Le grand philosophe français Julien Freund lança un jour à l’un de ses professeurs : « Comme tous les pacifistes, vous pensez que c’est vous qui désignez l’ennemi. Or c’est l’ennemi qui vous désigne. Et s’il veut que vous soyez son ennemi, vous pouvez lui faire les plus belles protestations d’amitié. S’il veut que vous soyez l’ennemi, vous l’êtes… »
Le plus beau cadeau Noël ! Que nous apportes-tu Dans tes bras si fragiles ? Un cheval ? Une automobile ? Un Pierrot au chapeau pointu ? Noël, que nous apportes-tu ? Nous apportes-tu dans ta hotte Des oranges, du chocolat, Du pain d'épices, des nougats, Des pralines, des papillotes ? Qu'y a-t-il au fond de ta hotte ? Des joujoux, bien sûr, c'est parfait Et c'est si bon les friandises ! Mais, dans tes menottes exquises Trouverons-nous d'autres bienfaits ? Noël, apporte-nous la paix ! Raymond Richard
Tes yeux auront peut-être la couleur des miens.
Ton sourire ressemblera peut-être au sien.
Mais tu seras unique, et jamais tu ne seras Ni moi, ni lui, ni nous.
Nous te dirons ce que nous savons.
Nous t’enseignerons ce que nous croyons.
Mais toi, tu traceras ton chemin,
Qui ne sera ni le mien, ni le sien, mais bien le tien,
Ton chemin de liberté.
Noël ! Que nous apportes-tu
Dans tes bras si fragiles ?
Un cheval ? Une automobile ?
Un Pierrot au chapeau pointu ?
Noël, que nous apportes-tu ?
Nous apportes-tu dans ta hotte
Des oranges, du chocolat,
Du pain d'épices, des nougats,
Des pralines, des papillotes ?
Qu'y a-t-il au fond de ta hotte ?
Des joujoux, bien sûr, c'est parfait
Et c'est si bon les friandises !
Mais, dans tes menottes exquises
Trouverons-nous d'autres bienfaits ?
Noël, apporte-nous la paix !
Raymond Richard