Le 17 octobre 2015 à Chamberet le syndicat d'iniitiative de Chamberet organisait une nuit SOUVENIR & AVENIRS "Hommage à Martin Cayla, cabrétaire, auteur de nombreux titres et l'un des premiers producteurs auvergnats de la place de Paris. Sous la direction de Sebastien Farge, les musiciens Remi et Jean-Basile Sallard, Luc Escoubeyrou et Chris Cortès, Bernard Rual, Denis Salesse, Nathalie Rodde et le chanteur Noel Mayet interpretaient les titres les plus connus de Martin Cayla. En secoinde partie de soirée, on a pu découvrir les Avenirs de l'Accordéon que sont Pierre Maury, Vanessa Desnault et LKione Belluard. Une soirée spectacle sans danseurs c'est vrai, mais avec beaucoup de talents sur scène et un public conquis!
Léo Ferré chante l'une des premières versions de sa chanson en septembre 1969 chez son ami l'écrivain Paul Guimard dans le Finistère. La chanson ne s'appelle pas encore la "Mémoire et la mer" mais "Ma Bretagne à moi". Et jusqu'à sa sortie sur disque en 70, elle va encore évoluer. Elle est le fruit d'un immense travail à la fois d'écriture et de découpage.
L'histoire commence avec l'achat par Ferré en 1959 d'une île à Saint-Coulomb en Bretagne. Le rocher s'appelle Guesclin, et c'est le nom que Ferré décide de donner au premier chapitre d'une oeuvre qu'il baptise les Chants de la fureur, et qu'il commence à écrire en 1960. Guesclin compte 55 strophes, 440 vers ! Pour La Mémoire et la Mer, Ferré va trancher, et ne garder "que" 10 strophes de 8 octosyllabes.
Une chanson que Robert Belleret, journaliste écrivain spécialiste de Ferré, qualifie d'immense divagation lyrique et autobiographique. Une poésie non pas hermétique mais cryptée. Dont Ferré affirmait être "la clé"... etdont seuls ses proches avaient le double. Il fallait avoir accompagné Léo en haut du rocher de Guesclin ou partagé quelques instants de sa vie sur l'estran pour comprendre "le fantôme de Jersey", "le trémail de juillet", "le loup solitaire", et "les doigts du sable de la terre".
En 1939, il achète son premier harmonica après avoir vu un film policier. Le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale provoque la fermeture des universités et l’empêche de poursuivre ses études. C’est pendant l’occupation qu’il se prend d'une forte passion pour le jazz, il découvre Louis Armstrong. Il apprend la guitare en écoutant les disques où Django Reinhardt, son premier modèle qu'il découvre en rémission d'une pneumonie : un ami lui prête sa guitare, et quand il vient la rechercher, au lieu de la reprendre, constatant les progrès de Jean, il la lui offre. Il apprend donc la guitare avec un professeur espagnol. A la Libération, il est engagé dans de petites formations. On le surnomme « Toots » d’après les musiciens Toots Mondello et Toots Camarata dont les journaux parlent à l’époque, son nom Jean-Baptiste Thielemans n’étant pas jugé assez « swing » (comprenez : commercial, le swing étant une musique à connotation commerciale dans le milieu). En 1947, il effectue un premier voyage en touriste aux États-Unis, où il rêve de faire carrière ; il y rencontre Lennie Tristano et Hank Jones. Sa première percée internationale a lieu en 1950, année où il rejoint Benny Goodman pour une tournée : à Londres, lors d’une représentation
une nuit SOUVENIR & AVENIRS "Hommage à Martin Cayla,
cabrétaire, auteur de nombreux titres et l'un des premiers producteurs
auvergnats de la place de Paris. Sous la direction de Sebastien Farge,
les musiciens Remi et Jean-Basile Sallard, Luc Escoubeyrou et Chris
Cortès, Bernard Rual, Denis Salesse, Nathalie Rodde et le chanteur Noel
Mayet interpretaient les titres les plus connus de Martin Cayla.
En secoinde partie de soirée, on a pu découvrir les Avenirs de l'Accordéon
que sont Pierre Maury, Vanessa Desnault et LKione Belluard. Une soirée
spectacle sans danseurs c'est vrai, mais avec beaucoup de talents sur
scène et un public conquis!
En 1970, sur l'une des plages de son album Amour Anarchie, Léo Ferré dépose une
chanson de quasi six minutes qui va bouleverser son public.
La Mémoire et la Mer a été écrite sur l'Ile du Guesclin entre Cancale et St Malo,
le rocher breton du poète monégasque.
Par Gilles Le Morvan
© Thierry Bouilly
Le fantôme Jersey est derrière
Léo Ferré chante l'une des premières versions de sa chanson en
septembre 1969 chez son ami l'écrivain Paul Guimard dans le Finistère.
La chanson ne s'appelle pas encore la "Mémoire et la mer" mais "Ma
Bretagne à moi". Et jusqu'à sa sortie sur disque en 70, elle va encore
évoluer. Elle est le fruit d'un immense travail à la fois d'écriture et de découpage.
L'histoire commence avec l'achat par Ferré en 1959 d'une île à
Saint-Coulomb en Bretagne. Le rocher s'appelle Guesclin, et c'est le nom
que Ferré décide de donner au premier chapitre d'une oeuvre qu'il
baptise les Chants de la fureur, et qu'il commence à écrire en 1960.
Guesclin compte 55 strophes, 440 vers ! Pour La Mémoire et la Mer,
Ferré va trancher, et ne garder "que" 10 strophes de 8 octosyllabes.
Une chanson que Robert Belleret, journaliste écrivain spécialiste de
Ferré, qualifie d'immense divagation lyrique et autobiographique.
Une poésie non pas hermétique mais cryptée. Dont Ferré affirmait être
"la clé"... etdont seuls ses proches avaient le double. Il fallait avoir accompagné Léo
en haut du rocher de Guesclin ou partagé quelques instants de sa vie sur l'estran pour comprendre "le fantôme de Jersey",
"le trémail de juillet", "le loup solitaire", et "les doigts du sable de la terre".
Le baron Jean-Baptiste Frédéric Isidore Thielemans dit Toots Thielemans est un harmoniciste et guitariste,
parfois même siffleur de jazz belge, né à Bruxelles le29 avril 1922, et mort le 22 août 2016.
En 1939, il achète son premier harmonica après avoir vu un film policier. Le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale provoque la fermeture des universités et l’empêche de poursuivre ses études.
C’est pendant l’occupation qu’il se prend d'une forte passion pour le jazz, il découvre Louis Armstrong. Il apprend la guitare en écoutant les disques où Django Reinhardt, son premier modèle qu'il découvre en rémission d'une pneumonie : un ami lui prête sa guitare, et quand il vient la rechercher, au lieu de la reprendre, constatant les progrès de Jean, il la lui offre. Il apprend donc la guitare avec un professeur espagnol. A la Libération, il est engagé dans de petites formations. On le surnomme « Toots » d’après les musiciens Toots Mondello et Toots Camarata dont les journaux parlent à l’époque, son nom Jean-Baptiste Thielemans n’étant pas jugé assez « swing » (comprenez : commercial, le swing étant une musique à connotation commerciale dans le milieu). En 1947, il effectue un premier voyage en touriste aux États-Unis, où il rêve de faire carrière ; il y rencontre Lennie Tristano et Hank Jones. Sa première percée internationale a lieu en 1950, année où il rejoint Benny Goodman pour une tournée : à Londres, lors d’une représentation
Joueur de jazz, il devient la référence incontestable de l’harmonica, il a interprété des œuvres de Henry Mancini, du Tin Pan Alley (époque Al Jolson-Buddy DeSylva), deHoagy Carmichael, il a joué avec Charlie Parker, Charlie Haden, Ella Fitzgerald, David Sanborn, Quincy Jones, Billy Eckstine, Bill Evans, Jaco Pastorius, Natalie Cole, Pat Metheny, Paul Simon, Billy Joel, Oscar Peterson, Nick Cave, Frank Sinatra, Ray Charles, Larry Schneider, Alain Soler, entre autres. Le roi Albert II lui a conféré le titre nobiliaire de baron. Il fut nommé pour le titre Belg der Belgen (« le plus grand Belge ») en 2005 et finira vingtième dans la version flamande et quarante-quatrième dans la version francophone. Le 23 janvier 2010, il
rejoint Philip Catherine sur scène dans l'église de Liberchies en Belgique à l'occasion du concert du centième anniversaire de la naissance de Django Reinhardt dans cette même commune.
Le 12 mars 2014, il annonce mettre un terme à sa carrière musicale.
Il est décédé de mort naturelle dans son sommeil le matin du 22 août 2016