Ramenez-moi à ma jeunesse..Prenez à droite et coupez court dans ma vie, Passez mes joies, mes espérances, mes tristesses, Ralentissez au carrefour des envies, Longez les quais de mes soupirs, de leurs caresses, Qui sont tombés dans le canal de l’oubli. Passez le pont de leurs désirs, de mes prouesses, Accélérez sur le chemin de leur mépris. Rue des bambins, passe avec délicatesse, Au feu à droite, ramenez-moi dans mon pays Que je retrouve enfin l’amour et ses promesses Et pour qu’enfin, je puisse recommencer ma vie. Hep, taxi ! Arrêtez-vous à ma jeunesse Et payez-vous du bonheur de ma nouvelle vie. Je suis d’ici, heureuse à ma nouvelle adresse N’attendez plus et repartez vers d’autres vies.
"Tout passe et tout revient, éternellement tourne la roue de l’Etre. Tout meurt, tout refleurit ; éternellement, se déroule l’année de l’Etre. Tout se brise, tout se rajuste ; éternellement, s’édifie la demeure de l’Etre." Friedrich Nietzsche
Ramenez-moi à ma jeunesse..
Passez mes joies, mes espérances, mes tristesses,
Ralentissez au carrefour des envies,
Longez les quais de mes soupirs, de leurs caresses,
Qui sont tombés dans le canal de l’oubli.
Passez le pont de leurs désirs, de mes prouesses,
Accélérez sur le chemin de leur mépris.
Rue des bambins, passe avec délicatesse,
Au feu à droite, ramenez-moi dans mon pays
Que je retrouve enfin l’amour et ses promesses
Et pour qu’enfin, je puisse recommencer ma vie.
Hep, taxi ! Arrêtez-vous à ma jeunesse
Et payez-vous du bonheur de ma nouvelle vie.
Je suis d’ici, heureuse à ma nouvelle adresse
N’attendez plus et repartez vers d’autres vies.
"Tout passe et tout revient, éternellement tourne la roue de l’Etre.
Tout meurt, tout refleurit ; éternellement, se déroule l’année de l’Etre.
Tout se brise, tout se rajuste ; éternellement, s’édifie la demeure de l’Etre."
Friedrich Nietzsche
LE GRAND CANYON