je recherche une poesie d'une femme agée qui explique à son enfant qu'il faut lui accorder du temp

Par Frederique Gillet il y a 5 années 11 mois
28/02/2019 - 12:05
BONJOUR, tout d'abord merçi à Andrée qui a fait les recherches (je les ai faites sans succès), grâce à elle j'ai retrouvé ce poème magnifique  qui l'était plus encore lors de sa parution car il était illustré avec des photos de gens agés, les larmes me montent aux yeux à chaque lecture. Quel talent d'écriture !!! Quoi dire de plus? C'est tellement vrai , si chacun pouvait méditer sur ce texte , beaucoup de parents auraient plus d'attention car ils le méritent, quelle patience pour nous éduquer. J'embrasse tous les vieux parents dont je vais très bientôt faire partie.
27/02/2019 - 10:54
Ah oui merci, il y a malheureusement beaucoup famille qui oublier, merci encore pour ce texte.
27/02/2019 - 09:28
 ah .
très beau.
merci à tous pour
la re- lecture.
27/02/2019 - 06:44
Fréderique Gonzales,vous avez éveillé ma curiosité et j'ai trouvé le texte en question ,grâce à l'aide d'André,merci du fond du coeur.

Lettre de parents vieillissants à leur fils.

Ce poème écrit de la main de Jean-Pierre de Montrouge  est délicat, tellement vrai et rempli de tendresse...


Lettre de parents vieillissants à leur fils,
 (Pour qu'il n'oublie pas qu'un jour, lui aussi sera vieux)
.

Si un jour tu t'aperçois que nous sommes devenu vieux, que nos mains tremblent, que nous avons du mal à nous habiller, ou que nous nous salissons en mangeant, sois indulgent mon fils, souviens-toi du temps où ta mère et moi t'apprenions à tenir correctement ta cuillère, à boutonner ta chemisette, ou faire de belles boucles à tes souliers.
Quand tu  me vois mal rasé, ta mère mal peignée,  ne nous étant pas lavé, ne nous  fais  pas la morale, souviens-toi lorsque tu étais petit, tu inventais milles excuses pour ne pas prendre ton bain.
Si il te semble que nous radotons que nous répétons souvent les mêmes choses, ne nous prends pas pour des vieillards séniles, souviens-toi du temps où tous les soirs, ta mère ou moi devions te raconter plusieurs fois la même histoire pour qu'enfin tu puisses t'endormir.
Lorsque nous n'arrivons plus à nous souvenir, ou que nous perdons le fil de la conversation, sois patient, l'important n'est pas trop ce que nous te disons, l'important pour nous,  est que tu sois là, à notre écoute,  à nous aider à nous souvenir.
Devant notre ignorance pour les technologies nouvelles, ne sois pas ironique, ne nous dis pas « Je vous ai déjà montré ! ». As-tu compris tout de suite comment assembler de simples légos ? 
Si je n'arrive plus à te suivre lors d'une promenade, ne me considère pas comme un boulet, mais offre moi le soutien de tes bras, comme nous l'avons fait, ta mère et moi, pour assurer tes premiers pas. Si ta mère préfère son fauteuil à une promenade, ne lui en veux pas, ses jambes sont si fatiguées, souviens-toi petit, tu préférais ta poussette, plutôt que gambader devant nous, prétextant un bobo aux jambes, afin de ne pas marcher.  
Voix-tu mon fils,  être vieux, c'est un peu retomber en enfance. 
Être vieux, mon fils, c'est ne plus se souvenir,  ne plus reconnaître les visages, confondre les liens de parenté, les amis.
Être vieux,  mon fils, c'est vivre dans un monde à part, fait d'oubli du passé et d'un présent trop monotone, où rien ne ressemble plus à une triste journée qu'une autre triste journée.  
Être vieux,  mon fils, c'est quelquefois vouloir paraître encore, avant de disparaître, enfin.
Alors mon fils sois patient avec ta mère et moi, un jour  peut-être t'adressant à tes enfants tu leur diras :
« Ne nous jugez pas, souvenez-vous lorsque vous n'étiez alors que d'adorables bambins... »

26/02/2019 - 15:13
Au plaisir ,bonne fin de jounée et encore merçi
26/02/2019 - 14:52
26/02/2019 - 14:40
Andrée, c'est exactement ce que je cherchais ,je suis heureuse que vous m'ayez aidée à retrouver ce texte. par contre, lors de la première édition, c'était accompagné de photos qui illustraient le texte , c'état sublime!!!Mais les photos n'y sont plus, dommage. Ce texte illustre vraiment la vieillesse, je me suis occupée pendant 6 ans de ma mère agée de 94 ans que j'avais receuillie chez moi, ce nétait pas toujours facile et j'aurais été plus tolérente et patientev si j'avais eu connaissance de ce texte... Merçi
26/02/2019 - 14:23
...nos réponses se sont croisées !!!!
26/02/2019 - 14:22
J'ai retrouvé une poésie de Jean Pierre de Montrouge du 11sept 2017 :    " Oublier d'être "
et un texte du 25 février 2015  " lettre de parents vieillissants à leur fils "
(  Ayez l'amabilité de me dire si vous avez pris connaissance de mes réponses )
26/02/2019 - 14:19
Bonjour Andrée et un grand merçi pour l'info, je vais vite voir sur les ublications de ce monsieur et je vous souhaite une bonne journée et encore merçi pour votre gentillesse