Bonjour à tous les ordissinautes, Aujourd'hui il beau en Bretagne c'est un régal, alors que diriez-vous d'écouter cette belle chanson beauceronne accompagnée d'un excellent café chaud.
YANN PÉRAN ET FOUESNANT : L’ACCORD PARFAIT Article publié le 3 mars 2016. La semaine dernière, dans les locaux de la Médiathèque, Yann Péran a donné un petit concert de guitare classique devant un public fourni et conquis par la virtuosité et la sincérité du musicien. Un retour aux sources pour Yann Péran qui donna son premier concert dans la salle du vieux CCL à 17 ans.
Vous êtes originaire du Pays Fouesnantais ? En fait, je suis né à Brest en 1977 mais je suis arrivé très jeune à Clohars-Fouesnant où ma famille s’est installée. Très vite, je me suis passionné pour la guitare car j’étais fasciné par les « rock stars ». J’ai pris mes premiers cours de guitare à Fouesnant avec Henri Le Bras dans le cadre d’une structure associative. Puis, je suis allé au Conservatoire de Quimper où j’ai été le premier à obtenir la médaille d’or.
Quand vous êtes-vous pris d’intérêt pour les instruments anciens ? Après avoir terminé mon troisième cycle à Brest, je suis allé au Conservatoire national de musique de Paris, un endroit prestigieux où j’ai fait la rencontre d’Alberto Ponce qui m’a fait m’écouter, qui m’a donné conscience du son que je voulais entendre. C’est là que j’ai découvert le luth et le théorbe, instruments à cordes pincées des époques Renaissance et Baroque. J’adore cette musique qui est un passage obligé pour maîtriser la guitare. J’ai étudié trois ans au Conservatoire où j’ai obtenu le prix de guitare.
Vous vous êtes ensuite consacré à l’enseignement de la guitare classique ? J’enseigne, en effet, depuis 15 ans. J’ai obtenu mon premier poste à 24 ans au Conservatoire à rayonnement régional de Cergy Pontoise où je suis resté 9 ans. Parallèlement, j’ai donné de nombreux concerts, des récitals, seul ou avec un petit ensemble. J’interprète souvent de la musique ancienne. Et puis il y a eu ce besoin de retour au pays ?Après 20 ans de vie parisienne, j’ai effectivement éprouvé l’envie de faire un autre choix de vie. Vous savez, il a fallu que je quitte la Bretagne pour me rendre compte que l’importance de l’Océan avait pour moi. Déjà, il y a deux ans, j’avais donné un concert à Beg-Meil, dans lecadre de « Chambre avec vue ».
Vous vous retrouvez enseignant au Conservatoire à peu près à l’endroit où il y a plus de 30 ans, vous avez appris à jouer de la guitare. La boucle est bouclée ? En quelque sorte, oui. Mais c’est un peu dû au hasard. J’avais décidé de revenir au pays sans savoir qu’un poste se libérait au Conservatoirede la musique et de la danse de Fouesnant. Depuis la rentrée de Toussaint, je fais donc partie de l’équipe des 21 professeurs de la structure dirigée par Christophe Nuss. Je continue à donner des cours auConservatoire à rayonnement régional de Rueil-Malmaison et à Châtillon. J’ai retrouvé le Fouesnant que j’aime avec son environnement superbe, avec sa population de gens simples, sincères, capables d’émerveillement. Ce qui a changé ? La dimension culturelle, bien sûr. Il suffit de se souvenir du vieux Centre de la Culture et des loisirs et de voir la vie foisonnante de l’Archipel où nous nous trouvons. Je continuerai, quant à moi, à donner des concerts et des récitals en reprenant les titres de mes deux derniers albums : « Autour du tango » et « Italia ». Mais je me sens bien à Fouesnant. C’est une ville résolument tournée vers l’avenir.
Aujourd'hui il beau en Bretagne c'est un régal, alors que diriez-vous
d'écouter cette belle chanson beauceronne accompagnée d'un excellent café chaud.
Article publié le 3 mars 2016.
La semaine dernière, dans les locaux de la Médiathèque, Yann Péran a donné un petit concert de guitare
classique devant un public fourni et conquis par la virtuosité et la
sincérité du musicien. Un retour aux sources pour Yann Péran qui donna
son premier concert dans la salle du vieux CCL à 17 ans.
Vous êtes originaire du Pays Fouesnantais ?
En fait, je suis né à Brest en 1977 mais je suis arrivé très jeune à
Clohars-Fouesnant où ma famille s’est installée. Très vite, je me suis
passionné pour la guitare car j’étais fasciné par les « rock stars ».
J’ai pris mes premiers cours de guitare à Fouesnant avec Henri Le Bras
dans le cadre d’une structure associative. Puis, je suis allé au
Conservatoire de Quimper où j’ai été le premier à obtenir la médaille d’or.
Quand vous êtes-vous pris d’intérêt pour les instruments anciens ?
Après avoir terminé mon troisième cycle à Brest, je suis allé au Conservatoire national de musique de Paris,
un endroit prestigieux où j’ai fait la rencontre d’Alberto Ponce qui m’a fait m’écouter, qui m’a
donné conscience du son que je voulais entendre. C’est là que j’ai
découvert le luth et le théorbe, instruments à cordes pincées des
époques Renaissance et Baroque. J’adore cette musique qui est un passage
obligé pour maîtriser la guitare. J’ai étudié trois ans au
Conservatoire où j’ai obtenu le prix de guitare.
Vous vous êtes ensuite consacré à l’enseignement de la guitare classique ?
J’enseigne, en effet, depuis 15 ans. J’ai obtenu mon premier poste à 24 ans au Conservatoire à rayonnement régional de
Cergy Pontoise où je suis resté 9 ans. Parallèlement, j’ai donné de nombreux concerts, des
récitals, seul ou avec un petit ensemble. J’interprète souvent de la musique ancienne.
Et puis il y a eu ce besoin de retour au pays ?Après 20 ans de vie parisienne, j’ai effectivement éprouvé l’envie de faire
un autre choix de vie. Vous savez, il a fallu que je quitte la Bretagne pour me rendre compte que l’importance de
l’Océan avait pour moi. Déjà, il y a deux ans, j’avais donné un concert à Beg-Meil, dans lecadre de « Chambre avec vue ».
Vous vous retrouvez enseignant au Conservatoire à peu près à l’endroit où il y a plus de 30 ans, vous avez appris à jouer de la
guitare. La boucle est bouclée ?
En quelque sorte, oui. Mais c’est un peu dû au hasard. J’avais décidé de revenir au pays sans savoir qu’un poste se libérait au Conservatoirede la musique et de la danse de Fouesnant. Depuis la rentrée de Toussaint, je fais donc partie de l’équipe des
21 professeurs de la structure dirigée par Christophe Nuss. Je continue à donner des cours auConservatoire à rayonnement régional de Rueil-Malmaison et à Châtillon.
J’ai retrouvé le Fouesnant que j’aime avec son environnement superbe,
avec sa population de gens simples, sincères, capables d’émerveillement.
Ce qui a changé ? La dimension culturelle, bien sûr. Il suffit de se
souvenir du vieux Centre de la Culture et des loisirs et de voir la vie
foisonnante de l’Archipel où nous nous trouvons. Je continuerai, quant à
moi, à donner des concerts et des récitals en reprenant les titres de
mes deux derniers albums : « Autour du tango » et « Italia ». Mais je me
sens bien à Fouesnant. C’est une ville résolument tournée vers
l’avenir.