Les origines du muguet du 1er Mai. Le muguet est originaire d'Asie du Japon plus précisément. Cette plante est connue et acclimatée en France depuis le moyen-age. Le muguet a longtemps été lesymbole du renouveau et du printemps, il était donc logique qu'il devienne symbole du bonheur et porte-bonheur. Le 1er mai 1561, Charles IX instaura la tradition d'offrir du muguet le 1er mai en guise de porte-bonheur. D'ailleursd'après le langage des fleurs, le muguet signifie "retour de bonheur". On dit que celui qui trouve un brin de muguet à clochettes sera tout particulièrement favorisé par la chance ! Ce n'est que vers 1907, puis en 1936 que le muguet est associé à la fête du travail.
Il est dit qu'à la création du monde, cette fleur ornait les deux côtés de la porte du Paradis et que ses clochettes tintaient chaque fois qu'un brave homme passait.
Selon ces dires, le Muguet était doué pour identifier les vertus et les bonnes consciences.
Depuis des temps immémoriaux,le muguet, une plante originaire du Japon, est considéré comme une fleur "porte-bonheur".
Pour découvrir les nombreuses propriétés de cette plante odorante et aussi très toxique, une petite visite sur(clic) Wikipédia s'impose. Le 1er mai , c'est aussi la Fête des Travailleurs. Pour connaître l'histoire et l'origine de la fête des Travailleurs, voici ce qu'on en dit sur (clic)Wikipédia.
"Voici un poème écrit par un homme pour son épouse il y a plus de 50 ans. Ils nous ont tous les deux quittés depuis et je suis heureuse de le publier. Ce texte est trop bien pour ne pas être partagé."
“ Histoire d’un brin de muguet ”
Depuis plus de quatre ans que je suis prisonnier. Mes jours heureux, sont, quand je reçois du courrier. Les lettres sont pourtant presque toujours les mêmes. Je suis en bonne santé, te souhaitant de même. Puis invariablement pour terminer, toujours. Je conserve l’espoir de ton prochain retour.
Mais, dans un coin d’une lettre que j’ai reçue. Un petit brin de muguet y était cousu. Vraiment, c’est enfantin d’envoyer ce muguet. Je pourrais en avoir, ici, tout un bouquet. Qui ne serait pas fané comme celui-ci ! Dans les bois allemands, le muguet pousse aussi.
Et, comme pendant un moment, je restais là. Soudain, le petit brin de muguet me parla.
- Excuse, me dit-il, si j’ai triste figure. Pourtant, si tu savais, j’étais beau je t’assure. Tu as l’air d’en douter, tu ne veux pas me croire ? Je vais, pour te convaincre, conter mon histoire.
D’abord, j’ai vu le jour là-bas, très loin d’ici. C’est sur le sol français qu’un matin j’ai fleuri. A l’ombre des grands bois, au milieu d’autres fleurs. J’ai vécu, sans savoir que c’était le bonheur.
Je buvais, le matin, la rosée bienfaisante. Je puisais dans le sol, nourriture abondantes. Je voyais, le ciel bleu, la lune ou les nuages. Je voyais, le soleil à travers le feuillage. C’est lui qui me chauffait de ses rayons ardents. Ainsi, rapidement, j’ai pu devenir grand.
Comme il faisait bon, comme tout était beau. Nous avions chaque jour, le concert des oiseaux. Tu as dû, toi aussi, l’écouter, autrefois. N’est-ce pas, qu’il faisait bon vivre dans ces bois ?
J’aurais dû ne jamais rien désirer de plus. Pourtant je subissais l’attrait de l’inconnu. Je pensais que peut-être, je serais cueilli. Comme porte-bonheur, et j’en étais ravi.
Une dame, en passant, devina mon désir. S’approchant doucement, elle vint me cueillir. Me prenant dans sa main, avec d’autres muguets. Nous formions à nous tous, un superbe bouquet. Qu’auprès de son visage elle approchait souvent ! Humant notre parfum tout en nous contemplant.
Chez elle dans un vase à demi rempli d’eau. Pour conserver longtemps ce muguet frais et beau. Nous avons parfumé ce qui nous entourait. Dans cet appartement coquet, je me plaisais.
Mais quand, le lendemain, parmi les plus jolis. Qu’elle avait mis à part, c’est moi qui fût choisi. J’étais heureux et fier d’être le préféré. J’entrevoyais, pour moi, l’avenir tout doré. Puis au coin de la lettre, où je suis maintenant. La dame m’a placé, cousu, soigneusement. Avec des gestes tendres, n’osant m’effleurer. Tout comme si j’étais une chose sacrée.
Puis elle contempla ce travail achevé. Vérifiant pour que rien ne soit détérioré. Alors en se penchant, je m’en souviens toujours. Elle me donna pour toi, un doux baiser d’amour. En me murmurant, va, toi, qui porte-bonheur. Va, donner ce baiser à l’élu de mon cœur. Qui, dans les barbelés dont il est entouré. Est privé de caresses depuis des années.
Ainsi dans la lettre pliée, je suis parti. Mais, tu peux savoir tout ce que je souffris. Depuis ce moment pour arriver jusqu’à toi.
Le tampon des postiers m’écrasa maintes fois. Je fus aussi jeté, bousculé, rejeté. Écrasé sous de lourdes piles de paquets. Je suis resté des jours, peut-être des semaines. Entassé dans des pièces sombres et malsaines. Mon parfum s’échappait par toutes mes blessures. Vingt fois, j’ai cru mourir, mais j’avais la vie dure.
J’ai cru aussi deux fois que j’étais arrivé. La lettre, brusquement, se trouva dépliée. Mais c’était fait par des personnes étrangères. Qui ont lu, et relu, ta lettre toute entière. Devant tant d’indiscrétion, j’étais indigné. Pourtant je dois te dire que nul ne m’a touché. Avec le doux baiser que j’ai reçu chez toi. J’ai conservé un reste de parfum pour toi.
Mais, tu es impassible. Me suis-je trompé ? N’est-ce donc pas à toi, que j’étais adressé ? Pourtant, j’en suis certain, là-bas, sur le buffet. J’ai vu, ta photo, près du bouquet de muguet.
Sur ce, le brin de muguet, cessa de parler. Et moi, un peu confus, je m’en suis approché. C’est vrai, que du parfum s’en exhalait encore. Non pas, le doux parfum de fleur qui vient d’éclore. Cependant cette odeur m’a quelque peu grisé. Le papier de la lettre en était imprégné. Et sur mes lèvres, j’ai senti, il m’a semblé. Recevoir la caresse de ma bien aimée. J’en étais tout ému, je ne puis l’expliquer. Aussi c’est bête, voyez-vous, mais j’ai pleuré ! Pierre Julien BONNE JOURNÉE!
Les origines du muguet du 1er Mai.
Le muguet est originaire d'Asie du Japon plus précisément.
Cette plante est connue et acclimatée en France depuis le moyen-age.
Le muguet a longtemps été lesymbole du renouveau et du printemps, il était donc logique qu'il devienne symbole du bonheur et porte-bonheur.
Le 1er mai 1561, Charles IX instaura la tradition d'offrir du muguet le 1er mai en guise de porte-bonheur. D'ailleursd'après le langage des fleurs, le muguet signifie "retour de bonheur". On dit que celui qui trouve un brin de muguet à clochettes sera tout particulièrement favorisé par la chance ! Ce n'est que vers 1907, puis en 1936 que le muguet
est associé à la fête du travail.
Henri Salvador - Le travail c'est la sante (1965)
Brin de bonheur du 1er Mai
Il est dit qu'à la création du monde,
cette fleur ornait les deux côtés de la porte du Paradis
et que ses clochettes tintaient chaque fois qu'un brave homme passait.
Selon ces dires, le Muguet était doué
pour identifier les vertus et les bonnes consciences.
Selon le calendrier Celte,
c'est dans la nuit du 30 avril au 1er mai qu'a lieu (clic)la fête druidique de Beltaine.
Cette fête représente la transition
entre les jours froids de l'hiver et le retour de la chaleur du Printemps.
Pour eux, le muguet possède des vertus porte-bonheur.
Je vous invite à visiter le site (clic)les Fêtes druidiques contemporaines,
pour en découvrir un peu plus sur ces anciennes traditions.
Depuis des temps immémoriaux,le muguet,
une plante originaire du Japon, est considéré comme une fleur "porte-bonheur".
Pour découvrir les nombreuses propriétés
de cette plante odorante et aussi très toxique,
une petite visite sur(clic) Wikipédia s'impose.
Le 1er mai , c'est aussi la Fête des Travailleurs.
Pour connaître l'histoire et l'origine
de la fête des Travailleurs,
voici ce qu'on en dit sur (clic)Wikipédia.
"Voici un poème écrit par un homme pour son épouse il y a plus de 50 ans.
Ils nous ont tous les deux quittés depuis et je suis heureuse de le publier.
Ce texte est trop bien pour ne pas être partagé."
“ Histoire d’un brin de muguet ”
Depuis plus de quatre ans que je suis prisonnier.
Mes jours heureux, sont, quand je reçois du courrier.
Les lettres sont pourtant presque toujours les mêmes.
Je suis en bonne santé, te souhaitant de même.
Puis invariablement pour terminer, toujours.
Je conserve l’espoir de ton prochain retour.
Mais, dans un coin d’une lettre que j’ai reçue.
Un petit brin de muguet y était cousu.
Vraiment, c’est enfantin d’envoyer ce muguet.
Je pourrais en avoir, ici, tout un bouquet.
Qui ne serait pas fané comme celui-ci !
Dans les bois allemands, le muguet pousse aussi.
Et, comme pendant un moment, je restais là.
Soudain, le petit brin de muguet me parla.
- Excuse, me dit-il, si j’ai triste figure.
Pourtant, si tu savais, j’étais beau je t’assure.
Tu as l’air d’en douter, tu ne veux pas me croire ?
Je vais, pour te convaincre, conter mon histoire.
D’abord, j’ai vu le jour là-bas, très loin d’ici.
C’est sur le sol français qu’un matin j’ai fleuri.
A l’ombre des grands bois, au milieu d’autres fleurs.
J’ai vécu, sans savoir que c’était le bonheur.
Je buvais, le matin, la rosée bienfaisante.
Je puisais dans le sol, nourriture abondantes.
Je voyais, le ciel bleu, la lune ou les nuages.
Je voyais, le soleil à travers le feuillage.
C’est lui qui me chauffait de ses rayons ardents.
Ainsi, rapidement, j’ai pu devenir grand.
Comme il faisait bon, comme tout était beau.
Nous avions chaque jour, le concert des oiseaux.
Tu as dû, toi aussi, l’écouter, autrefois.
N’est-ce pas, qu’il faisait bon vivre dans ces bois ?
J’aurais dû ne jamais rien désirer de plus.
Pourtant je subissais l’attrait de l’inconnu.
Je pensais que peut-être, je serais cueilli.
Comme porte-bonheur, et j’en étais ravi.
Une dame, en passant, devina mon désir.
S’approchant doucement, elle vint me cueillir.
Me prenant dans sa main, avec d’autres muguets.
Nous formions à nous tous, un superbe bouquet.
Qu’auprès de son visage elle approchait souvent !
Humant notre parfum tout en nous contemplant.
Chez elle dans un vase à demi rempli d’eau.
Pour conserver longtemps ce muguet frais et beau.
Nous avons parfumé ce qui nous entourait.
Dans cet appartement coquet, je me plaisais.
Mais quand, le lendemain, parmi les plus jolis.
Qu’elle avait mis à part, c’est moi qui fût choisi.
J’étais heureux et fier d’être le préféré.
J’entrevoyais, pour moi, l’avenir tout doré.
Puis au coin de la lettre, où je suis maintenant.
La dame m’a placé, cousu, soigneusement.
Avec des gestes tendres, n’osant m’effleurer.
Tout comme si j’étais une chose sacrée.
Puis elle contempla ce travail achevé.
Vérifiant pour que rien ne soit détérioré.
Alors en se penchant, je m’en souviens toujours.
Elle me donna pour toi, un doux baiser d’amour.
En me murmurant, va, toi, qui porte-bonheur.
Va, donner ce baiser à l’élu de mon cœur.
Qui, dans les barbelés dont il est entouré.
Est privé de caresses depuis des années.
Ainsi dans la lettre pliée, je suis parti.
Mais, tu peux savoir tout ce que je souffris.
Depuis ce moment pour arriver jusqu’à toi.
Le tampon des postiers m’écrasa maintes fois.
Je fus aussi jeté, bousculé, rejeté.
Écrasé sous de lourdes piles de paquets.
Je suis resté des jours, peut-être des semaines.
Entassé dans des pièces sombres et malsaines.
Mon parfum s’échappait par toutes mes blessures.
Vingt fois, j’ai cru mourir, mais j’avais la vie dure.
J’ai cru aussi deux fois que j’étais arrivé.
La lettre, brusquement, se trouva dépliée.
Mais c’était fait par des personnes étrangères.
Qui ont lu, et relu, ta lettre toute entière.
Devant tant d’indiscrétion, j’étais indigné.
Pourtant je dois te dire que nul ne m’a touché.
Avec le doux baiser que j’ai reçu chez toi.
J’ai conservé un reste de parfum pour toi.
Mais, tu es impassible. Me suis-je trompé ?
N’est-ce donc pas à toi, que j’étais adressé ?
Pourtant, j’en suis certain, là-bas, sur le buffet.
J’ai vu, ta photo, près du bouquet de muguet.
Sur ce, le brin de muguet, cessa de parler.
Et moi, un peu confus, je m’en suis approché.
C’est vrai, que du parfum s’en exhalait encore.
Non pas, le doux parfum de fleur qui vient d’éclore.
Cependant cette odeur m’a quelque peu grisé.
Le papier de la lettre en était imprégné.
Et sur mes lèvres, j’ai senti, il m’a semblé.
Recevoir la caresse de ma bien aimée.
J’en étais tout ému, je ne puis l’expliquer.
Aussi c’est bête, voyez-vous, mais j’ai pleuré !
Pierre Julien
BONNE JOURNÉE!