne par une expérience scientifique qui utiliserait des chats vivants est exclu. Cela supposerait que l’on place, par exemple, un félin qui l’émet sur la jambe cassée d’un patient, et un qui ne le fait pas sur un autre malade atteint d’une lésion parfaitement identique. Puis répéter l’opération suffisamment de fois pour que l’essai soit crédible… Irréalisable ! Jean-Marc Aimonetti s’est donc résolu à jouer au cobaye. «Je me suis injecté de l’eau dans un muscle, raconte-t-il.Ensuite, j’ai testé différentes vibrations et les ai combinées entre elles, en évaluant l’intensité de la douleur que je ressentais sur une réglette graduée de 0 à 10. Or, les fréquences qui correspondaient à celles du ronronnement calmaient ma souffrance…» Fortes présomptions, déductions, faisceaux d’observations convergentes : c’est, à ce jour, tout ce que nous avons sur les effets de ce son animalsur l’homme. De récentes études, telle que celle menée en 2013 à l’université de Daegu (Corée du Sud)... Suggèrent ainsi qu’un individu soumis quelques minutes par jour à une vibration de 20 Hz verrait diminuer sa fatigue musculaire, et retrouverait plus rapidement du tonus. Plusieurs équipes américaines avancent aussi que les propriétaires de chats seraient moins sujets à l’hypertension et aux complications cardiovasculaires de type infarctus que le reste de la population. En 2002, au terme d’une étude de sept ans, le chercheur Dennis Ownby, de l’université de Géorgie (USA), affirmait pour sa part...Que le contact quotidien d’un chat boosterait notre système immunitaire et diminuerait le risque d’asthme et d’allergie. «Je ne crois pas à une action spécifique directe des vibrations sur le cœur, l’immunité ou la tension, nuance le Dr Jean-Marc Aimonetti. Mais si l’on admet que beaucoup de nos maladies sont liées au stress...On peut penser que sa réduction par le ronronnement ait une influence bénéfique sur ces pathologies.» Mais Cette Action Est-elle Volontaire ?Est-ce à dire que notre petit compagnon vocalise pour nous soigner ? «Ne rêvons pas, tempère Bertrand Deputte, professeur émérite d’éthologie à l’école vétérinaire d’Alfort : «Le chat “vibre” avant tout pour son propre bien-être et sa santé. Cela lui demande une grande dépense d’énergie. Or, la nature est économe. Le métabolisme du félin, c’est son carburant : il doit en disposer jusqu’àsa mort. Il ne peut pas le gaspiller à faire des choses inutiles pour lui.» Cet animal domestique, qui vit souvent dans un espace réduit et dort seize heures par jour en moyenne (soit les deux tiers de sa vie), pourrait ainsi se servir du ronronnement comme exercice physique. Il lui suffirait de résonner telle un instrument à cordes pour rester en bonne santé, préserver ses os, ses muscles et son souffle, là ou d’autres bêtes courent avec leur maître. «Si un chat se met à “vibrer” quand je le caresse, ce n’est pas par altruisme, insiste le Dr Aimonetti. Il y trouve un avantage : cela m’incite à lui faire d’autres câlins. Ce qui lui est profitable, car ce son active ses récepteurs épidermiques et, par conséquent, la production d’hormones apaisantes et régénératrices. En l’émettant, il se fait d’abord du bien...Mais nous le percevons aussi, au passage, à travers notre peau.» Dans ce contact qui active leurs fibres tactiles respectives...Chacun des protagonistes serait donc gagnant.. «N’oublions pas, conclut le chercheur, que le toucher est le seul sens qui soit réciproque. La Caresse Se Fait À Deux... Chez les humains, cela va de soi, mais c’est le secret du double bénéfice du ronron, à la fois pour nous et pour notre animal. Alors, Bientôt Une Ronronthérapie ? En fait, cette vibration est déjà employée depuis longtemps à des fins curatives. En 2002, le vétérinaire Jean-Yves Gaucher a ainsi gravé 30 minutes de ronrons sur un CD intitulé Détendez-vous avec Rouky. Les 250 personnes qui l’ont testé ont éprouvé du bien-être, de la sérénité et une plus grande facilité à s’endormir. Sept ans plus tard, le même chercheur a conçu, en collaboration avec Apple, une application pour iPhone baptisée iJetlag, qui vise à réduire la fatigue liée au décalage horaire. Elle comprend des enregistrements de ronronnements qui entraîneraient la production de mélatonine, une hormone favorisant le sommeil. Certains hôpitaux, comme celui de Charles-Foix à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne)...Se servent encore de l’effet apaisant des chats – Mais aussi des chiens – sur les personnes âgées et les handicapés moteur. D’autres scientifiques, subventionnés par la Nasa, planchent sur la possibilité d’utiliser des vibrations à basses fréquences pour enrayer la perte de densité osseuse que subissent les astronautes (2 % par mois dans l’espace). Envoyer un chat en orbite serait le meilleur moyen de vérifier cette hypothèse. Mais il n’en est pas question...En 1963, le premier vol d’un félin au-delà de notre atmosphère (une femelle «française» du nom de Félicette) s’est soldé par un tollé mémorable au sein des associations de protection animale. Mais sur Terre, la ronronthérapie a de beaux jours devant elle. Le Chat, Mélomane & Compositeur. Des bruits de tétée, ceux d’une chatte qui fait sa toilette, des gazouillis d’oiseaux, et bien sûr des ronronnements… Voici quelques-uns des motifs qui forment les airs que l’Américain David Teie a composés à l’intention spécifique des matous. Le violoncelliste, chef d’orchestre et musicologue à l’université du Maryland est parti de l’idée que ces animaux sont attirés par les sons qu’ils ont perçus dans les premiers jours de leur vie. Pour vérifier cette hypothèse, il s’est adressé à un confrère, Charles Snowdon, du département de psychologie de l’université du Wisconsin. Trois mélodies «félines» et deux «humaines» ont ainsi été testées sur 47 chats domestiques. Le résultat, publié en mai 2015 : 38 % d’entre eux ont été sensibles à Bach et Fauré, alors que 77 % l’ont été à l’écoute de «leur» musique. Ils se sont apaisés et ont frotté leur tête (signe de fort plaisir) contre les hauts-parleurs ! L’affaire a fait grand bruit dans la presse anglo-saxonne. Au point que les deux chercheurs ont édité un CD de 40 minutes intitulé Music for cats... (On peut le commander sur le site Internet éponyme, ou écouter des extraits en ligne). La Ballade de Rusty ou L’Air de Cosmoz s’y révèlent un entrelacs de violoncelle, de miaulements et de ronrons des plus planants…. Les Pouvoirs Thérapeutiques Du Ronron. Le ronron génère des vibrations entre 20 et 140 Hertz. Ces basses fréquences pourraient soigner certaines pathologies. Diminution Du StressEtre en présence d’un chat qui ronronne réduirait l’anxiété. Difficultés RespiratoiresLe ronron restreindrait leurs symptômes, chez le félin comme chez l’homme. Baisse De La TensionElle se produirait lorsque nous interagissons avec le chat. Réparation Des Os. Les fréquences comprises entre 25 et 50 Hz, ainsi que celles comprises entre 100 et 200 Hz, soit celles du ronron, les consolident. Risques d'infractusUne étude américaine de 2009* avance que les propriétaires de chats en auraient 40 % en moins.
Immunité.Les vibrations émises par le félin l’augmenteraient. Lésions Des Tissus Mous .Le ronron favoriserait la guérison des affections musculaires, tendineuses et ligamentaires. * «Journal of Vascular and Interventional Neurology» (Zeenat Qureshi Stroke Research Center), janvier 2009. Cet article est paru dans le magazine GEO Extra "Le Chat" (n°5) Acheter ce numéro en pdf.
************************************************************************* Jean-Yves Gauchet, vétérinaire toulousain et créateur de la ronrontherapie. Jean-Yves Depuis quelques mois, les premiers bars à chat ouvrent à Paris. Ces lieux de détente sont inspirés d’études qui montrent que le ronronnement du chat a un effet apaisant sur le corps humain. L’instigateur de cette pratique,Jean-Yves Gauchet est toulousain. Retour sur ce nouveau terme à la modeet sur celui qui a démocratisé cette pratique. Comme certains se détendent en écoutant le bruit des vagues ou des vents dans les bois, la ronronthérapie a pour but de permettre à l’hommede se relaxer. « Cela ne soigne pas de manière médicale, mais nous permet de nous apaiser après les tumultes du quotidien » explique Jean-Yves Gauchet, vétérinaire et créateur du concept en France. La ronronthérapie, mot créé en 2004 par une journaliste du Parisien, « fonctionne pour ceux qui ont de bons souvenirs avec les chats. Quelqu’un s’étant fait griffer étant jeune aura plus de mal avec cette méthode » précise le vétérinaire toulousain. Du son au toucher en passant par les vibrations, « ce sont plusieurs facteurs qui font que leprincipe marche » explique Jean-Yves Gauchet. L’autre élément qui entre en jeu est l’un de nos récepteurs cutanés : le corpuscule de Pacini. « Quand cette glande est excitée, elle libère de grandes quantités d’endorphines sur de courtes durées. » Elle s’active par vibration ou lorsque l’on nous caresse puisque « les glandes sont à la base du poil et sont en parties à l’origine de notre sensibilité capillaire ». C’est de là que vient la ronrontherapie « pourfaire simple » précise Jean-Yves Gauchet.
Un homme qui a « toujours un coup d’avance » Beaucoup de personnes ont repris le concept de ronronthérapie à l’heure actuelle, et le vétérinaire est souvent sollicité en tant que spécialiste sur le sujet. Mais ce n’est pas son seul domaine de compétence. En plus d’être vétérinaire depuis 30 ans, Jean-Yves Gauchet est aussi éditeur depuis « presque toujours ». Il est à l’origine d’anciens journaux pour entrepreneur ou encore un journal qui se voulaitpositif, ne donnant que des bonnes nouvelles. « Ce dernier a été un échec, les gens ne s’intéressent pas aux bonnes nouvelles » regrette ce dernier. Depuis 16 ans, il est aussi à l’origine du magazine Effervesciences qui traite de science « mais de préférence sur des thèmes originaux ». Il organise aussi des colloques comme celui des Bio-sciences qui s’est déroulé à Toulouse le 5,6 et 7 septembre 2013. C’est ainsi qu’il a diffusé son idée sur la ronronthérapie. « Nous avons enregistré le son d’un chat que nous avons proposé sur CD afin que les gens puissent l’écouter. » Il y eut aussi une application sur l’Apple Store, iJetlag, mais « qui fut un échec cuisant ». Déjà sur un nouveau projet « que je dévoilerai que dans quelques mois », Jean-Yves Gauchet n’est « pas gêné que l’on reprenne les principes de ronronthérapie partout, c’est très bien pour les chats et les rapports entre homme et félins. De toute façon j’ai toujours un coup d’avance par rapport à ceux qui reprennent mes idées » conclut-il.
Pêche à la coquille Saint-Jacques : une poissonnerie de Granville submergée d'appels d'Anglais pour une photo de thons
En plein conflit franco-britannique sur la Saint-Jacques, la poissonnerie Fresil de Granville a eu la surprise depuis une semaine d'être inondée d'appels de médias anglais...qui voulaient lui acheter des photos de thons rouges pêchés par des Français. Leur pêche est interdite outre-Manche.
La photo postée par la poissonnerie Fresil à Granville qui fait tant réagir les médias anglais
Les pêcheurs français et anglais sont en passe de trouver un accord sur la coquille Saint-Jacques, mais le conflit continue visiblement de déchaîner les passions, chez nous comme outre-Manche ! La poissonnerie Fresil Marée dans le centre de Granville a eu la surprise d'être inondée d'appels de médias anglais : "Depuis le début de la semaine, on est contactés par plein de journalistes, au départ c'était sur Jersey, maintenant en Angleterre", explique Léa Triquet, salariée de la poissonnerie.
Tous sont très intéressés par une photo postée sur la page facebook de la poissonnerie. On y voit 44 thons rouges ramenés par les pêcheurs français le 22 août à la criée de Granville.
Du thon qui "remue le couteau dans la plaie des pêcheurs anglais" dit le TimesSelon Léa Triquet, les journalistes britanniques "nous parlent du conflit français-anglais sur la coquille Saint-Jacques, en disant que _les Français ont le droit de pêcher le thon alors que les Anglais n'ont pas le droit_, alors que pour la coquille c'est l'inverse". Les journalistes désiraient l'autorisation pour utiliser la photo. "Je pense que suite au conflit ils ont dû faire des recherches sur les pêches françaises et tomber sur la photo", ajoute la salariée.
Taiji : la chasse aux dauphins reprend dans la « baie de la honte » au Japon (2 vidéos)
Le 1er septembre, l’association Réseau-Cétacés a organisé une projection spéciale du documentaire « The Cove » réalisé par Louie Psihoyos et filmé en 2007 à Taiji au Japon. C’est dans cette petite baie devenue tristement célèbre que chaque année des pêcheurs se réunissent pour capturer et tuer des dauphins. Une chasse qui vient tout juste de reprendre. Le cinéma des 3 Luxembourg à Paris a fait salle comble ce week-end pour une projection très spéciale. Le 1er septembre, l’association Réseau-Cétacés organisait en effet une projection du documentaire américain « The Cove » (en français « La baie de la honte« ). Un film réalisé par Louie Psihoyos il y a près de dix ans maintenant mais dont le sujet reste malheureusement plus que jamais d’actualité. Filmé secrètement en 2007, The Cove met en lumière une macabre pratique ayant cours dans la baie d’une petite ville du Japon appelée Taiji. C’est à cet endroit que chaque année des pêcheurs se réunissent pour perpétrer un véritable massacre : celui de centaines de dauphins qui ont eu le malheur de s’approcher des côtes de cette crique de la province de Wakayama. La chasse reprend chaque saison dès le 1er septembre. C’est ainsi également à cette date que se tient le Japan Dolphin Day, un événement organisé à travers le monde pour mettre en lumière et dénoncer cette pratique.L’occasionpour Réseau-Cétacés de présenter une nouvelle fois « The Cove » qui expose au grand jour le massacre qui se poursuit malgré les contestations. Plus d’un millier de dauphins capturés ou abattus. Les pêcheurs de Taiji pratiquent ce qu’on appelle la « pêche au rabattage ». Ils détournent les dauphins en utilisant de longs tuyaux enmétal plongés dans l’eau qu’ils frappent afin de générer du bruit et perturber le sonar des cétacés. Ces derniers sont alors dirigés vers la baie où ils se retrouvent pris au piège dans des filets. Les pêcheursabandonnent leurs victimes pendant la nuit pour les affaiblir.Le lendemain, ils retournent sur les lieux pour réaliser leur dramatique sélection : certains dauphins sont capturés et transférés dans des bassins pour être vendus à des parcs aquatiques à travers le monde, les autres sont tués dans la crique même, transformant les eaux en bain de sang. Lors du tournage de The Cove en 2007, plus de 20.000 dauphins, parfois des groupes entiers femelles et petits compris, étaient capturéschaque saison entre début septembre et fin mars. Aujourd’hui, les effectifs ont été nettement réduits : durant la saison 2016/2017, la chasse s’est achevée sur un bilan de 1282 dauphins appartenant à cinqespèces différentes, selon l’ONG Sea Shepherd qui envoie chaque année des volontaires sur place. Parmi eux, « 595 ont été massacrés d’une façon totalement barbare et 232 étaient destinés à la captivité« , précise l’organisation. Si les chiffres ont été divisés par dix en moins d’une décennie, les quotas de chasse restent tristement élevés. Pour la saison qui vient de démarrer, ces quotas ont notamment prévu la capture de 450 dauphins bleus et blancs, 414 grands dauphins, 400 dauphins tachetés pantropicaux ou encore 251 dauphins de Risso pour un total de 2040 cétacés. Une pratique motivée par la captivité et le « contrôle des nuisibles » Cette pratique perpétuée depuis la fin des années 1960 à Taiji, et autrefois dans d’autres petites villes du Japon, soulève autant de critiques que de questions quant aux motivations des pêcheurs. Si certains dirigeants ont avancé l’argument culturel, affirmant que cette chasse faisait partie des traditions et était essentielle pour la région, il n’en est rien.Comme l’explique The Cove, la majorité de la population japonaise ignorait jusqu’à récemment l’existence d’un tel massacre. Plus révélateur encore,certains justifient la chasse menée à Taiji par la demande de viande dedauphin. Sauf que selon les estimations, à peine 2% des Japonais seraient consommateurs de cette viande qui pose par ailleurs unvéritable problème de santé publique. La chair de dauphin présente en effet un taux hautement élevé de mercure. Si ce n’est pour la viande alors pourquoi perpétuer une telle pratique ? Car les dauphins captifs représentent une manne particulièrement lucrative. Chaque spécimen est vendu plus de 150.000 dollars (environ 130.000 euros) à des parcs aquatiques peu scrupuleux à travers le monde qui se plaisent ensuite à présenter à leurs visiteurs leur dernière aquisition. Largement de quoi financer chaque année la saison de chasse à Taiji.Du côté des pêcheurs en revanche, la raison pourrait être encore plus subtile : le « contrôle des nuisibles« , a expliqué Ric O’Barry, ancien dresseur du célèbre dauphin Flipper depuis devenu activiste engagé contre la captivité des cétacés. Les pêcheurs se verraient en effet expliquer que si les rendements de la pêche diminuent, c’est à cause des dauphins qui mangeraient trop de poissons. Une idée qui gagnerait du terrain et pas seulement dans des petits villes du Japon… Un « petit espoir » semble naître au Japon. Au cours des dix dernières années et notamment depuis la sortie de The Cove, de nombreuses organisations dont Sea Shepherd et The Dolphin Project, des activistes mais aussi des personnalités publiques et politiques ontdénoncé le massacre mené chaque année à Taiji. Pour l’heure, le Japon continue de camper sur ses positions mais un « petit espoir » semble se dessiner, a précisé Ric O’Barry, présent lors de la projectionde The Cove avec Réseau-Cétacés. « Cette année, huit villes japonaises ont protesté contre cette pratique au cours du Japan Dolphin Day » et des activistes japonais se rendent désormais régulièrement à Taiji pour documenter ce qu’il s’y passe, s’est réjoui le spécialiste devenu persona non grata au pays du soleil levant. Or, ce n’est que lorsque « les Japonais s’opposeront eux-mêmes à ce massacre » que celui-ci pourra prendre fin, d’après l’Américain âgé de 78 ans, soulignant qu’une « petite minorité seulement » des Japonais est impliquée dans cette chasse. Alors que faire pour s’y opposer ? Continuer de mettre en lumière le massacre notamment grâce aux volontaires qui s’y rendent chaque année. Une tâche devenue d’autant plus complexe que le Japon a mis en place de nouvelles lois reconnaissant le fait de filmer ou photographier le massacre des dauphins comme un « acte de terrorisme », a récemment expliqué sur Facebook, Paul Watson, fondateur de l’ONG Sea Shepherd. Mais pour enrayer la chasse à Taiji, Ric O’Barry de même que Réseau-Cétacés et les autres organisations suggèrent surtout de lutter contre ce qui l’alimente. Autrement dit, ne plus encourager la captivité des cétacés en fréquentant les delphinariums. D’après le site Ceta Base, rien qu’aux Etats-Unis et au Canada, on dénombre pas moins de 33 structures abritant plus de 600 cétacés captifs. (Source : Maxi Sciences) CLIC...........................https://dai.ly/x6t1sds --
Ce commentaire a été modifié le 06/09/2018 à 10:35
Bostwana : près de 90 éléphants retrouvés tués par des braconniers dans une réserve naturelle.
Tout près d’une réserve naturelle du Bostwana, ce sont près de 90 carcasses d’éléphants qui ont été retrouvées, victimes du braconnage. Ce sont les membres de l’association « Elephants Withour Borders » (« Elephants sans frontières », ndlr) qui déplorent ce désastre. Il s’agit là de l’un des plus gros massacres de braconnage que l’Afrique a vu jusqu’ici, avec exactement 87 éléphants tués, avec leur trompe coupée: « Je suis choqué, complètement scandalisé. Le nombre d’éléphants tués est, de loin, le plus important que j’ai vu n’importe où en Afrique » admet le docteur Mike Chase, de l’association, auprès de la BBC.
Elephant Without Borders
Selon « Elephants Without Borders », un tiers des éléphants d’Afrique a été tué dans la dernière décennie, dont 60% des éléphants de Tanzanie sur les cinq dernières années. Le Bostwana, qui compte près de 130 000 éléphants sur son territoire, était épargné par le braconnage jusqu’ici, grâce à sa capacité de protection et la présence de brigades anti-braconnage armées. Naturellement, les populations d’éléphants trouvaient refuge dans le pays, en provenance de l’Angola, de la Namibie et de la Zambie. Mais au mois de mai dernier, le nouveau président a décidé de désarmer les brigades anti-braconnage sans donner de raisons valables. « Les gens nous avaient prévenu du problème de braconnage et nous pensions que nous étions préparés » confie Mike Chase, qui pense forcément que le désarmement des brigades anti-braconnage a facilité ce massacre. « Les braconniers orientent désormais leurs armes vers le Bostwana. Nous avons la plus grande population d’éléphants et c’est un peu la saison ouverte pour les braconniers. Clairement, nous devons faire plus pour arrêter cela » dit-il d’un air inquiet.
À La Découverte De la Biodiversité Du Brésil...Expédition Au Pantanal Au Brésil. Par Les Biodiversitaires. Le Pantanal est l’une des zones humides intérieures les plus fabuleuses de la planète pour sa biodiversité animale et végétale. Cette région, en grande partie dans l’état du Mato Grosso (mais aussi le Mato Grosso do Sul... Et un peu en Bolivie et au Paraguay), couvre une superficie de 200 000 km² dont 170 000 recouverts par les eaux ! Entre septembre et novembre, débute la saison des pluies qui va peu à peu inonder la région, à travers les nombreuses rivières dont la plus importante est la rivière Cuiabá. Ces inondations sont rendues possibles par la faible déclivité de cette plaine immense. Elles durent environ 6 mois. Il est difficile de circuler dans cette région où alternent donc marais, zones prairiales (de type pampa) et forêts.
A partir de Cuiabá, la capitale du Mato Grosso, une route célèbre descend plein sud : c’est la Transpantaneira... Asphaltée seulement à son début et qui se transforme ensuite en piste (dont on imagine la « praticabilité » en saison des pluies !). Longue de 145 km et accompagnée dans son cheminement de 122 ponts en bois, souvent très étroits...Elle se termine à Porto Jofre, en bordure de la rivière Cuiabá. Ensuite, C’est… La Jungle ! En route, on croise d’immenses fazendas ‐ ces grandes propriétés terriennes – qui couvrent jusqu’à 20 000 ha. On y trouve souvent de grands troupeaux de bovins (vaches, zébus), et assez fréquemment des chevaux (rarement des moutons).
Renard des savanes, agouti d'Azara, nandou d'Amérique et même tatou à neuf bandes trainent régulièrement autour des fazendas.
La flore est particulièrement riche, avec des figuiers étrangleurs en forêt ou des papyrus en zone marécageuse. Dès qu'il y a des fleurs, les colibris sont là...La faune est considérée comme l’une des plus riches au monde. Les oiseaux sont partout et en général vraiment peu farouches (surtout autour des écolodges).
Pour des Européens, c’est toujours très étonnant de pouvoir les approcher d’aussi près… Les mammifères sont bien présents, et souvent nocturnes. Coati à queue annelée, curieux.
Sajou brun, encore plus curieux...
Le capybara est en fait une sorte d'énorme... cochon d'Inde. Qui adore barboter et n'est pas très farouche. Quand on l'approche d'assez près, on peut entendre ses petits gloussements graves.
Évidemment les stars comme le jaguar ou le tapir restent des rencontres extrêmement fortes. On ne peut passer sous silence non plus les concerts nocturnes des grenouilles avec une mention toute spéciale...Pour la « grenouille formule 1 », dont le cri évoque un démarrage d'automobile de compétition... Protégé, le jaguar n'a pas peur de l'homme... c'est nous qui avons peur de lui ! Nous l'observons d'une barque, au milieu de la rivière. Il se repose caché la plupart du temps, mais quand on a la chance de le trouver (après des heures ou des jours d'attente, en fonction de la chance), c'est un animal incroyable de beauté.
Que serait le Pantanal sans ses caïmans ? Statiques comme des pierres, la gueule ouverte, ils sont omniprésents, jusqu’en milieu sec. Un tout jeune caïman, minuscule mais déjà très belliqueux, est même venu nous rendre visite dans une salle de réunion d’un écolodge (compagnon dulog vespéral).
Tout petit mais déjà très teigneux... Pas trop envie de lui faire des guili-guilis, on l'a quand même expulsé de là, ce qui lui a beaucoup déplu.
Quant aux piranhas, ils sont restés sous l’eau. Même si les plus audacieux d’entre nous les ont mangés… en soupe. En effet, ils sont très communs, et l’un des poissons de table régulier.
Deux compagnons d’aventures, un rapaçologue et un lynxomaniaque égarés dans la jungle, revenant ici d’une rivière pleine de piranhas pour tenter de trouver (en vain) le héron agami.
Dans la rivière, c'est piranhas ou caïmans, au choix...
Sur les rives, l'iguane vert se confond avec la végétation. La faune invertébré est aussi incroyable : énormes cigales, fourmis tueuses, petites mais bourrées d’histamine...
Superbes papillons dont des morphos sans cesse en mouvement, tiques auxaguets, moustiques pas pires qu’ailleurs (mais beaucoup plus nombreux !), etc.
La nature est partout, elle est une, primaire, incroyablement belle. Pas étonnant avec ça que le Pantanal soit inscrit...Au patrimoine de l’humanité.
Les toucans sont parmi les oiseaux les plus mythiques du Pantanal. Ici, toucan araçari.
Toucan toco houspillé par des tyrans sulfureux. Le Toucan toco est le membre le plus connu et le plus répandu de la famille des toucans. C'est un membre du genre Ramphastos.Wikipédia
En revanche, il fait très chaud à cette époque et, hormis à São Paulo et après le passage d’une pluie...Le tout dans une atmosphère humide qui fait transpirer comme pas possible. D’ailleurs, selon notre guide, cette fin de saison des pluies a été particulièrement chaude en 2015 (réchauffement climatique oblige). Mais tout ceci semblait oublié lorsqu’il s’agissait d’observer.
Anhinga D'Amérique. L‘Anhinga d'Amérique est une espèce d'oiseau aquatique de la famille des Anhingidae vivant dans les parties les plus chaudes du continent américain. Wikipédia Nom scientifique : Anhinga anhinga Rang : Espèce Classification supérieure : Anhingidae
La plupart des prospections se sont faites à pied, aux heures les moins chaudes, mais aussi en bateau (Porto Jofre, Santa Tereza)...enfin en camion (énorme, poussif et pas 4x4, mais sympathique), notamment le soir pour des sorties au phare. A Araras, quelques-uns d’entre nous sont aussi partis prospecter à cheval, découvrant des paysages et des sensations inaccessibles autrement.
Caracara huppé très content de son butin...
Ara Hyacinthe L'Ara hyacinthe est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des Psittacidae. Il est le plus grand de tous les psittacidés, sa taille atteint 1 mètre à l'âge adulte. Wikipédia Nom scientifique : Anodorhynchus hyacinthinus Espérance de vie : 50 ans (À l'état sauvage) Poids : 1,2 – 1,7 kg (Adulte)Longueur : 100 cm (Adulte) Taille de la couvée : 1 – 4 Rang : Espèce
Amazone aurou. Couple bagué et vivant à proximité d'une fazenda.
Bonus : le cri d'oiseau le plus énervant du monde, selon nous, c'est celui de la "poule" sauvage locale... L'ortalide du Chaco, qui commence ses terribles vocalises très tôt le matin ! En prime, cette castafiore chante en duo... Ecoutez (CLIC... ici ! )
Sous un air assez banal, ce volatile est le plus grand massacreur d'oreilles de toute la jungle !
Merci à Jao, notre guide naturaliste brésilien, inlassable chercheur de jaguars, et Dorothée, qui a assuré la logistique ! Merci aussi à toute la courageuse et sympathique équipe ainsi qu'à Olivier Pollet !
Ce Crocodile Mesure 5, 5 M. De Long. Cassius vit à Marineland Melanesia, la réserve naturelle de l’île verte en Australie-Occidentale. Le crocodile marin : le plus grand des crocodilesAutrefois, il circulait sur ce crocodile des histoires évoquant des monstres qui atteignaient 8 à 10 m de long. Mais, aucune preuve n’est venue étayer ces records. Aujourd’hui, les crocodiles marins observés ne dépassent pas 6 m de long pour un poids maximum d’une tonne. Le plus grand crâne jamais naturalisé mesure 750 mm et il est conservé au musée Indien à Calcutta. Il est censé avoir appartenu à un crocodile marin de 7,60 m de long qui aurait vécu dans le fleuve Hooghly. Une femelle de crocodile marin a été capturée il y a quelques années dans le fleuve Fly. Ce fleuve est un gigantesque système hydrographique avec une embouchure de 65 km par lequel se déverse dans l’océan...La plus grande partie des 7,16 m des précipitations annuelles de Nouvelle-Guinée occidentale. Crocodile Marin ...By Whotheheckareyou
Dans son livre « Crocodiles et Alligators », John Behler relate la capture de cette femelle après nidification afin de vérifier si les œufs étaientfertiles. La femelle mesurait déjà 4 m de long. Son mâle avait été baptisé Kigori ou le Big One et mesurait 5,5 m. C’est d’ailleurs l’un des plus grands crocodiles marins que l’on a pu capturer et mesurer. Au moment où sa femelle a été maîtrisée pour évitertout accident, le mâle vint à son secours. « La femelle se mit à se tortiller et à tordre les cordes qui l’enserraient. En la voyant se débattre ainsi, son compagnon chargea. En un clin d’œil, il sauta hors de l’eau et la saisit à la base de la queue, juste derrière les pattes postérieures. Il essaya alors de la traîner jusqu’au lac en lui soulevant l’arrière train avec les mâchoires. Entre les hommes et le monstre, il s’ensuivit alors une lutte où chacun tirait de son côté. Deux des hommes lâchèrent la corde, saisirent des perches de bambou et se mirent à en donner des coups sur le museau du mâle.Ce dernier finit par relâcher son étreinte puis retourna lentement vers l’eau. » Le Crocodile Marin Est Le Plus Grand De Tous Les Crocodiles...ByPaleontour
Le crocodile de Johnson est également capable de survivre en mer. Lui aussi vit en Australie. Bien qu’il soit surtout un animal d’eau douce, il s’aventure en milieu salin. Il ne semble pas capable de coloniser l’océan en raison de la présence du crocodile marin, plus dominant. L’habitat Du Crocodile Marin. Il s’est éloigné très loin des côtes et il a ainsi parcouru des centaines de kilomètres pour coloniser les îles Salomon et Vanuatu, pour le plus grand déplaisir des habitants.Le crocodile marin vit dans des eaux côtières saumâtres, dans les zones oùles fleuves connaissent le phénomène de marée mais aussi dans des marécages d’eau douce. Le Crocodile Marin Est L’espèce Qui Possède...Les Glandes À Sel Les Plus Efficaces...ByGeof Wilson
Il est donc exact que parmi les crocodilidés, le crocodile du Nil et le crocodile marin, peuvent s’attaquer à l’homme. Cependant, le menu favori du crocodile marin reste les poissons, les crustacés, les oiseaux et les mammifères.
Pour régler son problème de rongeurs qui envahissent ses parcelles, ce maraîcher bio a fait appel à un refuge pour chats abandonnés. Dans la Somme, un agriculteur bio a redécouvert une technique ancestrale de lutte contre les nuisibles. Au lieu de déverser des pesticides chimiquesafin d'éradiquer les rats et les taupes qui l'envahissent, il a décidé d'employer un moyen autrement plus naturel, très efficace, : il a fait appel à un refuge de sa région pour recueillir un groupe de chats errants, afin de l'aider à maintenir les envahissant rongeurs loin de ses 1 500 m2 de culture ! Une méthode garantie sans impact négatif sur l'environnement... et surtout, qui permet à des félins abandonnés de trouver un nouveau foyer d'accueil.
L'histoire de l'homme, du rat et du chat n'a rien de très nouveau... en fait elle remonte même à la révolution néolithique, qui a jeté les bases de nos sociétés sédentaires actuelles. Il y a plus de 10 000 ans, avec l'apparition de l'agriculture, l'homme se met à changer radicalement de mode de vie. Alors qu'il se sédentarise etcommence à organiser le stockage des ressources afin de pouvoir accumuler des denrées d'une année sur l'autre, il se retrouve confronté àun nouveau problème : les rongeurs, qui sont fortement attirés par cette véritable corne d'abondance que sont pour eux les celliers, silos et autres greniers gorgés de grain et farine. Ces rongeurs attirent à leur tour leurs prédateurs naturels, qui viennent d'eux-mêmes vivre à proximité des habitations humaines, où ils peuvent trouver leurs proies favorites en abondance. Vous l'avez deviné, ces prédateurs ne sont autres que les chats, une espèce alors sauvage et vivant dans les forêts. L'homme, voyant là un moyen de remédier à son problème et comprenant l'intérêt du partenariat possible entre lui et le félin, ouvre ses portes et entreprend de cohabiter avec lui. C'est ainsi que l'homme aurait domestiqué les premiers chats... ou plutôt, que le chat aurait domestiqué les premiers humains, tout dépend de quel point de vue on se place. Des tomates et des chats. Le chat, plus vieux dératisateur du monde ? Aujourd'hui, nous sommes nombreux à avoir des animaux de compagnie qui ne servent pas vraiment d'autre fonction que de nous apporter de l'affection, et qui, avouons-le, ne font pas vraiment grand-chose d'autre pour mériter leur part de croquettes. Un grand nombre de chats domestiques brillent d'ailleurs par le panache indolent de leur inutilité la plus totale... Mais n'oublions pas que, si le chien était au départ un allié de chasse, le chat était le défenseur des cultures et des greniers. La méthode était encore très largement employée dans les campagnes il y a encore une cinquantaine d'années de cela, avant le développement de méthodes chimiques. Chaque ferme avait son matou, et le chat du meunier était là pour veiller au grain. C'est un peu cela que Jean-Pierre Demailly, maraîcher bio aux Hardines, dans la Somme, tente de remettre au goût du jour. Sur ses 1 500 m2 de culture, le sol est humide, ce qui est très propice au maraîchage... mais qui a également le gros inconvénient d'attirer de nombreux rongeurs, en particulier des taupes et des souris. Ne pouvant pas utiliser de produit phytosanitaire ou de pesticide chimique sous peine de perdre sa certification, il a testé toutes les autres solutions biologiques, pièges et cages, sans succès.Alors, il a eu une autre idée pour se défaire des envahisseurs de manière écologique : avoir des chats, plein de chats ! Il a ainsi fait appel à un refuge de sa région, Saint Quentin Félin, une association qui recueille des chats errants — lesquels sont parfois à moitié sauvages et difficilement adaptables à la vie en appartement ou tout autre mode de vie casanier. Mais le maraîcher, lui, avait exactement le job qui leur fallait : Il a donc adopté une petite équipe de félins ultra-motivés, qui vivent désormais sur ses parcelles et s'en donnent à cœur joie pour chasser toutes les petites bêtes qui s'y trouvent ! Depuis leur arrivée, les résultats se font nettement sentir. Jean Pierre Demailly a constaté qu'il y avait de moins en moins de pertes liées à laprésence de rongeurs, et trouve régulièrement des restes de petites proies dévorées par les harets.
La Beauté Fascinante De La Nature... En Images Époustouflantes... Laissez la beauté vous surprendre et le monde vous étonner quand...Vous contemplez la nature grâce à la photographie de Magda Wasiczek. La photographe polonaise utilise son appareil photo comme...Un outil de sensibilisation à la beauté de la nature... Je veux montrer le monde des plantes ou des insectes...Dans une manière qui puisse impressionner une personne qui n’a...Prêté aucune attention au monde à ses pieds ou même détestaient...Ces «cafards» », explique Magda. Dans ses images, elle met en évidence ses sujets...Avec des couleurs vibrantes, ce qui les rend presque surnaturelles. Avec ses photos, l’artiste a pour but de réveiller les enfants en nous...«Je veux présenter ma vision du monde, ce paradis idyllique...De contes de fées... J’espère que regarder mes photos réveillera l’enfant à l’ intérieur...Parce que le monde dans les yeux d’un enfant est toujours plus coloré...Fascinant, mystérieux et plein de surprises « . Magda Wasiczek
Ce gorille de 24 ans a rencontré une petite créature dans la forêt, et sa réaction est trop marrante.
AfricApe , un organisme à but non lucratif dédié à la conservation des gorilles,des chimpanzés et des singes en voie de disparition, a été fondé en 1996, mais ses habitants continuent de trouver de nouveaux moyens de surprendre les soignants expérimentés. Récemment, Bobo, un gorille des plaines de l’Ouest qui a été sauvé par l’organisation en 1996, s’est fait un nouvel ami, et leur relation est probablement la plus inhabituelle que vous puissiez imaginer. « Lors de ses vérifications matinales, notre soignante a découvert que Bobo berçait un jeune galago », a déclaré la porte-parole d’Ape Action Africa, Elissa O’Sullivan, au site Bored Panda. « Le petit galago ne craignait pas Bobo, se déplaçant autour de son corps et passant du temps à sauter dans une zone herbeuse ouverte, avant de choisir de retourner à Bobo. Les galagos sont généralement nocturnes, il est donc très rare d’en voir un pendant la journée. Nous n’avions jamais vu de primate sauvage interagir avec l’une de ces créatures au sanctuaire de Méfou. » Même les amis de Bobo étaient intéressés par ce qui se passait. « Les camarades de Bobo étaient curieux à propos du galago et espéraient pouvoir jouer avec lui, mais Bobo gardait le petit animal pour lui-même. » En somme, ils ont passé au moins deux heures ensemble avant que Bobo ne dépose le galago dans un arbre à l’intérieur de son enclos. Plus d’infos : apeactionafrica.org | Facebook Voici Bobo, un gorille des plaines de l’Ouest âgé de 24 ans qui a été sauvé par Ape Action Africa en 1996. Récemment, Bobo s’est fait un nouvel ami et leur relation inhabituelle a surpris tout le monde. « Lors de ses vérifications matinales, notre soignante a découvert que Bobo berçait un jeune galago. » « Le petit galago ne craignait pas Bobo, se déplaçant autour de son corps et passant du temps à sauter dans une zone herbeuse ouverte, avant de choisir de retourner à Bobo. »
« Les camarades de Bobo étaient curieux à propos du galago et espéraient pouvoir jouer avec lui, mais Bobo gardait le petit animal pour lui-même. »
Ils ont passé au moins deux heures ensemble avant que Bobo ne dépose le galago dans un arbre à l’intérieur de son enclos.
Ce commentaire a été modifié le 04/09/2018 à 08:41
Sylvie Buy & Jean-Yves Durand / GEO
/ © Poliphilia / CC Flickr
Antistress et antidouleur pour le chat, le ronronnement serait aussi source de bienfaits pour l'homme.
Il agirait sur le chat telle une thérapie. Antistress et antidouleur, il lui procurerait bien-être et sommeil, soignerait ses muscles et ses os…
Mieux:le ronronnement aurait une action bienfaisante pour l’homme.Mais de quelle façon ?
Etabli depuis juin 2015 dans une rue tranquille du XVe arrondissement de Paris, le Chat Mallow Café n’est pas un salon de thé comme les autres.
Une douzaine de chats s’y faufilent entre les tasses, se frottent aux mollets des clients ou sommeillent sur des coussins.
Ce jour-là, des étudiantes se sont réunies autour d’une table en forme de tête de matou. L’une d’elle, Aurélie, passe une main dans l’épaisse fourrure blanche de Jéricho, un british shorthair qui, ravi, ronronne à tout-va.
«Ici, au bout d’un moment, je ne pense plus à rien, confie la jeune fille. À force de jouer avec les chats, de rire à leurs facéties et de les caresser, je lâche prise. Quand je sors, je suis de bonne humeur, comme regonflée !»
A Tokyo, Paris ou New York, ce genre d’établissement fait florès.
Tous vantent les bienfaits des félins et de leur relaxant ronron sur les humains.
Ce doux son répétitif serait-il un médicament naturel, ou un placebo à la mode ?
En sept questions, voici le point des connaissances actuelles.
Comment le ronronnement est-il produit ?
Difficile de le dire, en l’état actuel de nos connaissances.
Car si l’étude du comportement animal (l’éthologie)...est née dans les années 1950... Elle s’est d’abord focalisée sur les espèces sauvages, puis sur celles d’élevage, bétail et volailles.
Ce n’est qu’au début de la décennie 1990, marquée par le «boom» des animaux de compagnie, que les scientifiques se sont intéressés à nos amis à quatre pattes.
Ils découvrirent alors que le ronronnement est un murmure volontaire, que le chat émet la gueule ouverte ou fermée.
Ils établirent aussi que la production de ce son n’est pas due à un organe particulier, mais qu’elle implique au moins le larynx (qui abriteles cordes vocales) et le diaphragme, ce muscle qui ferme le bas de la cage thoracique et qui expulse l’air des poumons.
Les chercheurs crurent d’abord que le son provenait de la vibration des petits replis qui tapissent la muqueuse du larynx.
Mais ils constatèrent que des matous pouvaient encore le déclencher après que cet organe leur avait été enlevé.
Par la suite, leur attention se porta sur la chaîne hyoïde, une structure complexe située entre la langue et le larynx.
Elle est composée de l’os hyoïde, qui flotte en travers de la gorge, et d’un faisceau de muscles et de ligaments qui relie celui-ci à divers éléments du squelette.
Certains experts supposent que cette chaîne d’os et de muscles produirait le ronron-nement en vibrant, peut être sous l’action de l’air qui passe dansla gorge de l’animal lorsque celui-ci respire.
Un peu comme le vent fait bruire une corde à linge tendue entre deux piquets.
Par ailleurs, les différences de consistance entre la chaîne hyoïde des petits félins tels que le chat, et celle des grands félins tels que le lion, pourraient expliquer pourquoi les premiers ronronnent et les seconds rugissent.
Une autre hypothèse implique la veine cave (celle qui transporte le sang entre les organes et le cœur), que certains muscles feraient «palpiter». Cette pulsation, accentuée dans les bronches, la trachée et les sinus du chat, engendrerait le «trémolo » du chat. Bref, le mécanisme de cette drôle de vocalise demeure une énigme.
Quels Sont Ses Effets Sur Le Félin ?
Ils sont en premier lieu d’ordre psychique.
Quelle que soit son origine, le ronronnement se traduit par une vibration.
«Celle-ci est amplifiée dans les voies respiratoires de l’animal, et le fait résonner tout entier comme un instrument à cordes»...A révèlé le vétérinaire toulousain Jean-Yves Gauchet, auteur du livre Mon chat et moi, on se soigne.
Notre petit compagnon fonctionnerait ainsi comme une guitare ou un violoncelle, dont la caisse de résonance serait son propre corps.Mieux : le volume de son thorax module la tonalité du son.
Plus le matou est gros, plus celui-ci est grave, et vice versa, si bien que chaque ronron est différent.
Tous, cependant, sont émis à de très basses fréquences, comprises entre 20 et140 Hertz (Hz), soit à peu près les mêmes que celles du ronflement humain (de 30 à 200 Hz).
Or, ainsi que l’explique le docteur Jean-Marc Aimonetti, du Laboratoire de neurosciences intégratives et adaptatives de l’université d’Aix-Marseille...«Le chat, comme tous les mammifères, perçoit les basses fréquences grâce à des capteurs situés dans sa peau, appelés corpuscules de Pacini.Ces détecteurs transforment les vibrations félines en impulsions
électriques et les transmettent au cerveau, lequel y répond en secrétant des endorphines ».
Plus connus sous le nom populaire d’«hormones du bonheur », ces opiacés aux propriétés analgésiques semblables à celles de la morphine procurent unesensation de bien-être, de plaisir, voire d’euphorie, et atténuent la douleur.
Nous-mêmes les produisons dans des moments d’efforts physiques, d’excitation intense et lors de l’orgasme.
Chez le chat, ce mécanisme entraînerait également la sécrétion d’ocytocine, une substance qui favorise (entre autres) l’activité sexuelle et la confiance en soi...Et de sérotonine, qui améliore la qualité du sommeil et de l’humeur.
Alors, les matous lanceraient-ils leur étrange vocalise pour se faire du bien ?
Possible, car les chatons le font dès leur première tétée, un instant, pour eux, de félicité absolue.
En sécurité, lovés contre leur mère qui elle-même ronronne, ils associent vite ce «trémolo » à l’allaitement et à la notion de plaisir, renforçant ainsi leur attachement à leur «maman».
Les autres petits félins (guépard, puma, lynx…) en font autant au début de leur vie. Mais ce qui se passe ensuite est proprement stupéfiant...«À l’âge adulte, tous arrêtent de “vibrer”, même le chat de gouttière, révèle Thierry Bedossa, comportementaliste et vétérinaire à Neuilly.Seul celui qui vit avec l’homme perpétue cette action !» La démonstration vivante de cette bizarrerie se frotte aux jambes du praticien...«Quand Félix a débarqué chez moi, il venait de la rue et ne ronronnait pas. Mais au bout de quelques semaines, quand il s’est senti en confiance et dans un milieu familier...l a commencé à le faire… et n’a plus jamais cessé !»
Ce son Est-Il Émis Dans Des Circonstances Précises ?
Tout à fait. Le chat domestique ne ronronne pas quand il est seul...Ni en présence d’un congénère ou de tout autre animal.
Il ne le produit qu’en compagnie d’un humain. «Il communique avec nous, s’exclame Thierry Bedossa. J’ai la conviction quelorsqu’il éprouve du contentement, il veut que nous le sachions. Même si nous lui avons fabriqué le plus altéré des environnements – il est le plus souvent stérilisé, mange des croquettes, ne chasse plus, vit parfois en appartement...
Il est capable de retrouver des sensations liées aux premiers jours de sa vie, synonymes de plaisir et de quiétude extrêmes.»D’une certaine façon, nous nous substituerions à sa mère en lui procurant gîte et couvert et en l’infantilisant.
D’autant que l’ocytocine que son cerveau secrète alors favorise, chez les «mamans» chats, l’éjection du lait, suite à la tétée de leur bébé.Autrement dit, notre matou retomberait en enfance. Et il nous dirait, àtravers son «vibrato » : «Je suis petit, j’ai besoin d’être protégé.»
Etrangement, ce son se manifeste aussi dans des situations de souffrance.
Les chercheurs du Fauna Communications Research Institute (Caroline du Nord) l’ont établi, et les vétérinaires l’observent au quotidien.
«Beaucoup de chats ronronnent lorsqu’ils sont stressés ou malades, raconte Thierry Bedossa. Mais aussi pendant un accouchement difficile, et même à l’agonie, dans l’heure qui précède la mort.»
Amplifié par le stéthoscope, ce bruit de fond peut empêcher le médecin de discerner la respiration et les battements de cœur de l’animal qu’il ausculte. Au point qu’en 2014, une équipe de vétérinaires de l’université britannique de Cambridge a publié dans le Journal of Small Animal Practice un article très sérieux intitulé...«Comment empêcher les chats de ronronner en consultation ?».
Explication : cette réaction permettrait aux matous de secréter des endorphines qui atténueraient leur angoisse et leur douleur.
Serait-ce, Pour L’animal, Un Moyen De Se Soigner ?
Incroyable, mais (peut-être) vrai !
Il semblerait que ses vibrations l’aideraient à réparer ses tissus lésés...Muscles, tendons, articulations ou os fracturé.
Plusieurs études scientiques en ont fait le constat, sans pour autant l’expliquer. Thierry Bedossa les résume ainsi... «Les chats se rétablissent bien plus vite et avec moins de séquelles que les chiens, par exemple.»
Les Anglo-Saxons appellent ce mécanisme «high rise syndrome» («syndrome de la chute haute»).
Il a été mentionné pour la première fois en 1976 par le Dr Robinson, unvétérinaire du Memorial Hospital de New York, qui traitait chaque annéequelque cent cinquante félins auteurs d’une «cascade» involontaire depuis un lieu très élevé.
Puis en 1987, le Dr Wayne O. Whitney en fit l’objet d’une publication dans le Journal of the American Veterinary Medical Association. Après avoir examiné 132 «chats volants», ce chercheur a établi qu’un matou qui tombe d’une hauteur moyenne d’un cinquième étage a 90 % de chances de s’en sortir vivant et de guérir de ses éventuelles blessures.
Ce «Miracle» Serait Dû, Entre Autres, À Son Ossature...Particulièrement résistante, que le ronron conforterait encore.
Syndrome ou pas, nos compagnons préférés ne contractent, d’une façon générale, que très peu de fractures.
Beaucoup moins que les chiens, mais aussi que les lions ou les tigres, c’est-à-dire des félins… qui ne ronronnent pas.
Un autre argument en faveur d’un effet réel de cette vibration sur ce genre de lésions. Même le cancer des os serait concerné.
Chez le chien, il est très agressif, et nécessite une opération chirurgicale suivie d’une chimiothérapie.
Chez le chat, en revanche, il est rare, et bénin dans un tiers des cas, et si tumeur il y a, elle n’est guère virulente.
«L’ostéoporose, la perte de masse osseuse qui touche toutes les femelles de mammifères à la ménopause..Affecte très peu cette espèce en comparaison des autres», note encore Thierry Bedossa.
Finalement, tout se passe comme si le ronronnement agissait sur le tissu osseux de l’animal : Pour en fabriquer, en prévenir la disparition ou le préserver des maladies. Par quelles actions physiologiques ? Le mystère reste entier.
Le Ronronnement A-T-Il Les Mêmes Effets Sur L’homme.
Il semble bien, à en croire le Dr Jean Marc Aimonetti...
«Comme celle du chat, notre peau contient des corpuscules de Pacini. Et ces récepteurs captent pareillement les vibrations du ronronnement.Il n’y a donc aucune raison pour qu’elles ne déclenchent pas dans notrecerveau la production d’endorphines, d’ocytocine et de sérotonine, avec les mêmes effets bienfaisants sur notre psychisme.
Outre, ces basses fréquences sont les seules qui traversent le ventre de la femme enceinte et le placenta, si bien que le bébé les perçoit. »
On peut ainsi penser que le ronron du chat évoque chez l’homme adulte cette période de bonheur total qu’il a vécue in utero, ou d’agréables sensations de son enfance avec, à la clé, un sentiment de sérénité.
«Ce son jouerait un peu le rôle de la madeleine de Proust, sauf, bien sûr, si vous restez traumatisé par un matou qui vous a griffé quand vous aviez 6 ans», plaisante le scientifique. Même raisonnement pour l’action réparatrice des vibrations félines sur nos tissus osseux ou musculaires. Certes, les effets des très basses fréquences sur l’homme sont avérés.
Les kinésithérapeutes et les médecins du sport s’en servent avec succès...Pour consolider des fractures ou traiter des arthroses et des tendinites.
Nul ne connaît le processus, probablement hormonal, qui permet de tels résultats.
Et prouver que le ronron nous soigne par une expérience scientifique qui utiliserait des chats vivants est exclu.
Cela supposerait que l’on place, par exemple, un félin qui l’émet sur la jambe cassée d’un patient, et un qui ne le fait pas sur un autre malade atteint d’une lésion parfaitement identique.
Puis répéter l’opération suffisamment de fois pour que l’essai soit crédible… Irréalisable ! Jean-Marc Aimonetti s’est donc résolu à jouer au cobaye. «Je me suis injecté de l’eau dans un muscle, raconte-t-il.Ensuite, j’ai testé différentes vibrations et les ai combinées entre elles, en évaluant l’intensité de la douleur que je ressentais sur une réglette graduée de 0 à 10. Or, les fréquences qui correspondaient à celles du ronronnement calmaient ma souffrance…»
Fortes présomptions, déductions, faisceaux d’observations convergentes : c’est, à ce jour, tout ce que nous avons sur les effets de ce son animalsur l’homme.
De récentes études, telle que celle menée en 2013 à l’université de Daegu (Corée du Sud)...
Suggèrent ainsi qu’un individu soumis quelques minutes par jour à une vibration de 20 Hz verrait diminuer sa fatigue musculaire, et retrouverait plus rapidement du tonus.
Plusieurs équipes américaines avancent aussi que les propriétaires de chats seraient moins sujets à l’hypertension et aux complications cardiovasculaires de type infarctus que le reste de la population.
En 2002, au terme d’une étude de sept ans, le chercheur Dennis Ownby, de l’université de Géorgie (USA), affirmait pour sa part...Que le contact quotidien d’un chat boosterait notre système immunitaire et diminuerait le risque d’asthme et d’allergie. «Je ne crois pas à une action spécifique directe des vibrations sur le cœur, l’immunité ou la tension, nuance le Dr Jean-Marc Aimonetti.
Mais si l’on admet que beaucoup de nos maladies sont liées au stress...On peut penser que sa réduction par le ronronnement ait une influence bénéfique sur ces pathologies.»
Mais Cette Action Est-elle Volontaire ? Est-ce à dire que notre petit compagnon vocalise pour nous soigner ?
«Ne rêvons pas, tempère Bertrand Deputte, professeur émérite d’éthologie à l’école vétérinaire d’Alfort : «Le chat “vibre” avant tout pour son propre bien-être et sa santé.
Cela lui demande une grande dépense d’énergie. Or, la nature est économe. Le métabolisme du félin, c’est son carburant : il doit en disposer jusqu’àsa mort. Il ne peut pas le gaspiller à faire des choses inutiles pour lui.»
Cet animal domestique, qui vit souvent dans un espace réduit et dort seize heures par jour en moyenne (soit les deux tiers de sa vie), pourrait ainsi se servir du ronronnement comme exercice physique.
Il lui suffirait de résonner telle un instrument à cordes pour rester en bonne santé, préserver ses os, ses muscles et son souffle, là ou d’autres bêtes courent avec leur maître.
«Si un chat se met à “vibrer” quand je le caresse, ce n’est pas par altruisme, insiste le Dr Aimonetti. Il y trouve un avantage : cela m’incite à lui faire d’autres câlins.
Ce qui lui est profitable, car ce son active ses récepteurs épidermiques et, par conséquent, la production d’hormones apaisantes et régénératrices.
En l’émettant, il se fait d’abord du bien...Mais nous le percevons aussi, au passage, à travers notre peau.»
Dans ce contact qui active leurs fibres tactiles respectives...Chacun des protagonistes serait donc gagnant..
«N’oublions pas, conclut le chercheur, que le toucher est le seul sens qui soit réciproque. La Caresse Se Fait À Deux...
Chez les humains, cela va de soi, mais c’est le secret du double bénéfice du ronron, à la fois pour nous et pour notre animal.
Alors, Bientôt Une Ronronthérapie ?
En fait, cette vibration est déjà employée depuis longtemps à des fins curatives. En 2002, le vétérinaire Jean-Yves Gaucher a ainsi gravé 30 minutes de ronrons sur un CD intitulé Détendez-vous avec Rouky.
Les 250 personnes qui l’ont testé ont éprouvé du bien-être, de la sérénité et une plus grande facilité à s’endormir.
Sept ans plus tard, le même chercheur a conçu, en collaboration avec Apple, une application pour iPhone baptisée iJetlag, qui vise à réduire la fatigue liée au décalage horaire. Elle comprend des enregistrements de ronronnements qui entraîneraient la production de mélatonine, une hormone favorisant le sommeil.
Certains hôpitaux, comme celui de Charles-Foix à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne)...Se servent encore de l’effet apaisant des chats – Mais aussi des chiens – sur les personnes âgées et les handicapés moteur.
D’autres scientifiques, subventionnés par la Nasa, planchent sur la possibilité d’utiliser des vibrations à basses fréquences pour enrayer la perte de densité osseuse que subissent les astronautes (2 % par mois dans l’espace).
Envoyer un chat en orbite serait le meilleur moyen de vérifier cette hypothèse. Mais il n’en est pas question...En 1963, le premier vol d’un félin au-delà de notre atmosphère (une femelle «française» du nom de Félicette) s’est soldé par un tollé mémorable au sein des associations de protection animale.
Mais sur Terre, la ronronthérapie a de beaux jours devant elle.
Le Chat, Mélomane & Compositeur.
Des bruits de tétée, ceux d’une chatte qui fait sa toilette, des gazouillis d’oiseaux, et bien sûr des ronronnements… Voici quelques-uns des motifs qui forment les airs que l’Américain David Teie a composés à l’intention spécifique des matous.
Le violoncelliste, chef d’orchestre et musicologue à l’université du Maryland est parti de l’idée que ces animaux sont attirés par les sons qu’ils ont perçus dans les premiers jours de leur vie.
Pour vérifier cette hypothèse, il s’est adressé à un confrère, Charles Snowdon, du département de psychologie de l’université du Wisconsin.
Trois mélodies «félines» et deux «humaines» ont ainsi été testées sur 47 chats domestiques.
Le résultat, publié en mai 2015 : 38 % d’entre eux ont été sensibles à Bach et Fauré, alors que 77 % l’ont été à l’écoute de «leur» musique.
Ils se sont apaisés et ont frotté leur tête (signe de fort plaisir) contre les hauts-parleurs ! L’affaire a fait grand bruit dans la presse anglo-saxonne.
Au point que les deux chercheurs ont édité un CD de 40 minutes intitulé Music for cats...
(On peut le commander sur le site Internet éponyme, ou écouter des extraits en ligne).
La Ballade de Rusty ou L’Air de Cosmoz s’y révèlent un entrelacs de violoncelle, de miaulements et de ronrons des plus planants….
Les Pouvoirs Thérapeutiques Du Ronron.
Le ronron génère des vibrations entre 20 et 140 Hertz. Ces basses fréquences pourraient soigner certaines pathologies.
Diminution Du Stress Etre en présence d’un chat qui ronronne réduirait l’anxiété.
Difficultés Respiratoires Le ronron restreindrait leurs symptômes, chez le félin comme chez l’homme.
Baisse De La Tension Elle se produirait lorsque nous interagissons avec le chat.
Réparation Des Os.
Les fréquences comprises entre 25 et 50 Hz, ainsi que celles comprises entre 100 et 200 Hz, soit celles du ronron, les consolident.
Risques d'infractus Une étude américaine de 2009* avance que les propriétaires de chats en auraient 40 % en moins.
Immunité. Les vibrations émises par le félin l’augmenteraient.
Lésions Des Tissus Mous .Le ronron favoriserait la guérison des affections musculaires, tendineuses et ligamentaires.
* «Journal of Vascular and Interventional Neurology» (Zeenat Qureshi Stroke Research Center), janvier 2009.
Cet article est paru dans le magazine GEO Extra "Le Chat" (n°5)
Acheter ce numéro en pdf.
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Jean-Yves Gauchet, vétérinaire toulousain et créateur de la ronrontherapie.
Jean-Yves
Depuis quelques mois, les premiers bars à chat ouvrent à Paris. Ces lieux de détente sont inspirés d’études qui montrent que le ronronnement du chat a un effet apaisant sur le corps humain. L’instigateur de cette pratique,Jean-Yves Gauchet est toulousain. Retour sur ce nouveau terme à la modeet sur celui qui a démocratisé cette pratique.
Comme certains se détendent en écoutant le bruit des vagues ou des vents dans les bois, la ronronthérapie a pour but de permettre à l’hommede se relaxer. « Cela ne soigne pas de manière médicale, mais nous permet de nous apaiser après les tumultes du quotidien » explique
Jean-Yves Gauchet, vétérinaire et créateur du concept en France. La ronronthérapie, mot créé en 2004 par une journaliste du Parisien, « fonctionne pour ceux qui ont de bons souvenirs avec les
chats. Quelqu’un s’étant fait griffer étant jeune aura plus de mal avec cette méthode » précise le vétérinaire toulousain. Du son au toucher en passant par les vibrations, « ce sont plusieurs facteurs qui font que leprincipe marche » explique Jean-Yves Gauchet.
L’autre élément qui entre en jeu est l’un de nos récepteurs cutanés : le corpuscule de Pacini. « Quand cette glande est excitée, elle libère de grandes quantités d’endorphines sur de courtes durées. » Elle s’active par vibration ou lorsque l’on nous caresse puisque « les glandes sont à la base du poil et sont en parties à l’origine de notre sensibilité capillaire ». C’est de là que vient la ronrontherapie « pourfaire simple » précise Jean-Yves Gauchet.
Un homme qui a « toujours un coup d’avance »
Beaucoup de personnes ont repris le concept de ronronthérapie à l’heure actuelle, et le vétérinaire est souvent sollicité en tant que spécialiste sur le sujet. Mais ce n’est pas son seul domaine de
compétence. En plus d’être vétérinaire depuis 30 ans, Jean-Yves Gauchet est aussi éditeur depuis « presque toujours ». Il est à l’origine d’anciens journaux pour entrepreneur ou encore un journal qui se voulaitpositif, ne donnant que des bonnes nouvelles. « Ce dernier a été un échec, les gens ne s’intéressent pas aux bonnes nouvelles » regrette ce dernier.
Depuis 16 ans, il est aussi à l’origine du magazine Effervesciences qui traite de science « mais de préférence sur des thèmes originaux ».
Il organise aussi des colloques comme celui des Bio-sciences qui s’est déroulé à Toulouse le 5,6 et 7 septembre 2013. C’est ainsi qu’il a diffusé son idée sur la ronronthérapie. « Nous avons enregistré le son d’un chat que nous avons proposé sur CD afin que les gens puissent l’écouter. » Il y eut aussi une application sur l’Apple Store, iJetlag, mais « qui fut un échec cuisant ». Déjà sur un nouveau projet « que je dévoilerai que dans quelques mois », Jean-Yves Gauchet n’est « pas gêné que l’on reprenne les principes de ronronthérapie partout, c’est très bien pour les chats et les rapports entre homme et félins. De toute façon j’ai toujours un coup d’avance par rapport à ceux qui reprennent mes idées » conclut-il.
Article de François Nys
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En plein conflit franco-britannique sur la Saint-Jacques, la poissonnerie Fresil de Granville a eu la surprise depuis une semaine d'être inondée d'appels de médias anglais...qui voulaient lui acheter des photos de thons rouges pêchés par des Français. Leur pêche est interdite outre-Manche.
La photo postée par la poissonnerie Fresil à Granville qui fait tant réagir les médias anglais
Les pêcheurs français et anglais sont en passe de trouver un accord sur la coquille Saint-Jacques, mais le conflit continue visiblement de déchaîner les passions, chez nous comme outre-Manche ! La poissonnerie Fresil Marée dans le centre de Granville a eu la surprise d'être inondée d'appels de médias anglais : "Depuis le début de la semaine, on est contactés par plein de journalistes, au départ c'était sur Jersey, maintenant en Angleterre", explique Léa Triquet, salariée de la poissonnerie.
Tous sont très intéressés par une photo postée sur la page facebook de la poissonnerie. On y voit 44 thons rouges ramenés par les pêcheurs français le 22 août à la criée de Granville.
Du thon qui "remue le couteau dans la plaie des pêcheurs anglais" dit le TimesSelon Léa Triquet, les journalistes britanniques "nous parlent du conflit français-anglais sur la coquille Saint-Jacques, en disant que _les Français ont le droit de pêcher le thon alors que les Anglais n'ont pas le droit_, alors que pour la coquille c'est l'inverse". Les journalistes désiraient l'autorisation pour utiliser la photo. "Je pense que suite au conflit ils ont dû faire des recherches sur les pêches françaises et tomber sur la photo", ajoute la salariée.
Le 1er septembre, l’association Réseau-Cétacés a organisé une projection spéciale du documentaire « The Cove » réalisé par Louie Psihoyos et filmé en 2007 à Taiji au Japon.
C’est dans cette petite baie devenue tristement célèbre que chaque année des pêcheurs se réunissent pour capturer et tuer des dauphins. Une chasse qui vient tout juste de reprendre.
Le cinéma des 3 Luxembourg à Paris a fait salle comble ce week-end pour une projection très spéciale. Le 1er septembre, l’association Réseau-Cétacés organisait en effet une projection du documentaire américain « The Cove » (en français « La baie de la honte« ). Un film réalisé par Louie Psihoyos il y a près de dix ans maintenant mais dont le sujet reste
malheureusement plus que jamais d’actualité.
Filmé secrètement en 2007, The Cove met en lumière une macabre pratique ayant cours dans la baie d’une petite ville du Japon appelée Taiji. C’est à cet endroit que chaque année des pêcheurs se réunissent pour perpétrer un véritable massacre : celui de centaines de dauphins qui ont eu le malheur de s’approcher des côtes de cette crique de la province de Wakayama.
La chasse reprend chaque saison dès le 1er septembre. C’est ainsi également à cette date que se tient le Japan Dolphin Day, un événement organisé à travers le monde pour mettre en lumière et dénoncer cette pratique.L’occasionpour Réseau-Cétacés de présenter une nouvelle fois « The Cove » qui expose au grand jour le massacre qui se poursuit malgré les contestations.
Plus d’un millier de dauphins capturés ou abattus.
Les pêcheurs de Taiji pratiquent ce qu’on appelle la « pêche au rabattage ». Ils détournent les dauphins en utilisant de longs tuyaux enmétal plongés dans l’eau qu’ils frappent afin de générer du bruit et perturber le sonar des cétacés. Ces derniers sont alors dirigés vers la baie où ils se retrouvent pris au piège dans des filets. Les pêcheursabandonnent leurs victimes pendant la nuit pour les affaiblir.Le lendemain, ils retournent sur les lieux pour réaliser leur dramatique sélection : certains dauphins sont capturés et transférés dans des bassins pour être vendus à des parcs aquatiques à travers le monde, les autres sont tués dans la crique même, transformant les eaux en bain de sang. Lors du tournage de The Cove en 2007, plus de 20.000 dauphins, parfois des groupes entiers femelles et petits compris, étaient capturéschaque saison entre début septembre et fin mars.
Aujourd’hui, les effectifs ont été nettement réduits : durant la saison 2016/2017, la chasse s’est achevée sur un bilan de 1282 dauphins appartenant à cinqespèces différentes, selon l’ONG Sea Shepherd qui envoie chaque année des volontaires sur place. Parmi eux, « 595 ont été massacrés d’une façon totalement barbare et 232 étaient destinés à la captivité« ,
précise l’organisation.
Si les chiffres ont été divisés par dix en moins d’une décennie, les quotas de chasse restent tristement élevés. Pour la saison qui vient de démarrer, ces quotas ont notamment prévu la capture de 450 dauphins bleus et blancs, 414 grands dauphins, 400 dauphins tachetés pantropicaux ou encore 251 dauphins de Risso pour un total de 2040 cétacés.
Une pratique motivée par la captivité et le « contrôle des nuisibles »
Cette pratique perpétuée depuis la fin des années 1960 à Taiji, et autrefois dans d’autres petites villes du Japon, soulève autant de critiques que de questions quant aux motivations des pêcheurs. Si certains dirigeants ont avancé l’argument culturel, affirmant que cette chasse faisait partie des traditions et était essentielle pour la région, il n’en est
rien.Comme l’explique The Cove, la majorité de la population japonaise ignorait jusqu’à récemment l’existence d’un tel massacre. Plus révélateur encore,certains justifient la chasse menée à Taiji par la demande de viande dedauphin. Sauf que selon les estimations, à peine 2% des Japonais seraient consommateurs de cette viande qui pose par ailleurs unvéritable problème de santé publique. La chair de dauphin présente en effet un taux hautement élevé de mercure.
Si ce n’est pour la viande alors pourquoi perpétuer une telle pratique ?
Car les dauphins captifs représentent une manne particulièrement lucrative. Chaque spécimen est vendu plus de 150.000 dollars (environ 130.000 euros) à des parcs aquatiques peu scrupuleux à travers le monde qui se plaisent ensuite à présenter à leurs visiteurs leur dernière aquisition. Largement de quoi financer chaque année la saison de chasse à Taiji.Du côté des pêcheurs en revanche, la raison pourrait être encore plus subtile : le « contrôle des nuisibles« , a expliqué Ric O’Barry, ancien dresseur du célèbre dauphin Flipper depuis devenu activiste engagé contre la captivité des cétacés. Les pêcheurs se verraient en effet expliquer que si les rendements de la pêche diminuent, c’est à cause des dauphins qui mangeraient trop de poissons. Une idée qui gagnerait du terrain et pas seulement dans des petits villes du Japon…
Un « petit espoir » semble naître au Japon.
Au cours des dix dernières années et notamment depuis la sortie de The Cove, de nombreuses organisations dont Sea Shepherd et The Dolphin Project, des activistes mais aussi des personnalités publiques et politiques ontdénoncé le massacre mené chaque année à Taiji. Pour l’heure, le Japon continue de camper sur ses positions mais un « petit espoir » semble se dessiner, a précisé Ric O’Barry, présent lors de la projectionde The Cove avec Réseau-Cétacés.
« Cette année, huit villes japonaises ont protesté contre cette pratique au cours du Japan Dolphin Day » et des activistes japonais se rendent désormais régulièrement à Taiji pour documenter ce qu’il s’y passe, s’est réjoui le spécialiste devenu persona non grata au pays du soleil levant. Or, ce n’est que lorsque « les Japonais s’opposeront eux-mêmes à
ce massacre » que celui-ci pourra prendre fin, d’après l’Américain âgé de 78 ans, soulignant qu’une « petite minorité seulement » des Japonais est impliquée dans cette chasse.
Alors que faire pour s’y opposer ? Continuer de mettre en lumière le massacre notamment grâce aux volontaires qui s’y rendent chaque année. Une tâche devenue d’autant plus complexe que le Japon a mis en place de nouvelles lois reconnaissant le fait de filmer ou photographier le massacre des dauphins comme un « acte de terrorisme », a récemment expliqué sur Facebook, Paul Watson, fondateur de l’ONG Sea Shepherd.
Mais pour enrayer la chasse à Taiji, Ric O’Barry de même que Réseau-Cétacés et les autres organisations suggèrent surtout de lutter contre ce qui l’alimente. Autrement dit, ne plus encourager la captivité des cétacés en fréquentant les delphinariums. D’après le site Ceta Base, rien qu’aux Etats-Unis et au Canada, on dénombre pas moins de 33 structures abritant plus de 600 cétacés captifs.
(Source : Maxi Sciences)
CLIC...........................https://dai.ly/x6t1sds
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Tout près d’une réserve naturelle du Bostwana, ce sont près de 90 carcasses d’éléphants qui ont été retrouvées, victimes du braconnage.
Ce sont les membres de l’association « Elephants Withour Borders » (« Elephants sans frontières », ndlr) qui déplorent ce désastre. Il s’agit là de l’un des plus gros massacres de braconnage que l’Afrique a vu jusqu’ici, avec exactement 87 éléphants tués, avec leur trompe coupée: « Je suis choqué, complètement scandalisé. Le nombre d’éléphants tués
est, de loin, le plus important que j’ai vu n’importe où en Afrique » admet le docteur Mike Chase, de l’association, auprès de la BBC.
Elephant Without Borders
Selon « Elephants Without Borders », un tiers des éléphants d’Afrique a été tué dans la dernière décennie, dont 60% des éléphants de Tanzanie sur les cinq dernières années.
Le Bostwana, qui compte près de 130 000 éléphants sur son territoire, était épargné par le braconnage jusqu’ici, grâce à sa capacité de protection et la présence de brigades anti-braconnage armées.
Naturellement, les populations d’éléphants trouvaient refuge dans le pays, en provenance de l’Angola, de la Namibie et de la Zambie. Mais au mois de mai dernier, le nouveau président a décidé de désarmer les brigades anti-braconnage sans donner de raisons valables.
« Les gens nous avaient prévenu du problème de braconnage et nous pensions que nous étions préparés » confie Mike Chase, qui pense forcément que le désarmement des brigades anti-braconnage a facilité ce massacre.
« Les braconniers orientent désormais leurs armes vers le Bostwana. Nous avons la plus grande population d’éléphants et c’est un peu la saison ouverte pour les braconniers. Clairement, nous devons faire plus pour arrêter cela » dit-il d’un air inquiet.
Par Les Biodiversitaires.
Le Pantanal est l’une des zones humides intérieures les plus fabuleuses de la planète pour sa biodiversité animale et végétale.
Cette région, en grande partie dans l’état du Mato Grosso (mais aussi le Mato Grosso do Sul...
Et un peu en Bolivie et au Paraguay), couvre une superficie de 200 000 km² dont 170 000 recouverts par les eaux !
Entre septembre et novembre, débute la saison des pluies qui va peu à peu inonder la région, à travers les nombreuses rivières dont la plus importante est la rivière Cuiabá.
Ces inondations sont rendues possibles par la faible déclivité de cette plaine immense. Elles durent environ 6 mois.
Il est difficile de circuler dans cette région où alternent donc marais, zones prairiales (de type pampa) et forêts.
Mygale.
Les mygales {du grec μυγαλῆ, musaraigne, formé de μῦς, rat, souris et de γαλῆ, belette, putois} forment le sous-ordre des Mygalomorphae, les araignées orthognathes, ce qui signifie que la base des chélicères est dirigée vers l'avant.
Wikipédia
Nom scientifique : Mygalomorphae
Espérance de vie : Araignée Goliath: 15 – 25 ans
Taille de la couvée : Araignée Goliath: 100 – 200
Classification supérieure : Opisthothelae
Rang : Infra-ordre
A partir de Cuiabá, la capitale du Mato Grosso, une route célèbre descend plein sud : c’est la Transpantaneira...
Asphaltée seulement à son début et qui se transforme ensuite en piste (dont on imagine la « praticabilité » en saison des pluies !).
Longue de 145 km et accompagnée dans son cheminement de 122 ponts en bois, souvent très étroits...Elle se termine à Porto Jofre, en bordure de la rivière Cuiabá.
Ensuite, C’est… La Jungle !
En route, on croise d’immenses fazendas ‐ ces grandes propriétés terriennes – qui couvrent jusqu’à 20 000 ha.
On y trouve souvent de grands troupeaux de bovins (vaches, zébus), et assez fréquemment des chevaux (rarement des moutons).
Renard des savanes, agouti d'Azara, nandou d'Amérique et même tatou à neuf bandes trainent régulièrement autour des fazendas.
La flore est particulièrement riche, avec des figuiers étrangleurs en forêt ou des papyrus en zone marécageuse.
Dès qu'il y a des fleurs, les colibris sont là...La faune est considérée comme l’une des plus riches au monde.
Les oiseaux sont partout et en général vraiment peu farouches (surtout autour des écolodges).
Pour des Européens, c’est toujours très étonnant de pouvoir les approcher
d’aussi près… Les mammifères sont bien présents, et souvent nocturnes.
Coati à queue annelée, curieux.
Sajou brun, encore plus curieux...
Le capybara est en fait une sorte d'énorme... cochon d'Inde. Qui adore barboter et n'est pas très farouche.
Quand on l'approche d'assez près, on peut entendre ses petits gloussements graves.
Évidemment les stars comme le jaguar ou le tapir restent des rencontres extrêmement fortes.
On ne peut passer sous silence non plus les concerts nocturnes des grenouilles avec une mention toute spéciale...Pour la « grenouille formule 1 », dont le cri évoque un démarrage d'automobile de compétition...
Protégé, le jaguar n'a pas peur de l'homme... c'est nous qui avons peur de lui !
Nous l'observons d'une barque, au milieu de la rivière.
Il se repose caché la plupart du temps, mais quand on a la chance de le trouver (après des heures ou des jours d'attente, en fonction de la chance), c'est un animal incroyable de beauté.
Que serait le Pantanal sans ses caïmans ? Statiques comme des pierres, la gueule ouverte, ils sont omniprésents, jusqu’en milieu sec.
Un tout jeune caïman, minuscule mais déjà très belliqueux, est même venu nous rendre visite dans une salle de réunion d’un écolodge (compagnon dulog vespéral).
Tout petit mais déjà très teigneux... Pas trop envie de lui faire des guili-guilis, on l'a quand même expulsé de là, ce qui lui a beaucoup déplu.
Quant aux piranhas, ils sont restés sous l’eau. Même si les plus audacieux d’entre nous les ont mangés… en soupe. En effet, ils sont très communs, et l’un des poissons de table régulier.
Deux compagnons d’aventures, un rapaçologue et un lynxomaniaque égarés dans la jungle, revenant ici d’une rivière pleine de piranhas pour tenter de trouver (en vain) le héron agami.
Dans la rivière, c'est piranhas ou caïmans, au choix...
Sur les rives, l'iguane vert se confond avec la végétation. La faune invertébré est aussi incroyable : énormes cigales, fourmis tueuses, petites mais bourrées d’histamine...
Superbes papillons dont des morphos sans cesse en mouvement, tiques auxaguets, moustiques pas pires qu’ailleurs (mais beaucoup plus nombreux !), etc.
La nature est partout, elle est une, primaire, incroyablement belle.
Pas étonnant avec ça que le Pantanal soit inscrit...Au patrimoine de l’humanité.
Les toucans sont parmi les oiseaux les plus mythiques du Pantanal. Ici, toucan araçari.
Toucan toco houspillé par des tyrans sulfureux.
Le Toucan toco est le membre le plus connu et le plus répandu de la famille des toucans. C'est un membre du genre Ramphastos.Wikipédia
Nom scientifique : Ramphastos toco
Rang : Espèce
Classification supérieure : Ramphastos
En revanche, il fait très chaud à cette époque et, hormis à São Paulo et après le passage d’une pluie...Le tout dans une atmosphère humide qui fait transpirer comme pas possible.
D’ailleurs, selon notre guide, cette fin de saison des pluies a été particulièrement chaude en 2015 (réchauffement climatique oblige).
Mais tout ceci semblait oublié lorsqu’il s’agissait d’observer.
Anhinga D'Amérique.
L‘Anhinga d'Amérique est une espèce d'oiseau aquatique de la famille des Anhingidae vivant dans les parties les plus chaudes du continent américain. Wikipédia
Nom scientifique : Anhinga anhinga
Rang : Espèce
Classification supérieure : Anhingidae
La plupart des prospections se sont faites à pied, aux heures les moins chaudes, mais aussi en bateau (Porto Jofre, Santa Tereza)...enfin en camion (énorme, poussif et pas 4x4, mais sympathique), notamment le soir pour des sorties au phare.
A Araras, quelques-uns d’entre nous sont aussi partis prospecter à cheval, découvrant des paysages et des sensations inaccessibles autrement.
Caracara huppé très content de son butin...
Ara Hyacinthe
L'Ara hyacinthe est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des Psittacidae.
Il est le plus grand de tous les psittacidés, sa taille atteint 1 mètre à l'âge adulte. Wikipédia
Nom scientifique : Anodorhynchus hyacinthinus
Espérance de vie : 50 ans (À l'état sauvage)
Poids : 1,2 – 1,7 kg (Adulte) Longueur : 100 cm (Adulte)
Taille de la couvée : 1 – 4
Rang : Espèce
Amazone aurou. Couple bagué et vivant à proximité d'une fazenda.
L'Amazone de Prêtre est une espèce de perroquets du genre Amazona dont elle est l'une des plus menacées.
Wikipédia
Nom scientifique : Amazona pretrei
Rang : Espèce
Classification supérieure : Amazone
Le grand ibijau, qui se confond avec l'écorce...
Le Grand Ibijau est une espèce d'oiseaux de la famille des Nyctibiidae. Wikipédia
Nom scientifique : Nyctibius grandis
Rang : Espèce
Classification supérieure : Ibijau
Caurale soleil : cet incroyable oiseau fait de l'ombre avec ses ailes pour chasser.
Le Caurale soleil est une espèce d'oiseau, le seul de la famille des Eurypygidae et du genre Eurypyga. Wikipédia
Nom scientifique : Eurypyga helias
Rang : Espèce
Classification supérieure : Eurypyga
Bonus : le cri d'oiseau le plus énervant du monde, selon nous, c'est celui de la "poule" sauvage locale...
L'ortalide du Chaco, qui commence ses terribles vocalises très tôt le matin ! En prime, cette castafiore chante en duo...
Ecoutez (CLIC... ici ! )
Sous un air assez banal, ce volatile est le plus grand massacreur d'oreilles de toute la jungle !
Merci à Jao, notre guide naturaliste brésilien, inlassable chercheur de jaguars, et Dorothée, qui a assuré la logistique !
Merci aussi à toute la courageuse et sympathique équipe ainsi qu'à Olivier Pollet !
Reportage Réalisé Lors D'un Voyage...LPO/Escursia
(Voyages Scientifiques)
( À Suivre Vidéos... )
Au Cœur Du Pantanal...
CLIIC................Découverte du Pantanal (Brésil) - 1ème partie from Vizeo on Vimeo.
CLIC................Découverte du Pantanal (Brésil) - 2ème partie from Vizeo on Vimeo.
CLIC...............Brésil - Pantanal/Bonito from Dan Yankee on Vimeo.
CLIC...............BRESIL Pantanal 2013 - Capibaras from Pierre Chéron on Vimeo.
CLIC...............The Pantanal - Brasil from Botsmedia on Vimeo.
CLIC...............De Corumba à Porto Jofre sur le Fleuve Paraguai - Pantanal - Brésil WEB from Laetitia et jacky on Vimeo.
CLIC.............Pantanal promo by Amprods from Amprods on Vimeo.
CLIC.............PROMO-PANTANAL OF AQUIDAUANA-ENG SUB from mauricio copetti on Vimeo.
CLIC..............My Pantanal from Panthera Cats on Vimeo.
CIC...............Expédition : BRÉSIL from Paul Henry on Vimeo.
CLIC.............Pantanal (exibições) from 3 Tabela Filmes on Vimeo.
CLIC............BRESIL - JAGUARS, LES SEIGNEURS DU PANTANAL from ONE PLANET on Vimeo.
CLIC............Pantanal of Brazil (the worlds largest wetland) from Jeff Hyland on Vimeo.
Bon Visionnage.
Le crocodile marin (Crocodylus porosus) est le plus grand de tous les crocodiles.
Venant en droite ligne de l’ère secondaire, le crocodile marin est le plus grand des crocodiles.
Des études récentes en ont répertorié plusieurs qui faisaient plus de 6 m de long.
La salinité de l’eau de mer pose des problèmes à toutes les espèces de crocodile, sauf pour le crocodile marin.
Ce crocodile également appelé « crocodile à double crête » s’aventure en haute mer.
Cassius - Le Plus Gros Crocodile En Captivité.
Capturé en Australie, un crocodile marin baptisé Cassius, détient le record de longueur pour un spécimen en captivité.
Cassius, Le Plus Grand Crocodile Marin En Captivité...© dinosoria.com
Ce Crocodile Mesure 5, 5 M. De Long.
Cassius vit à Marineland Melanesia, la réserve naturelle de l’île verte en Australie-Occidentale.
Le crocodile marin : le plus grand des crocodiles Autrefois, il circulait sur ce crocodile des histoires évoquant des monstres qui atteignaient 8 à 10 m de long.
Mais, aucune preuve n’est venue étayer ces records.
Aujourd’hui, les crocodiles marins observés ne dépassent pas 6 m de long pour un poids maximum d’une tonne.
Le plus grand crâne jamais naturalisé mesure 750 mm et il est conservé au musée Indien à Calcutta. Il est censé avoir appartenu à un crocodile marin de 7,60 m de long qui aurait vécu dans le fleuve Hooghly.
Une femelle de crocodile marin a été capturée il y a quelques années dans le fleuve Fly.
Ce fleuve est un gigantesque système hydrographique avec une embouchure de 65 km par lequel se déverse dans l’océan...La plus grande partie des 7,16 m des précipitations annuelles de Nouvelle-Guinée occidentale.
Crocodile Marin ...By Whotheheckareyou
Dans son livre « Crocodiles et Alligators », John Behler relate la capture de cette femelle après nidification afin de vérifier si les œufs étaientfertiles.
La femelle mesurait déjà 4 m de long. Son mâle avait été baptisé Kigori ou le Big One et mesurait 5,5 m.
C’est d’ailleurs l’un des plus grands crocodiles marins que l’on a pu capturer et mesurer. Au moment où sa femelle a été maîtrisée pour évitertout accident, le mâle vint à son secours.
« La femelle se mit à se tortiller et à tordre les cordes qui l’enserraient. En la voyant se débattre ainsi, son compagnon chargea.
En un clin d’œil, il sauta hors de l’eau et la saisit à la base de la queue, juste derrière les pattes postérieures.
Il essaya alors de la traîner jusqu’au lac en lui soulevant l’arrière train avec les mâchoires.
Entre les hommes et le monstre, il s’ensuivit alors une lutte où chacun tirait de son côté.
Deux des hommes lâchèrent la corde, saisirent des perches de bambou et se mirent à en donner des coups sur le museau du mâle.Ce dernier finit par relâcher son étreinte puis retourna lentement vers l’eau. »
Le Crocodile Marin Est Le Plus Grand De Tous Les Crocodiles...ByPaleontour
Aucun mal n’a été fait ni à la femelle, ni au mâle. Il s’agissait simplement de compter le nombre d’œufs.
Cette anecdote montre simplement que la solidarité est puissante chez les crocodiles face au danger.
Crocodile de mer : une parfaite adaptation;
Le sel absorbé en même temps que la nourriture ne peut être éliminé par l’organisme...Qu’avec d’énormes quantités d’eau et au prix d’une importante dépense d’énergie.
Cependant, tous les reptiles sont pourvus de glandes à sel, des glandes salivaires modifiées capables d’excréter le sel sous forme de rejets très concentrés.
La plupart des crocodiles disposent de cet atout adaptatif en milieu marin.
Cependant, le crocodile de mer est le seul à véritablement coloniser l’océan.
C’est l’espèce qui possède les glandes à sel les plus efficaces.
Le crocodile marin est le seul à véritablement coloniser l’océan. © dinosoria.com
Le crocodile de Johnson est également capable de survivre en mer. Lui aussi vit en Australie.
Bien qu’il soit surtout un animal d’eau douce, il s’aventure en milieu salin.
Il ne semble pas capable de coloniser l’océan en raison de la présence du crocodile marin, plus dominant.
L’habitat Du Crocodile Marin.
Il s’est éloigné très loin des côtes et il a ainsi parcouru des centaines de kilomètres pour coloniser les îles Salomon et Vanuatu, pour le plus grand déplaisir des habitants. Le crocodile marin vit dans des eaux côtières saumâtres, dans les zones oùles fleuves connaissent le phénomène de marée mais aussi dans des marécages d’eau douce.
Le Crocodile Marin Est L’espèce Qui Possède...Les Glandes À Sel Les Plus Efficaces...ByGeof Wilson
Après avoir été chassés sans répit, au cours des années 70, des programmes de gestion ont été mis en place.
En Australie, il ne restait que 7 500 spécimens mais le chiffre est remonté à une centaine de milliers.
Le crocodile marin est protégé en vertu de l’Annexe I et II de la convention de Washington (CITES).
Le parc national de Kakadu en Australie abrite sans doute la plus grande population de crocodiles marins du monde.
L'Australie Abrite La Plus Importante...Population De Crocodiles Marins... © dinosoria.com
Des excursions en bateau sur Yellow Water permettent de les observer sans risque.
Reproduction Du Crocodile Marin Tout comme les autres crocodiles, cette espèce se montre attentive et protectrice envers sa progéniture.
La femelle est adulte vers 12 ans quand elle mesure environ 2,50 m. Elle peut pondre de 25 à 90 œufs.
L’incubation intervient pendant la saison des pluies. De ce fait, de nombreux nids sont détruits lors des crues.
De plus, varans et autochtones déterrent les œufs pour les manger.
La femelle, au moment de la nidification, prépare un monticule de végétation en cours de putréfaction, le tout consolidé par de la boue.
Le nid fait 1,80 m de large pour près de un mètre de haut. Il est soigneusement surveillé.
Les Femelles Crocodiles Sont De Très Bonnes Mères. © dinosoria.com
Les œufs fertilisés qui survivent éclosent au bout d’environ 90 jours.
Les jeunes restent sous la protection des adultes plusieurs années.
Crocodile Marin...Mangeur D’hommes ? Le crocodile marin a la réputation de s’attaquer à l’homme. On dispose de témoignages concernant... des attaques d’animaux dans le golfe du Bengale pendant les batailles de la Deuxième Guerre mondiale.
Il y en a de plus récents qui se réfèrent à des attaques suite à des naufrages.
En Australie, un crocodile marin appelé Sweetheart se rendit célèbre en attaquant...De petits bateaux de pêche et en « mordant » les hors-bord.
Le Crocodile Marin Est Dangereux Pour L'homme. © dinosoria.com
Il est donc exact que parmi les crocodilidés, le crocodile du Nil et le crocodile marin, peuvent s’attaquer à l’homme.
Cependant, le menu favori du crocodile marin reste les poissons, les crustacés, les oiseaux et les mammifères.
Classification: Animalia. Chordata. Sauropsida. Crocodilia. Crocodylidae. Crocodylus.
V.Battaglia
Dans la Somme, un agriculteur bio a redécouvert une technique ancestrale de lutte contre les nuisibles. Au lieu de déverser des pesticides chimiquesafin d'éradiquer les rats et les taupes qui l'envahissent, il a décidé d'employer un moyen autrement plus naturel, très efficace, : il a fait appel à un refuge de sa région pour recueillir un groupe de chats errants, afin de l'aider à maintenir les envahissant rongeurs loin de ses 1 500 m2 de culture ! Une méthode garantie sans impact négatif sur l'environnement... et surtout, qui permet à des félins abandonnés de trouver un nouveau foyer d'accueil.
L'histoire de l'homme, du rat et du chat n'a rien de très nouveau... en fait elle remonte même à la révolution néolithique, qui a jeté les bases de nos sociétés sédentaires actuelles.
Il y a plus de 10 000 ans, avec l'apparition de l'agriculture, l'homme se met à changer radicalement de mode de vie. Alors qu'il se sédentarise etcommence à organiser le stockage des ressources afin de pouvoir accumuler des denrées d'une année sur l'autre, il se retrouve confronté àun nouveau problème : les rongeurs, qui sont fortement attirés par cette véritable corne d'abondance que sont pour eux les celliers, silos et autres greniers gorgés de grain et farine.
Ces rongeurs attirent à leur tour leurs prédateurs naturels, qui viennent d'eux-mêmes vivre à proximité des habitations humaines, où ils peuvent trouver leurs proies favorites en abondance. Vous l'avez deviné, ces prédateurs ne sont autres que les chats, une espèce alors sauvage et vivant dans les forêts. L'homme, voyant là un moyen de remédier à son
problème et comprenant l'intérêt du partenariat possible entre lui et le félin, ouvre ses portes et entreprend de cohabiter avec lui. C'est ainsi que l'homme aurait domestiqué les premiers chats... ou plutôt, que le chat aurait domestiqué les premiers humains, tout dépend de quel point de vue on se place. Des tomates et des chats.
Le chat, plus vieux dératisateur du monde ? Aujourd'hui, nous sommes nombreux à avoir des animaux de compagnie qui ne servent pas vraiment d'autre fonction que de nous apporter de l'affection, et qui, avouons-le, ne font pas vraiment grand-chose d'autre pour mériter leur part de croquettes. Un grand nombre de chats domestiques brillent d'ailleurs par le panache indolent de leur inutilité la plus totale... Mais n'oublions pas que, si le chien était au départ un allié de chasse,
le chat était le défenseur des cultures et des greniers. La méthode était encore très largement employée dans les campagnes il y a encore une cinquantaine d'années de cela, avant le développement de méthodes chimiques. Chaque ferme avait son matou, et le chat du meunier était là pour veiller au grain.
C'est un peu cela que Jean-Pierre Demailly, maraîcher bio aux Hardines, dans la Somme, tente de remettre au goût du jour. Sur ses 1 500 m2 de culture, le sol est humide, ce qui est très propice au maraîchage... mais qui a également le gros inconvénient d'attirer de nombreux rongeurs, en particulier des taupes et des souris. Ne pouvant pas utiliser de produit phytosanitaire ou de pesticide chimique sous peine de perdre sa certification, il a testé toutes les autres solutions
biologiques, pièges et cages, sans succès.Alors, il a eu une autre idée pour se défaire des envahisseurs de manière
écologique : avoir des chats, plein de chats ! Il a ainsi fait appel à un refuge de sa région, Saint Quentin Félin, une association qui recueille des chats errants — lesquels sont parfois à moitié sauvages et difficilement adaptables à la vie en appartement ou tout autre mode de vie casanier. Mais le maraîcher, lui, avait exactement le job qui leur fallait : Il a donc adopté une petite équipe de félins ultra-motivés, qui vivent désormais sur ses parcelles et s'en donnent à cœur joie pour chasser toutes les petites bêtes qui s'y trouvent !
Depuis leur arrivée, les résultats se font nettement sentir. Jean Pierre Demailly a constaté qu'il y avait de moins en moins de pertes liées à laprésence de rongeurs, et trouve régulièrement des restes de petites proies dévorées par les harets.
En Images Époustouflantes...
Laissez la beauté vous surprendre et le monde vous étonner quand...Vous contemplez la nature grâce à la photographie de Magda Wasiczek.
La photographe polonaise utilise son appareil photo comme...Un outil de sensibilisation à la beauté de la nature...
Je veux montrer le monde des plantes ou des insectes...Dans une manière qui puisse impressionner une personne qui n’a...Prêté aucune attention au monde à ses pieds ou même détestaient...Ces «cafards» », explique Magda.
Dans ses images, elle met en évidence ses sujets...Avec des couleurs vibrantes, ce qui les rend presque surnaturelles.
Avec ses photos, l’artiste a pour but de réveiller les enfants en nous...«Je veux présenter ma vision du monde, ce paradis idyllique...De contes de fées...
J’espère que regarder mes photos réveillera l’enfant à l’ intérieur...Parce que le monde dans les yeux d’un enfant est toujours plus coloré...Fascinant, mystérieux et plein de surprises « .
Magda Wasiczek
AfricApe , un organisme à but non lucratif dédié à la conservation des gorilles,des chimpanzés et des singes en voie de disparition, a été fondé en 1996, mais ses habitants continuent de trouver de nouveaux moyens de surprendre les soignants expérimentés. Récemment, Bobo, un gorille des plaines de l’Ouest qui a été sauvé par l’organisation en 1996, s’est fait un nouvel ami, et leur relation est probablement la plus inhabituelle que vous puissiez imaginer.
« Lors de ses vérifications matinales, notre soignante a découvert que Bobo berçait un jeune galago », a déclaré la porte-parole d’Ape Action Africa, Elissa O’Sullivan, au site Bored Panda. « Le petit galago ne craignait pas Bobo, se déplaçant autour de son corps et passant du temps à sauter dans une zone herbeuse ouverte, avant de choisir de retourner à Bobo. Les galagos sont généralement nocturnes, il est donc très rare d’en voir un pendant la journée. Nous n’avions jamais vu de primate sauvage interagir avec l’une de ces
créatures au sanctuaire de Méfou. »
Même les amis de Bobo étaient intéressés par ce qui se passait. « Les camarades de Bobo étaient curieux à propos du galago et espéraient pouvoir jouer avec lui, mais Bobo gardait le petit animal pour lui-même. » En somme, ils ont passé au moins deux heures ensemble avant que Bobo ne dépose le galago dans un arbre à l’intérieur de son enclos.
Plus d’infos : apeactionafrica.org | Facebook
Voici Bobo, un gorille des plaines de l’Ouest âgé de 24 ans qui a été sauvé par Ape Action Africa en 1996.
Récemment, Bobo s’est fait un nouvel ami et leur relation inhabituelle a surpris tout le monde.
« Lors de ses vérifications matinales, notre soignante a découvert que Bobo berçait un jeune galago. »
« Le petit galago ne craignait pas Bobo, se déplaçant autour de son corps et passant du temps à sauter dans une zone herbeuse ouverte, avant de choisir de retourner à Bobo. »
« Les camarades de Bobo étaient curieux à propos du galago et espéraient
pouvoir jouer avec lui, mais Bobo gardait le petit animal pour lui-même. »
Ils ont passé au moins deux heures ensemble avant que Bobo ne dépose le galago dans un arbre à l’intérieur de son enclos.