JOURNÉES MONDIALES

Par Victoria il y a 6 années 11 mois
22/05/2018 - 01:01
Journée Mondiale de la biodiversité




Alors que plus personne aujourd'hui ne songe à remettre en cause l'importance de la diversité biologique pour le présent et pour les générations futures,
certaines activités humaines continuent pourtant à réduire le nombre  d’espèces vivantes :

- agriculture intensive
- et épandages massifs de produits phytosanitaires,
- pêche intensive et
- élevage industriel,
- chasse d'éspèces protégées,
- déforestation,
- etc...

S'engager pour défendre la biodiversité:
      Entrée en vigueur en 1993, la Convention sur la diversité biologique (CBD) a été ratifiée jusqu’à présent par 196 états.

Cette convention internationale vise à défendre  :
- la diversité biologique,
- l’utilisation durable des ressources naturelles et
- la protection des ressources génétiques.

Nous serions incomplets si nous omettions l'absolue nécessité :
- d'un partage juste et équitable des avantages permis par le maintien de la biodiversité.

Étant donné l’importance de l’éducation du public et de la sensibilisation à la mise en œuvre de la Convention à tous les niveaux,
l'Assemblée générale des Nations Unies a choisi la date du 22 mai,
anniversaire de l’adoption de la convention, comme Journée internationale de la diversité biologique. [résolution 55/201 du 20 décembre 2000].

25 ans d'engagement autour de la diversité biologique
:

      L’année 2018 marque le 25ème anniversaire de l'entrée en vigueur de la Convention sur la diversité biologique.
Appliquée par un certain nombre d'états signataires, elle a également été mise à mal par nombre d'autres semblent-ils peu préoccupés par toutes ces questions ou soucieux d'abord de leur développement économique unilatéral.

Autant dire que la mobilisation de tous est plus que jamais nécesssaire...

Combien d'espèces connaît-on aujourd'hui dans le Monde  ? :

      La biodiversité englobe l'ensemble des espèces animales et végétales vivantes sur terre et
dans les mers .

La biosphère abriterait entre 5 et 30 millions d’espèces (estimation).

Environ 1,7 million d’espèces animales sont répertoriées, et chaque année de nouvelles espèces sont répertoriées.

Malheureusement, de  nombreuses espèces disparaissent également, souvent à cause des actions irresponsables de la société humaine.

De nombreux sites internet sont consacrés à ce sujet et on pourra utilement visiter
-  le site des Nations Unies sur la Convention sur la diversité biologique.

Il sera peut-être plus facile de vous documenter en visitant  :
-  le site proposé par le ministère (français) de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire.

Un site à visiter : www.unenvironment.org

Ce commentaire a été modifié le 22/05/2018 à 01:02
17/05/2018 - 13:25
Journée Mondiale contre l'hypertension

C'est le 14 mai 2005 qu'a été décretée la Journée mondiale de d'hypertension artérielle par la Ligue mondiale contre l'hypertension.


Cette journée mondiale se déroule pourtant bien le 17 mai
(voir le site World Hypertension League).

Le but de la Journée mondiale de l'hypertension artérielle est de communiquer au public l'importance de l'hypertension et la gravité de ses complications médicales, et de fournir de l'information sur sa prévention, sa détection et son traitement.


Longtemps silencieuse,
l’hypertension artérielle peut entraîner des complications très graves :
--  infarctus,
--  attaques cérébrales…


Il y a
hypertension artérielle lorsque la force du sang contre les parois des vaisseaux sanguins est trop élevée.

L’hypertension artérielle peut endommager des organes vitaux comme le coeur, le cerveau ou les reins.


L’hypertension en chiffres :


"Un milliard de personnes souffrent d’hypertension dans le monde
(40 % dans les pays occidentaux et 60 % dans les pays en voie de développement).

Mais dès 2025,
à cause du vieillissement de la population et de l’évolution de mode de vie qui favorise l’obésité et la sédentarité
nous compterons 1,5 milliards de malades.

Et la France n’est pas épargnée par ce phénomène.

Selon une étude menée par le CFLHTA et la Sofres,
il y aurait 14,4 millions de Français hypertendus et seulement 7,6 millions de malades traités.

Une large majorité de ces hypertendus traités (70 %) ont plus de 60 ans.

Mais il reste ainsi 6,8 millions de la population de plus de 35 ans qui sont hypertendus mais n’ont pas été dépistés ou ne sont pas suivis !

Et parmi ces malades qui s’ignorent, certaines catégories de personnes sont particulièrement à risque.

Parmi les 35-55 ans,
42 % ne connaissent pas leurs chiffres de tension.

Par ailleurs, l’hypertension non traitée est plus fréquente chez les hommes.

Ainsi, cette affection
est une des rares pathologies cardiovasculaires pour laquelle les hommes de moins de 55 ans sont clairement moins bien pris en charge que les femmes.

Dépister l’hypertension de nos jours   :

Aujourd’hui, la mesure de la tension artérielle est possible en dehors du seul cabinet médical
grâce à des appareils d’automesure.

A condition d’être validés ces appareils permettent de  :

--     passer outre le phénomène de l’hypertension blouse blanche
(pression élevée au cabinet médical et normale au domicile)
et            l’hypertension retardée   (l’inverse).

Actuellement     :
..  4 millions de ces dispositifs sont utilisés en France
-- 25 % des hypertendus traités possède un appareil à domicile ;
-- 18 % l’utilisent régulièrement  (au moins une fois par mois ) ;
-- 10 % seulement ont acheté cette appareil sur les conseils de leur médecin.

Cette technique reste donc trop peu utilisée et insuffisamment conseillée par les médecins, même si depuis quelques années, on note une  nette amélioration.

Un site à visiter : www.comitehta.org

17/05/2018 - 08:34
Journée internationale contre l'homophobie



Selon une opinion largement répandue dans les pays occidentaux,
l’homosexualité serait aujourd’hui plus libre que jamais :
partout
présente et visible, dans la rue,
dans les journaux,
à la télévision,
au cinéma,
elle serait même tout à fait acceptée, ce dont témoignent apparemment, dans plusieurs pays, les récentes avancées législatives sur la reconnaissance des couples de même sexe.

Certes, quelques
ajustements demeurent nécessaires pour éradiquer les dernières discriminations, mais avec l’évolution des mentalités, ce ne serait en somme, selon certains, qu’une simple affaire de temps,
le temps de faire aboutir un mouvement de fond lancé depuis plusieurs décennies déjà.

Pour l’observateur un peu plus attentif, la situation est globalement bien différente :

et à vrai dire,
le XXe siècle a sans doute été une des périodes les plus violemment homophobes de l’Histoire :

déportation dans les camps de concentration sous le régime nazi,
goulag en Union soviétique,
chantages et persécutions aux Etats-Unis à l’époque de McCarthy...

Evidemment, tout cela peut sembler loin.

Mais bien souvent,
les conditions d’existence dans le monde d’aujourd’hui restent très défavorables.

L’homosexualité est souvent discriminée


Dans quatre-vingts états au moins, les actes homosexuels sont condamnés par la loi
(Algérie, Sénégal, Cameroun, Ethiopie, Liban, Jordanie, Arménie, Koweït, Porto Rico, Nicaragua, Bosnie...) ;

dans plusieurs pays, cette condamnation peut aller au-delà de dix ans
(Nigeria, Libye, Syrie, Inde, Malaisie, Cuba, Jamaïque...) ;

parfois, la loi prévoit la détention à perpétuité (Guyana, Ouganda).

Et dans une dizaine de nations, la peine de mort peut être effectivement appliquée
(Afghanistan, Iran, Arabie Saoudite...).

En Afrique, récemment, plusieurs présidents de la république ont brutalement réaffirmé leur volonté de lutter personnellement contre ce fléau selon eux " anti-africain ".

Même dans d’autres pays où l’homosexualité ne relève pas du code pénal, les persécutions se multiplient.

Au Brésil
par  exemple,
les Escadrons de la mort et les skin heads sèment la terreur :
--  1960 meurtres homophobes ont pu être recensés officiellement entre 1980 et 2000.

Dans ces conditions, il paraît difficile de penser que la "tolérance" gagne du terrain.

Au contraire, dans la plupart de ces Etats,
l’homophobie semble aujourd’hui plus violente qu’hier.

La  tendance n’est donc pas à l’amélioration générale, tant s’en faut.


C’est pourquoi nous proposons cette   Journée Mondiale de Lutte Contre  l’Homophobie.  :

--  Elle a pour but d’articuler action et réflexion afin de  lutter contre toutes les violences  physiques,  morales ou symboliques liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre.

--  Elle entend
susciter, soutenir et coordonner toutes initiatives contribuant à  l’égalité entre les citoyens en la matière, de jure, mais aussi de  facto, et cela dans tous les pays où cette démarche sera possible.

------ L’organisation d’une journée de lutte contre l’homophobie dans chaque pays permettra d’inscrire nos luttes dans une démarche de solidarité avec toutes les personnes lesbiennes, gaies, bi et trans (LGBT) du monde entier.

-----    Mais il s’agit aussi d’inscrire nos luttes dans une démarche plus globale de défense des droits humains.

Depuis plusieurs décennies, dans le monde entier, de nombreuses actions ont été menées dans cette perspective, non sans succès d’ailleurs.

Nous nous situons dans cette lignée :
..  nous voulons renforcer les expériences engagées,
..  donner plus de visibilité aux tentatives futures
et ,
..  nous en appelons aux instances nationales et internationales afin qu’elles inscrivent
cette Journée dans l’agenda officiel, à l’instar de
la Journée Mondiale des Femmes ou de la Journée Mondiale de Lutte contre le Sida.

---    La reconnaissance d’une telle Journée serait ainsi un engagement clair de la communauté internationale.

..  Elle s’est mobilisée
contre de nombreuses autres formes de discriminations et de violences sociales, mais pas encore sur ces sujets.

Un site à visiter : www.homophobie.org

Un site à visiter : www.ruedesinfos.fr

La Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, a lieu chaque année le 17 mai.
C’est un événement rassembleur et un moment de convergence des actions de lutte menées contre l’homophobie et
la transphobie.
En savoir plus sur la journée . 
La Fondation Émergence fait la promotion de cette journée et invite les organisations comme les individus à souligner cet événement dans leur milieu.
Chaque année une campagne cible un enjeux des communautés LGBT.
Le thème de 2018 est : le droit des personnes LGBT dans le monde.
Ce commentaire a été modifié le 17/05/2018 à 13:27
16/05/2018 - 22:43
Journée mondiale de la maladie coeliaque



Vous avez dit "coeliaque" ?  :

Derrière ce nom rare se cache une maladie très invalidante...
plus
connue sous le nom d'intolérance au gluten

la maladie coeliaquie se
caractérise par une intolérance aux glutens et protéines assimilées contenus dans de nombreuses céréales  comme :
blé, seigle, orge, épeautre, avoine

Il en résulte une difficulté d'absorption et donc des carences alimentaires.

Les personnes atteintes de la maladie cœliaque doivent s'abstenir à vie de consommer les produits contenant ces glutens.

Un site à visiter : www.afdiag.org

Relayez la campagne d’information sur le dépistage de l’intolérance au gluten  :
16/05/2018 - 11:41
Journée internationale du vivre ensemble

Cette journée a été décrétée par l'ONU le 8 décembre 2017 et
désormais, chaque 16 mai sera la journée du vivre ensemble.

Un plaidoyer pour la paix    :

Le texte de cette déclaration a été présenté par l’Algérie et adopté sans vote.

Le 16 mai sera désormais la Journée internationale du vivre-ensemble en paix 
et
tentera de mobiliser les efforts de la communauté internationale en  faveur de la paix, de la tolérance, de l’inclusion, de la compréhension et de la solidarité.

Tout un chacun sera invité à exprimer le désir profond de vivre et d’agir ensemble, unis dans la différence et dans la diversité,
en vue de bâtir un monde viable reposant sur la paix, la solidarité et l’harmonie.
 

Un site à visiter : www.un.org

07/05/2018 - 22:51
Journée internationale des drones



Les drones ont été à plusieurs reprises dans l'actualité polémique de ces derniers mois, comme -par exemple- lorsqu'ils survolent des centrales nucléaires.

Le but de cette journée internationale,
dont la première édition se tient en 2015, est de présenter le drone sous son jour positif et utile.


Un site à visiter : www.journeeinternationaledesdrones.org
07/05/2018 - 08:51
Journée Mondiale des orphelins du SIDA



Toutes les 15 secondes, le SIDA tue un papa ou une maman.

Le 7 mai,
c'est la Journée Mondiale des Orphelins du Sida...

En 2005, ils étaient  déjà plus de 15 millions.

Suite à la mort de leur fils au cours d’une mission héliportée au Mali   :

Albina du Boisrouvray et Bruno Bagnoud ont fondé, en 1989,
l’Association
François-Xavier Bagnoud
  :
AFXB   pour perpétuer l’idéal de compassion et de générosité qui guidait sa vie et poursuivre, dans des activités de
développement, les missions de sauvetage qu’il pratiquait de son vivant.

_ Soutenir les orphelins :

La mission de l’AFXB est de lutter contre la pauvreté et le SIDA et de
soutenir les orphelins et les enfants vulnérables

que la pandémie laisse dans son sillage en militant pour leurs droits fondamentaux et en offrant un appui global aux familles et communautés qui les prennent en charge.

L’AFXB        retisse les liens qui se sont brisés autour d’eux pour leur assurer un futur décent.

En mettant en place des programmes de développement communautaire durable,
elle renforce les capacités des familles et des collectivités dévastées par la pauvreté et le SIDA
afin
qu’elles soient en mesure d’élever leurs orphelins et enfants vulnérables.

L’AFXB            milite pour que les responsables politiques considèrent ces enfants largués comme une priorité et que des mesures urgentes soient prises pour les intégrer dans notre société globale.

_ Défi humanitaire :

La prise en charge des orphelins du sida constitue un défi humanitaire,économique et social majeur.

Les réinsérer dans la société leur permettra de ne plus être des proies faciles pour la délinquance, la prostitution ou la drogue.

"Les orphelins du SIDA, ainsi que tous les enfants affectés et/ou infectés par le virus, sont parmi les enfants les plus vulnérables de la planète.

Ils sont le reflet des millions d’orphelins d’autres causes et  des millions d’enfants des rues, à la dérive de la civilisation."  :

- Albina du Boisrouvray


Depuis sa création,
l’AFXB     
est intervenue auprès de plus de 1 million 500 mille personnes dans 17 pays à travers le Monde 

sites à visiter : www.afxb.org

www.orphelinsdusida.org


Les orphelins du sida :
payent le lourd tribu de la rareté de ressources pour la lutte contre le sida et
de l'extrême pauvreté dans les pays.
Ils sont stigmatisés et discriminés par les membres des familles,
ils n'ont pas d'appui pour leur scolarisation et manquent même du strict nécessaire pour pouvoir manger.
Nous demandons aux hommes de bonne volonté de leurs venir en aide
pour éviter le pire.
RIZO
16/04/2018 - 01:09
Journée Mondiale contre l'esclavage des enfants    :



Parallèlement à la journée de lutte pour l'abolition de l'esclavage (02 décembre)
ou
la commémoration de l'abolition de l'esclavage en france métropolitaine (le 10 mai ),

on "célèbre" aussi une Journée de lutte contre l'esclavage des enfants  :

Cette journée a été instituée en 1995 après la mort d’un jeune pakistanais de 12 ans qui avait tenté de dénoncer les mauvais traitements subis depuis qu'il avait été vendu pour rembourser une dette familiale.
     ..   Ce n'est pas une coquille, vous avez bien lu "vendu" !

10 % de la main d'oeuvre potentielle     :

- Les enfants représenteraient plus de 10% du potentiel de la main-d’œuvre mondiale, c'est dire les enjeux.

-   Les enfants esclaves contribuent chaque année pour plus de 13 milliards d’euros au PIB mondial.

Un instrument de guerre commerciale     :

- L’esclavage des enfants est devenu un instrument de la guerre commerciale planétaire qui voit arriver dans nos linéaires  habillement,  chaussures de sports  et  autres objects  manufacturés.

- Certaines grosses entreprises, diffusant des marques connues dans le monde entier, exploitent des jeunes filles et jeunes garçons dans les pays les plus pauvres.

-  Les enfants constituent ainsi le groupe de  travail le plus vulnérable et le moins protégé.

- Fort heureusement, d'autres entreprises s'engagent aussi dans des combats éthiques
pour tenter d'éradiquer ce fléau.

Un site à visiter : www.fides.org


16/04/2018 - 00:54
Journée mondiale de la voix 

Organisée pour la première fois au Brésil le 16 avril 1999 par la Sociedade Brasiliera de Laringologia e Voz,
elle s'est perennisée
ensuite dans différents pays comme l'Argentine, la Belgique, les Etats-Unis, la France et l'Espagne, avec comme objectif des rencontres entre professionnels de la voix venant d'horizons multiples.

L'information du grand public et des professionnels de la voix
(qu'ils soient spécialisés dans l’éducation vocale au sens large ou directement concernés par les problématiques de prévention et de prise en charge)  :

-  permet une prise de conscience plus large des questions touchant à la  voix humaine.

En protégeant sa voix des agressions, en adaptant sa manière de parler aux besoins spécifiques liés à son utilisation, de nombreuses difficultés peuvent être évitées.

Lors de la seconde Journée Mondiale de la voix organisée par Claire Gillie à Paris, a eu lieu le
4 juin 2011 au Cloitre Oouvert, une manifestation sur le thème de La Voix Aveugle.

Un site à visiter : db.hautetfort.com


Cette journée internationale de la voix fut instaurée par des médecins.

Les professeurs de chant, de diction et de respiration naturelle pour chanteurs, orateurs et souffleurs demandent depuis longtemps de ne pas rester dans les "problèmes de la voix" mais de construire un art de la voix, une voix saine !

Il serait grand temps que la médecine s'ouvre à la culture et à l'art du chant, ainsi les artistes chanteurs pourraient mieux écouter la médecine...

L'art du chant, dans les amphithéâtres romains, de la voix parlée et du souffle (instruments à vent), est beaucoup plus ancien que la médecine  :
Vésale 1514-1564.
12/04/2018 - 15:21
hier  : 11 mars 2018  :

Journée Mondiale de la maladie de Parkinson

Cette maladie fut décrite pour la première fois par James Parkinson, (1755-1824), médecin Anglais, en 1817;
il décrivit celle-ci sous le nom de "Paralysie agitante".

Charcot (1825-1893),
médecin Français à l'hôpital de la Salpêtrière,
donna le nom définitif à cette maladie : "Maladie de Parkinson".

Le 11 Avril,
date anniversaire de la naissance de James Parkinson, est  devenue, depuis 1997,
la Journée Mondiale du Parkinson, mais suivant les pays, la date varie quelque peu.

Ainsi en France en 2015, elle est  célébrée le 09 avril.

L'EPDA (European Parkinson's Disease Association :
Association Européenne du Parkinson) a choisi comme emblème
la tulipe,
créée par les Néerlandais, de couleur rouge et blanche et baptisée "James Parkinson".


Journée initialement Européenne,
elle est devenue, en 1997, Journée Mondiale.

La maladie de Parkinson
:
La maladie de Parkinson est une affection dégénérative,
rare avant 45 ans,
touchant 1,5 % de la population de plus de 65 ans, qui atteint autant les hommes que les femmes.

La lésion fondamentale est la :
dégénérescence d’un certain type de neurones :
--    les neurones  dopaminergiques  :

Ces neurones produisent de la dopamine, qui est une des substances neurotransmettrices du système nerveux.
La DOPAMINE  intervient notamment au niveau de neurones responsables du contrôle des mouvements du corps.

Il y a lors de la maladie de Parkinson un déficit en dopamine dans le cerveau et cela se manifeste par des troubles des mouvements.

Causes et facteurs de risque:

La cause de la maladie de Parkinson est inconnue.

De très rares cas sont héréditaires, et dans ce cas ce sont des maladies de Parkinson survenant chez des sujets très jeunes.

De même aucun facteur de risque n’est connu avec certitude, notamment aucun facteur alimentaire ou infectieux n’a été reconnu.

Les signes de la maladie
:

Le début de la maladie est insidieux :

-  réduction de l’activité,
-  fatigabilité anormale,
-  douleurs mal localisées,
-  difficultés d’écriture,
-  tremblement d’une main,
-  raideur fluctuante,
-  etc.

Progressivement, les autres signes de la maladie vont apparaître.
Ce sont principalement :

- L’akinésie ("lenteur" des mouvements)  :

L’akinésie est définie par la  rareté,
-  la  difficulté d’initiation,
-  la  lenteur du mouvement.

Elle touche notamment la marche :
- le démarrage est difficile,
- parfois en piétinant sur place,
- puis avec de petits pas, les  pieds "collés" au sol,
-  les bras immobiles ne se balançant plus,
-  le dos courbé en avant,
-  le cou raide.

Le démarrage est parfois paradoxalement
facilité par la présence d’un obstacle devant le patient.

Parfois, le blocage survient après le démarrage,
-  le patient étant alors brutalement arrêté, tout-à-coup incapable d’avancer, les pieds collés au sol :
c’est
le phénomène d’enrayage cinétique.

L’akinésie se remarque souvent précocement durant :

- l’écriture, qui devient plus difficile et de taille réduite (on parle de micrographie).

-  Le visage aussi est touché, avec des  traits figés, peu expressifs, un regard fixe.

-  La parole est rare, mal articulée, monotone.

Tous les gestes sont rares et lents.

L’akinésie est
donc responsable d’une perte des mouvements automatiques, inconscients :

-  le patient doit commander consciemment la plupart de ses mouvements, même ceux qui s’effectuent sans que l’on y pense en temps normal.

L’hypertonie (rigidité)  :

- L’hypertonie est dite de type extrapyramidale.

 .. C’est une rigidité, une
raideur des membres et de l’axe (le rachis),
que l’on constate en mobilisant les articulations du patient, à qui l’on demande d’être le
plus passif et le plus relâché possible.

-  On observe alors une résistance
involontaire à la mobilisation (par exemple la flexion-extension du poignet),

résistance qui disparaît et réapparaît par à-coups successifs au cours du mouvement :
..  c’est le phénomène dit de la roue dentée.

Cette
rigidité tend à fixer les membres dans la position qu’on leur impose.

Le tremblement :

- Le tremblement est fréquent.

..  C’est un tremblement régulier, qui apparaît
- typiquement au repos, et
- disparaît lors des mouvements ;

- il est parfois présent lors du maintien d’une attitude
(par exemple lorsque le patient maintient ses bras tendus devant lui).

- Il disparaît pendant le sommeil
et
-  augmente lors des émotions ou
- d’ efforts de concentration comme le calcul mental.

-  Au niveau des mains,
..il évoque un mouvement d’émiettement de pain entre les doigts.

-Il peut toucher le visage, avec un tremblement des lèvres ou du menton.

La diminution des réflexes de posture
(troubles de l’équilibre), qui apparaît plus tardivement que les autres signes :

- La diminution des réflexes de posture est responsable de troubles d’équilibre.

Elle n’apparaît le plus souvent qu’après plusieurs années d’évolution.

Elle est responsable de chutes typiquement en arrière, le patient perdant le réflexe de se "rattraper" s’il est déséquilibré.

D’autres troubles   :

sont souvent associés lors de la maladie de Parkinson :

- des douleurs, souvent à type de crampes ou de fourmillements désagréables ;

- des troubles digestifs (constipation) ou

-    des troubles  urinaires (urgences mictionnelles) ;

- une hypotension orthostatique (baisse de la tension au moment où le patient se lève, responsable de vertiges voire de chutes) ;

- des troubles du sommeil (insomnie, somnolence) ;

- des sueurs, des bouffées de chaleur,

-       une salivation excessive ;


Les troubles psychiques   :

sont assez fréquents durant la maladie :
- souvent à type de dépression,
-  d’anxiété,
-  parfois d’irritabilité ou
-  d’idées de persécution.
-----------
L’ affaiblissement intellectuel est rare,
et il
doit faire évoquer d’autres diagnostics (cf autres syndromes parkinsoniens).

Des hallucinations visuelles surviennent parfois, mais quasiment toujours après de nombreuses années d’évolution ou sous
certains traitements,
sinon là encore il faut évoquer d’autres
diagnostics.

NB :
un des signes recherchés fréquemment par le médecin est le réflexe naso-palpébral inépuisable :
-  c’est la fermeture réflexe des yeux  lorsque l’on percute (doucement) la racine du nez.

Normalement, cette
fermeture réflexe ne se produit plus après quelques percussions, alors qu’elle se reproduit quasi-indéfiniment lors de la maladie de Parkinson.

(Attention : ce signe est évocateur de maladie de Parkinson, mais ne
signifie absolument pas avec certitude que c’est le cas,
il peut même se rencontrer chez des personnes en parfaite santé)

Examens et analyses complémentaires
:

- Les examens complémentaires sont normaux dans la maladie de Parkinson,
et aucun n’est indispensable.

Cependant, on pratique le plus souvent un
scanner cérébral ou une IRM, pour rechercher d’autres maladies (cf diagnostics à éliminer) ;

les autres examens sont parfois pratiqués, si tous les signes de l’examen clinique ou l’évolution ne sont pas
absolument typiques de maladie de Parkinson :

-  ponction lombaire,
-  électro-encéphalogramme,
-  examens sanguins.

Un électrocardiogramme permet
de rechercher des contre-indications à certains traitements anti-parkinsoniens ;

un bilan uro-dynamique est pratiqué
s’il existe des  troubles urinaires nets, afin de préciser le type de ces troubles et d’adapter au mieux leur traitement.

Evolution de la maladie
  :

La maladie de Parkinson est une maladie chronique,

que les traitements
permettent de largement améliorer mais pas de guérir.

Initialement, les
troubles sont généralement discrets, ne nécessitant pas toujours de traitement.

Le début du traitement s’accompagne quasiment toujours d’une grande amélioration voire d’une disparition des signes de la maladie.

Cette période de grande efficacité des médicaments, qu’on appelle parfois "lune de miel", dure le plus souvent plusieurs années.

Après
cette période plus ou moins prolongée,
l’efficacité du traitement est moindre ;
il faut alors augmenter les posologies des médicaments,
ce qui expose à des effets indésirables ;

de plus les réponses aux traitements
se modifient et apparaissent :

- des fluctuations (les troubles s’accentuent puis diminuent voire disparaissent plusieurs fois dans la journée),
- des mouvements anormaux à type de dyskinésies (mouvements rapides incontrôlés de certaines parties du corps),
- de dystonies (raideurs de certaines parties du corps),
- des périodes de blocage du corps : c’est le stade des complications motrices.

L’augmentation des doses,
l’augmentation de la fréquence des prises médicamenteuses,
l’association de plusieurs médicaments voire d’autres traitements sont alors nécessaires.

Ne pas confondre avec...   :

On distingue la maladie de Parkinson des autres syndromes parkinsoniens, qui ont par les mêmes manifestations mais pas la même
cause ni la même évolution ;
-  en particulier : la prise de neuroleptiques
-  ou de certains autres médicaments ;
-  les accidents vasculaires cérébraux  (attaques cérébrales) répétés, dits "états lacunaires" ;
-  d’autres maladies neurologiques dégénératives plus rares que la maladie de Parkinson (atrophies multi-systématisées, maladie des corps de Lewy diffus) ;
-  l’hydrocéphalie (excès de liquide céphalo-rachidien dans le cerveau) ;
-  les troubles du métabolisme  :
..du cuivre,
..du fer;
..certaines intoxications au manganèse,
..au cobalt,
..au mercure,
..à l’oxyde de carbone ;
-  les traumatismes crâniens répétés (syndrome des boxeurs) ;
-  certaines  tumeurs cérébrales (très rare).

Un site à visiter : www.franceparkinson.fr
La Scintigraphie est un examen d'imagerie médicale de réalisation simple, qui apporte une contribution significative dans la
maladie de Parkinson et les maladies apparentées.

La molécule injectée (Ioflupane) se fixe sur les terminaisons des neurones dopaminergiques (ceux qui sont atteints dans la maladie de Parkinson), et permet d'avoir une idée précise du fonctionnement neuronal.

Cet examen est notamment utile quand il existe un doute diagnostic
(avec un tremblement non parkinsonien),
ou bien lorsque le patient a
pris des médicaments neuroleptiques.

Cet examen peut également être
utile chez les patients qui ont utilisé des produits phytosanitaires neurotoxiques (notamment dans l'agriculture),
pour apporter une preuve
de la dégénérescence neuronale ou
dans le but d'obtenir une
reconnaissance en maladie professionnelle.

Cet examen est prescrit par les médecins spécialistes (neurologues, gériatres, psychiatres) et il est pris en charge par l'assurance sociale.

Les CHU et certains CH généraux sont équipés pour faire cet examen.