Symbole du bonheur que l'on se souhaite le 1er mai, le muguet réapparaît chaque année pour le plaisir de tous. Ses jolies clochettes blanches et pendantes, son parfum de musc, la tradition qui l'entoure en font une vivace herbacée à part.
Le muguet des bois ou Convallaria majalis appartient à la famille des Liliacées. Il est originaire du Japon, maison le trouve en Europe et en Amérique du nord, où il pousse naturellement dans les sous-bois et les prés montagneux ne dépassant pas 2 000 m d'altitude. Couramment appelé muguet, il a connu et connaît toujours plusieurs appellations : lys des vallées, clochettes des bois, grelot, grillet, amourette, gazon de Parnasse ou larmes de Sainte Marie.
C'est une plante très rustique dont les feuilles sont insérées à la base de la tige non ramifiée. Elles sont disposées par paires autour du brin, dressées et ovales, d'un beau vert franc.
Le muguet fleurit au printemps, en avril-mai, pendant seulement 3 ou 4 semaines. Il donne des brins ou hampes florales dressés qui portent en grappe de jolies clochettes pendantes (entre 6 et 10). Celles-ci d'un beau blanc ou parfois rose dégagent un parfum particulier et assez fort. Le muguet n'est pas une grande plante, il mesure le plus souvent entre 15 et 25 cm de hauteur ets'étale sur 10 à 50 cm.
Le muguet est prolifique, voire envahissant. Il s'étend grâce à ses rhizomes horizontaux et ramifiés,
mais sa croissance reste lente. Il se cultive en pleine terre et en pot, à l'extérieur et en intérieur.
Il s'utilise en sous-bois, en tapis ou couvre-sols, en bordures, en jardinières, en potées et en fleurs coupées. La culture du muguet est souvent forcée, sous abris, dès le milieu de l'hiver. La région nantaise assure plus des ¾ de la productionfrançaise ; le reste étant assurée majoritairement par la région bordelaise. Le muguet est très utilisé en parfumerie (parfums et savons)
et aussi en médecine (plante tonicardiaque et diurétique).
Depuis quelques semaines, un événement inédit est arrivé dans la société (selon les humains qui m’hébergent) : un confinement a été imposé. La drôle de voix que l’on écoute tous les soirs sur le grand écran du salon a déclaré que c’était à cause du Coronavirus. Il n’y a pas eu d’explications sur ce que c’était exactement mais si vous voulez mon avis : il doit être sacrément méchant pour obliger la population française à rester chez elle. Eh ben oui ! Parce qu’après pas mal de recherches et beaucoup d’écoute de conversations, j’en suis venue à la conclusion qu’un confinement , ça veut dire être obligé de rester chez soi et ne pas en sortir !
De nouveaux compagnons de jeu ? Autant vous dire que le lendemain de l’annonce du grand écran, j’ai halluciné : les 4 humains à la maison ! J’étais quand même plutôt contente : enfin du monde pour jouer avec moi ! Enfin ça, c’est ce que je croyais, jusqu’à ce que je les vois tous s’installer sur la table du salon avec leurs grosses machines (le nom correct serait ordinateurs) en rouspétant. Tu parles ! Quand j’essaye d’attirer leur attention pour faire la course ou d’autres activités sportives, ils me rabâchent : « pas maintenant Minette », on travaille là. On y croit tiens ! “Faire de l’athlétisme dans la maison, je suis la première partante !„ En plus de ne pas jouer avec moi, ils sont devenus particulièrement grincheux : ils se plaignent de ne pas pouvoir sortir, de ne pas pouvoir faire leur jogging quotidien. J’hallucine quoi ! Ils pensent que je fais quoi de mes journées moi ? Et puis, entre nous, s’ils veulent se dépenser, ils peuvent très bien faire de l’athlétisme dans la maison, jesuis la première partante !
Qui plus est, ils ronchonnent en disant qu’ils en ont marre des écrans et qu’ils s’ennuient, mais j’ai pleins d’activités à leur proposer : monter sur le ficus, grimper aux rideaux, jouer à cache cache dans la maison, décoller le papier peint, faire tomber tous les objets des étagères… Honnêtement il y en a plein des occupations, je ne vois pas de quoi ils se plaignent !
Entre nous, je pensais que ce confinement serait avantageux pour les repas, puisqu’il y a environ 3 semaines, un des humains est rentré avec non pas 1 paquet de mes croquettes deluxe mais 5 ! Fantastique, vous me direz ! Je pensais qu’ils avaient enfin fini de me mettre au régime (parce que franchement, je suis loin d’en avoir besoin, j’ai une silhouette du tonnerre moi !)
Autant vous dire que la déception est grande : pas plus de 60 g par jour! Apparemment, ils faisaient du stock, par peur que je ne puisse plus m’alimenter correctement ! Personnellement, je ne me fais pas de soucis,s’il n’y a plus de croquettes deluxe, je peux piocher dans leur poulet grillé qui me fait de l’oeil depuis déjà pas mal de temps !
Le début de la fin Au bout de 2 semaines, le confinement les a tous rendu zinzins : dimanche matin à 10h pétantes, ils ont commencé à s’agiter dans tous les sens avec un fond sonore relativement bruyant. Ils appellent ça : la séance sportive familiale. Je vous le dis moi, toute cette histoire ça commence à leur monter à la tête ! Et dire qu’on est seulement au 14ème jour…
N’empêche que cette situation m’a fichu une belle frayeur aussi : le grand écran du salon n’arrête pas de dire que les gens multiplient les sorties avec des chiens car ça leur permet de prendre l’air. J’ai eu sacrément peur, je les voyais déjà m’échanger avec ces grosses boules depoils pour qu’ils aient leur grand bol d’air frais quotidien ! Mais je pense qu’ils vont me garder… Vous en connaissez vous des chats aussi mignons que moi ?
Y a quand même un petit plus dans cette histoire : On a trouvé une nouvelle activité. On guette la rue, moi la première, pour vérifier que tout le monde respecte le confinement. Gare à celui qui ose se montrer dans les allées : je suis prête, plus que jamais, à miauler de toutes mes forces pour les rappeler à l’ordre !
Bon cela dit, j’espère que ce confinement va porter ses fruits, et que les humains pourront ressortir dans les mois prochains. Ben oui ? Je les fais comment mes bêtises en douce moi ?
Ce commentaire a été modifié le 30/04/2020 à 14:22
Dans la famille des Astéracées, Kalimeris incisa est une vivace à souche ligneuse, bien rustique, originaire du nord-est de l'Asie. Il pousse – avec une croissance rapide – en touffe érigée, ramifiée, arrondie, toujours nette, de 60 à 80 cm en tout sens.
Le feuillage est caduc, vert clair. Les longues feuilles oblongues – elles peuvent atteindre 10 cm – sont profondément dentées, incisées.
La longue floraison en corymbes de petites fleurs de 3 cm de diamètre, avec des ligules blanches teintées de mauve dessous et un cœur or, commence en mai juin pour se terminer aux premières gelées, attirant abeilles et papillons.
Pourquoi cette plante est-elle si méconnue ? Robuste, florifère et sans exigences, c'est un végétal de rêve ! Dès mars, la touffe se forme, vert tendre, alors que tout le reste du jardin est encore engourdi. Lorsque le kaliméris fleurit, il reste toujours droit et robuste, sous le soleil brûlant, les bourrasques de vent, la grêle ou la pluie. C'est une valeur sûre, pour tous les espaces verts. Il a toutes les qualités de son petit cousin l'aster, plus d'autres : une floraison beaucoup plus longue, une résistance à toute épreuve, pas de maladie. Rien n'atteint sa silhouette impeccable et ses charmantes fleurettes.
C'est une vivace à planter au soleil ou à mi-ombre, en tous sols… et sans restriction ! En massif, en bordure, au jardin bouquetier…
Plantez-la avec des verges d'or, des eupatoires, des sauges, des géraniums vivaces, des crocosmias, des achillées, des campanules. Entourez-la d'annuelles, tels cosmos, malopes, lavatères… Elle accompagne très bien les rosiers et est idéale pour protéger du soleil le pied des clématites.
En pot, à condition qu'il mesure au moins 40 cm de diamètre et de profondeur, un pied peut vivre plusieurs années.
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Symbole du bonheur que l'on se souhaite le 1er mai, le muguet réapparaît chaque année pour le plaisir de tous. Ses jolies clochettes blanches et pendantes, son parfum de musc, la tradition qui l'entoure en font une vivace herbacée à part.
Le muguet des bois ou Convallaria majalis appartient à la famille des Liliacées. Il est originaire du Japon, maison le trouve en Europe et en Amérique du nord, où il pousse naturellement dans les sous-bois et les prés montagneux ne dépassant pas 2 000 m d'altitude. Couramment appelé muguet, il a connu et connaît toujours plusieurs appellations : lys des vallées, clochettes des bois, grelot, grillet, amourette, gazon de Parnasse ou larmes de Sainte Marie.
C'est une plante très rustique dont les feuilles sont insérées à la base de la tige non ramifiée. Elles sont disposées par paires autour du brin, dressées et ovales, d'un beau vert franc.
Le muguet fleurit au printemps, en avril-mai, pendant seulement 3 ou 4 semaines. Il donne des brins ou hampes florales dressés qui portent en grappe de jolies clochettes pendantes (entre 6 et 10). Celles-ci d'un beau blanc ou parfois rose dégagent un parfum particulier et assez fort. Le muguet n'est pas une grande plante, il mesure le plus souvent entre 15 et 25 cm de hauteur ets'étale sur 10 à 50 cm.
Le muguet est prolifique, voire envahissant. Il s'étend grâce à ses rhizomes horizontaux et ramifiés,
mais sa croissance reste lente. Il se cultive en pleine terre et en pot, à l'extérieur et en intérieur.
Il s'utilise en sous-bois, en tapis ou couvre-sols, en bordures, en jardinières, en potées et en fleurs coupées. La culture du muguet est souvent forcée, sous abris, dès le milieu de l'hiver. La région nantaise assure plus des ¾ de la productionfrançaise ; le reste étant assurée majoritairement par la région bordelaise. Le muguet est très utilisé en parfumerie (parfums et savons)
et aussi en médecine (plante tonicardiaque et diurétique).
Depuis quelques semaines, un événement inédit est arrivé dans la société (selon les humains qui m’hébergent) : un confinement a été imposé. La drôle de voix que l’on écoute tous les soirs sur le grand écran du salon a déclaré que c’était à cause du Coronavirus. Il n’y a pas eu d’explications sur ce que c’était exactement mais si vous voulez mon avis : il doit être sacrément méchant pour obliger la population française à rester chez elle.
Eh ben oui ! Parce qu’après pas mal de recherches et beaucoup d’écoute de conversations, j’en suis venue à la conclusion qu’un confinement , ça veut dire être obligé de rester chez soi et ne pas en sortir !
De nouveaux compagnons de jeu ?
Autant vous dire que le lendemain de l’annonce du grand écran, j’ai halluciné : les 4 humains à la maison ! J’étais quand même plutôt contente : enfin du monde pour jouer avec moi ! Enfin ça, c’est ce que je croyais, jusqu’à ce que je les vois tous s’installer sur la table du salon avec leurs grosses machines (le nom correct serait ordinateurs) en rouspétant. Tu parles ! Quand j’essaye d’attirer leur attention pour faire la course ou d’autres activités sportives, ils me rabâchent : « pas maintenant Minette », on travaille là. On y croit tiens !
“Faire de l’athlétisme dans la maison, je suis la première partante !„
En plus de ne pas jouer avec moi, ils sont devenus particulièrement grincheux : ils se plaignent de ne pas pouvoir sortir, de ne pas pouvoir faire leur jogging quotidien. J’hallucine quoi ! Ils pensent que je fais quoi de mes journées moi ? Et puis, entre nous, s’ils veulent se dépenser, ils peuvent très bien faire de l’athlétisme dans la maison, jesuis la première partante !
Qui plus est, ils ronchonnent en disant qu’ils en ont marre des écrans et qu’ils s’ennuient, mais j’ai pleins d’activités à leur proposer : monter sur le ficus, grimper aux rideaux, jouer à cache cache dans la maison, décoller le papier peint, faire tomber tous les objets des étagères… Honnêtement il y en a plein des occupations, je ne vois pas de quoi ils se plaignent !
Entre nous, je pensais que ce confinement serait avantageux pour les repas, puisqu’il y a environ 3 semaines, un des humains est rentré avec non pas 1 paquet de mes croquettes deluxe mais 5 ! Fantastique, vous me direz ! Je pensais qu’ils avaient enfin fini de me mettre au régime (parce que franchement, je suis loin d’en avoir besoin, j’ai une silhouette du tonnerre moi !)
Autant vous dire que la déception est grande : pas plus de 60 g par jour! Apparemment, ils faisaient du stock, par peur que je ne puisse plus m’alimenter correctement ! Personnellement, je ne me fais pas de soucis,s’il n’y a plus de croquettes deluxe, je peux piocher dans leur poulet grillé qui me fait de l’oeil depuis déjà pas mal de temps !
Le début de la fin
Au bout de 2 semaines, le confinement les a tous rendu zinzins : dimanche matin à 10h pétantes, ils ont commencé à s’agiter dans tous les sens avec un fond sonore relativement bruyant. Ils appellent ça : la séance sportive familiale. Je vous le dis moi, toute cette histoire ça commence à leur monter à la tête ! Et dire qu’on est seulement au 14ème jour…
N’empêche que cette situation m’a fichu une belle frayeur aussi : le grand écran du salon n’arrête pas de dire que les gens multiplient les sorties avec des chiens car ça leur permet de prendre l’air. J’ai eu sacrément peur, je les voyais déjà m’échanger avec ces grosses boules depoils pour qu’ils aient leur grand bol d’air frais quotidien ! Mais je pense qu’ils vont me garder… Vous en connaissez vous des chats aussi mignons que moi ?
Y a quand même un petit plus dans cette histoire : On a trouvé une nouvelle activité. On guette la rue, moi la première, pour vérifier que tout le monde respecte le confinement. Gare à celui qui ose se montrer dans les allées : je suis prête, plus que jamais, à miauler de toutes mes forces pour les rappeler à l’ordre !
Bon cela dit, j’espère que ce confinement va porter ses fruits, et que les humains pourront ressortir dans les mois prochains. Ben oui ? Je les fais comment mes bêtises en douce moi ?
Dans la famille des Astéracées, Kalimeris incisa est une vivace à souche ligneuse, bien rustique, originaire du nord-est de l'Asie. Il pousse – avec une croissance rapide – en touffe érigée, ramifiée, arrondie, toujours nette, de 60 à 80 cm en tout sens.
Le feuillage est caduc, vert clair. Les longues feuilles oblongues – elles peuvent atteindre 10 cm – sont profondément dentées, incisées.
La longue floraison en corymbes de petites fleurs de 3 cm de diamètre, avec des ligules blanches teintées de mauve dessous et un cœur or, commence en mai juin pour se terminer aux premières gelées, attirant abeilles et papillons.
Pourquoi cette plante est-elle si méconnue ?
Robuste, florifère et sans exigences, c'est un végétal de rêve ! Dès mars, la touffe se forme, vert tendre, alors que tout le reste du jardin est encore engourdi. Lorsque le kaliméris fleurit, il reste toujours droit et robuste, sous le soleil brûlant, les bourrasques de vent, la grêle ou la pluie. C'est une valeur sûre, pour tous les espaces verts. Il a toutes les qualités de son petit cousin l'aster, plus d'autres : une floraison beaucoup plus longue, une résistance à toute épreuve, pas de maladie. Rien n'atteint sa silhouette impeccable et ses charmantes fleurettes.
C'est une vivace à planter au soleil ou à mi-ombre, en tous sols… et sans restriction ! En massif, en bordure, au jardin bouquetier…
Plantez-la avec des verges d'or, des eupatoires, des sauges, des géraniums vivaces, des crocosmias, des achillées, des campanules. Entourez-la d'annuelles, tels cosmos, malopes, lavatères… Elle accompagne très bien les rosiers et est idéale pour protéger du soleil le pied des clématites.
En pot, à condition qu'il mesure au moins 40 cm de diamètre et de profondeur, un pied peut vivre plusieurs années.